Exposé d’histologie : système lymphoïde Réalisé par :Rekik Salma PCEM 2 Groupe 7
Organes lymphoïdes périphériques Le thymus Les ganglions La rate Les amygdales Les plaques de Peyer L’appendice
Le thymus
Le thymus Le cortex est principalement composé de lymphocytes (aussi appelés thymocytes) ainsi que quelques cellules épithéliales et mésenchymateuses, tandis que la médula est composée de nombreuses cellules épithéliales et quelques thymocytes. Les cellules épithéliales jouant un rôle majeur dans la maturation des lymphocytes. De plus, les récepteurs aux antigènes des thymocytes ou TCR (T-cell receptor) interagissent avec les antigènes du complexe majeur d’histocompatibilité ou CMH portés par les cellules épithéliales. Cette étape de la maturation permet d’éliminer les lymphocytes T auto réactifs T, sont nommées « nurse cells » (cellules nourricières).
Microscopie Un gros plan d'un lobule thymique montre une organisation en deux zones : en 1, une zone externe plus dense, appelée cortex ; et au centre, en 2, la zone médullaire, plus claire où l'on rencontre, en 3, les corpuscules de Hassal
Les ganglions Les ganglions ont une structure plus ou moins globuleuse. Ils se décomposent en plusieurs zones, de la périphérie vers le centre : Un sinus capsulaire qui permet l'arrivée des antigènes par les vaisseaux lymphatiques et sanguins afférents. La lymphe traverse le sinus entre dans le ganglion par l'intermédiaire de travées. Le cortex du ganglion est le lieu de prolifération et différenciation des lymphocytes B. Les cellules B sont regroupées en amas. Ce sont ces follicules qui grossissent en cas de stimulation antigénique. Le paracortex abrite les lymphocytes T et les cellules dendritiques. Au centre, on a une zone de sortie avec autant de lymphocytes B que de lymphocytes T. C'est le hile par lequel sort le vaisseau lymphatique efférent. Les ganglions lymphatiques ont pour fonction la production des acteurs du système immunitaire (production d'anticorps, de cellules effectrices (douées de phagocytose) et de cellules mémoires.
Un ganglion
La rate Astérisques jaunes : pulpe blanche Astérisques blanches : pulpe rouge Flèche bleue : capsule Flèche blanche : travée splénique
Contour bleu : sinus veineux Flèches jaunes : cordons de Billroth Rate - pulpe rouge Contour bleu : sinus veineux Flèches jaunes : cordons de Billroth Astérisques noires : sinus veineux Flèches bleues : anneaux de Henlé en incidence de coupe transversale Astérisque bleue : cordon de Billroth Fonctions de la rate : *Hématopoïèse *Epuration *Lymphopoïèse *stockage d’hématie * Lipémie
Formations lymphoïdes associées aux muqueuses Amygdales Plaques de Peyer
Amygdales dont l'ensemble constitue le cercle de Waldeyer sont des masses de tissu lymphoïde enchâssées dans le chorion de la muqueuse de l'organe où elles siègent ; l'épithélium qui les borde s'invagine dans cette masse en formant des cryptes) ; elles sont palatines, linguales, pharyngées, tubaires ou laryngées. Le tissu lymphoïde du cercle amygdalien participe de façon importante à la défense immunitaire. En effet, étant placées sur le trajet de l'air inspiré et des aliments ingérés, les tonsilles peuvent prélever un échantillon des diverses substances qui pénètrent dans les systèmes respiratoire ou digestifs et déclencher la synthèse d'anticorps appropriés lors d'une réaction immunitaire. La surface des amygdales est accidentée et marquée de profonds sillons, les cryptes amygdaliennes. Ces derniers sont le siège d'une importante flore bactérienne.
Microscopie En 1, est fléchée une belle image d'invagination en crypte. L'épithélium qui les borde et que nous voyons en 2 est de type épidermoïde. L'amygdale se caractérise surtout en 1, par des cryptes, invaginations profondes de l'épithélium de surface et en 2, par une disposition régulière des nodules lymphoides en bordure de ces cryptes. Ces nodules possèdent, en 3, une coiffe lymphocytaire orientée vers la lumière des cryptes, où l'on peut rencontrer, comme en 4, des résidus alimentaires ou des débris cellulaires.
Les plaques de peyer les plaques de Peyer sont de volumineux agrégats de follicules lymphoïdes primaires et secondaires siégeant dans la sous muqueuse de la partie terminale de l'iléon. La muqueuse est constituée de cellules recouvrant l'intérieur des organes creux en contact avec l'air (en l'occurrence l'intestin). Cette couche de cellules est composée également de tissu conjonctif, contenant des composants lymphatiques de différentes variétés dont les plaques de Peyer. La quantité de plaques de Peyer va en augmentant au fur et à mesure que l'on s'approche du gros intestin et ont des fonctions de présentation des antigènes d'origine digestive. En effet vers l'extrémité de l'intestin grêle le gros intestin contient une quantité énorme de bactéries qui ne doivent pas avoir accès à la circulation sanguine. Les Glandes de Brünner se trouvent uniquement dans la sous muqueuse duodénum.Le duodénum est la partie de l'intestin grêle qui fait suite à l'estomac. Les plaques de Peyer présentent de nombreuses particularités spécifiques (distribution, fonctions..). Elles font partie avec les amygdales et l'appendice du système du tissu lymphoïde associé au tube digestif, sous-système du MALT ou tissu lymphoïde associé aux muqueuses.
Microscopie
Appendice iléo-caecal L’appendice: a le chorion de sa muqueuse épaissi sur toute sa circonférence par la présence d'un abondant tissu lymphoïde (lymphocytes libres et follicules). Dans les intestins, des bactéries utiles terminent le travail de la digestion. L'appendice abriterait lui aussi ces bactéries, mais elles feraient ici office de matériel de secours pour venir à la rescousse de la flore intestinale dévastée, lors d'une diarrhée par exemple.
Microscopie En coupe transversale, on reconnaît de suite l'appendice en 1, à ses nodules lymphoïdes amassés ; en 2, à sa muqueuse caractéristique du gros intestin. La valvule iléo-caecale produit un ralentissement du bol alimentaire au niveau de l'appendice. Des débris alimentaires parfois volumineux, tel qu'ici en 3, un noyau de fruit, peuvent stagner dans la lumière. A plus fort grossissement, nous pouvons vérifier l'absence de villosités intestinales. Aux endroits moins infiltrés, subsistent, en 1, les invaginations tubuleuses rectilignes des glandes. Les nodules lymphoïdes, en 2, sont caractéristiques, avec zone foncée, zone claire et coiffe. Le chorion, en 3 et souvent la sous-muqueuse, en 4, sont infiltrés de tissu lymphoïde diffus.