Évènements de précipitations récurrents dans le sud-est
La méthode Hydrogéomorphologique : Etude des formes (talus, limite de terrasse, chenaux) De la végétation De la granularité, de la stratigraphie, du parcellaire, Des hauteurs d’eau Des cartes anciennes (XIXème) et ouvrages anciens Des vestiges archéologiques
La méthode est basée sur une identification des formes et la granularité des dépôts dans les différents lits
Talus limitant un lit majeur
Lit majeur limoneux
Lit secondaire ou de décharge fluviale dans le lit moyen
Les formes peuvent être masquées
Recouvrement du talus par les colluvions de versants
Agradation du lit majeur
Section étroite limite claire à cartographier Limite à clarifier sur le terrain Limite claire Section large
La cartographie
Cartographie d’une zone inondable dans un secteur aménagé
Blocage et remontée des eaux le long du talus de la route
Cartographie de 3 à 4 unités inondables sont déterminées qui correspondent à une gamme de débit donné (mineur hors crue, lit moyen crue bi-annuelle à décennale, lit majeur crue rare: décennale à centennale, lit majeur exceptionnel crue exceptionnelle : pluri-centennale)
Perturbations de la méthode liées aux ouvrages et modifications du lit
Remblai empiétant sur la plaine alluviale
Mise en charge en arrière d’un ouvrage entraînant une sur-élévation artificielle de la ligne d’eau
Crue de l’Ouvèze à Vaison-la -romaine le 22 septembre 1992, effet d’obstacle pont Romain
Report des lignes d’eau des crues au pont de Saint-Chely du Tarn
CONCLUSION : La méthode hydrogéomorphologique est peu coûteuse Elle s’effectue en salle à partir des photographies aériennes, des cartes 1/ ème, de la carte géologique 1/ ème (Alluvions Fz) Une vérification terrain est indispensable Elle est complémentaire de l’approche Hydraulique (cette dernière étant fortement soumise au modèle numérique de terrain, très coûteux à lever).