Capitalisation des Expériences « Eau, Terres et Communautés » Capitalisation des Expériences « Eau, Terres et Communautés » Planification Participative Locale du Développement et Organisation de la Gestion de l’Eau Introduction Contexte Constats Constats Leçons Apprises Leçons Apprises
Planification Participative Locale du Développement et Organisation de la Gestion de l’Eau Madame Guindo Fatoumata Sidibe Monsieur Simpara Mamadou Monsieur Berthé Yacouba Capitalisation D’Expériences Eau, Terres et Communautés Cliquez sur le photo pour les références des membres du groupe Présentée par: Suivante Vers Menu
Mme Guindo Fatotumata Sidibé, Ingénieur Génie Civil, spécialiste Chimie/Biochimie. Coordinatrice du Programme Eau, Helvetas Mali, Bamako. Mamadou Simpara, Ingénieur d’Agriculture et de Génie Rural, spécialiste Hydraulique agricole. Chercheur à l’Institut d’économie rurale, Laboratoire Sol - eau - plantes (IER / CRRA Sotuba), Bamako. Yacouba Berthé, Elu local, Président du Conseil de Cercle, Kadiolo. Suivante Précédente
Zone de l’étude de cas Cette étude de cas a été réalisée dans la région de Sikasso, au Sud du Mali, dans la commune rurale de Wassoulou-Balé (Cercle de Yanfolila) Suivante Précédente
La planification locale dans un contexte de décentralisation; Les enjeux de la participation; La ressource eau dans la planification locale en matière de Planification Participative Locale du Développement et Organisation de la Gestion de l’Eau Les éléments clésde la CE-ETC Les éléments clés de la CE-ETC Suivante Retour Menu
Contexte Volonté Politique et le rôle de l’État Aménagement et décentralisation Rôle de Collectivité Territoriale Suivante Vers Menu
Depuis la succession des grandes sécheresses des années 70 qui ont révélé la vulnérabilité du pays face à une pluviométrie déficitaire et irrégulière spatio- temporelle, les gouvernements successifs du Mali ont inscrit prioritairement la maîtrise de l’eau comme axe majeur de développement du pays. L’évolution politique récente est marquée par la décentralisation qui vise à recentrer le rôle de l’Etat autour de ses missions de souveraineté et à transférer à des collectivités territoriales des compétences sur différentes fonctions et ressources, dont la ressource eau. Les Collectivités sont donc chargées d’assurer la maîtrise d’ouvrage pour les aménagements des points d’eau et doivent donc inscrire ces actions dans des plans de développement économique, social et culturel. Le Contexte: Introduction
La politique de l’eau au Mali Depuis la succession des grandes sécheresses des années 70 qui ont révélé la vulnérabilité du pays face à une pluviométrie déficitaire et irrégulière spatio-temporelle, les gouvernements successifs du Mali ont inscrit prioritairement la maîtrise de l’eau comme axe majeur de développement du pays. La décennie internationale de l’eau potable et de l’assainissement des années 80, la naissance de la « vision globale de l’Eau » en tant que ressource naturelle finie suite aux conclusions de la conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement (CNUED) de Rio au cours des années 90, sont autant de faits marquants qui ont contribué à façonner la politique de l’eau au Mali. L’évolution politique récente est marquée par la décentralisation qui vise à recentrer le rôle de l’Etat autour de ses missions de souveraineté et à transférer à des collectivités territoriales des compétences sur différentes fonctions et ressources, dont l’eau. Suivante Précédente
La politique de décentralisation au Mali Le Gouvernement du Mali a lancé en 1995 un véritable processus de décentralisation qui prévoit un transfert de compétences de l’Etat aux collectivités territoriales (communes, cercles et régions) dans les secteurs de l’éducation, de la santé et de l’hydraulique rurale et urbaine. La commune doit, à ce titre, créer les conditions de l’échange, de la mobilisation et du partenariat entre commune et acteurs du développement local présents sur son territoire, et entre communes. Elle doit, de concert avec les acteurs communaux, élaborer un plan de développement économique, social et culturel (PDESC) qui est le cadre de référence pour les investissements dans la commune. … Suivante Précédente
… Le décret N° /P- RM du 04 juin 2002 fixe les détails des compétences transférées de l’État aux Collectivités Territoriales en Matière d’Hydraulique Rurale et Urbaine Ce transfert de compétences ne signifie pas que les collectivités territoriales ont le monopôle des tâches ; mais simplement qu’elles en sont responsables. La maîtrise d’ouvrage pour la Collectivité Territoriale consiste à décider de l’opportunité de l’action, de réunir les fonds, de faire réaliser les études et les travaux, de réceptionner les ouvrages et d’organiser l’exploitation. Au niveau commune Au niveau Cercle Suivante Retour Menu
Constats Aménagement et transfert de compétence Aménagement et déconcentration des services techniques Participation à la planification locale Suivante Précédente
La mise en œuvre de la politique de décentralisation et du transfert des compétences connaît des difficultés. En effet, le transfert des compétences n’a été décrété que pour l’eau potable, ignorant l'eau pour l’agriculture et le pastoralisme. Dans la maîtrise d’ouvrage, les collectivités sont faibles et du fait de la faible déconcentration des services techniques de l’Etat, ne peuvent pas bénéficier de l’appui technique nécessaire. Tout ceci explique la faiblesse de la participation, combien importante, des différents acteurs communautaires et socioprofessionnels dans l’élaboration des plans de développement socio-économique et culturel. Les Constats: Introduction
Le transfert des compétences dans le domaine de l’hydraulique villageoise (eau potable) a été concrétisé à travers l’adoption des décrets de transfert de compétences. Cependant des difficultés existent pour rendre opérationnel le transfert effectif de compétences théoriques. Le transfert des compétences Témoignages transfert des compétence s Par ailleurs, le transfert des compétences pour les autres ressources en eau tarde à se concrétiser. Les collectivités territoriales fonctionnent régulièrement mais leur viabilité à terme paraît compromise en l’absence de ressources humaines compétentes, d’appui réel de l’Etat et de mobilisation des ressources financières conséquentes Suivante Précédente
Ces difficultés sont d’ordre institutionnel Lenteurs de l’adaptation du cadre réglementaire et des procédures des politiques sectorielles au contexte de la décentralisation; Absence d’un programme de déconcentration véritable des différents départements ministériels concernés, sur le plan des ressources financières, matérielles et humaines: 60% des directions nationales sont représentés uniquement au niveau régional, donc peu aptes à conduire le travail de proximité nécessaire à l’appui conseil aux collectivités territoriales. Suivante Précédente
… Au plan des ressources humaines, c’est la pénurie généralisée des Services Techniques déconcentrés. Les effectifs sont insuffisants dans la majorité des services et le profil des agents ne correspond pas toujours aux postes; Suivante Précédente
Le développement communal est un processus qui a été divisé en trois étapes: 1. Une phase de préalables 2. Une phase de programmation 3. Une phase de mise en œuvre La phase de planification/programmation communale est prévue pour être un processus participatif et impliquer l’ensemble des populations de la commune La planification locale Suivante Précédente
La planification locale : Enjeux de la participation et du partenariat Prise en compte du point de vue de l’ensemble des catégories d’acteurs pour plus d’efficacité et prévenir les conflits; La solidarité autour des problèmes de développement communal; L’obtention du consensus autour de la réalisation et l’équipement des infrastructures hydrauliques; Faciliter la mobilisation de la population pour les contributions financières et autres; Servir de base pour nouer des relations de partenariat entre les collectivités et les différents partenaires. Suivante Précédente
Cliquez sur les image pour les narrations complètes « Le début de toute chose est difficile, la décentralisation est une nouvelle chose chez nous »... « ….. Mais la mairie et le conseil villageois ne peuvent pas se passer l’un de l’autre » « Les approches participatives permettent une meilleure implication de la population. C’est la population elle même qui exprime le besoin » Avoir besoin l’un de l’autre Avoir besoin l’un de l’autre Avoir besoin l’un de l’autre L’approche participative L’approche participative L’approche participative Suivante Précédente
La faiblesse des capacités des collectivités influence la participation des populations et le partenariat avec d’autres acteurs. Le processus participatif se limite aux concertations villageoises de recueil des aspirations des populations; La priorisation étant du ressort des conseils communaux, les villages et acteurs socioprofessionnels (notamment les femmes) se sentent exclus de la prise de décision; Une tendance nette de prioriser les investissements physiques au détriment du renforcement des capacités des ressources humaines; La difficulté des communes à renouveler le PDESC eu égard à son coût d’élaboration relativement trop élevé, Suivante Précédente
« …….Il faut le consentement de tout le monde sur un travail…..Les difficultés étaient le manque de confiance entre notre association et la commune…. « Consentement et confiance Consentement et confiance Consentement et confiance « …mais ce sont les femmes qui sont membres du bureau communal qui ont réellement participé dans le processus. »……….. Nos femmes ont peur de se présenter aux élections. » Les femmes Les femmes Les femmes Cliquez sur les images pour les narrations complètes Suivante Précédente
Les jeunes Les jeunes Les jeunes « ………. les jeunes ne sont pas impliqués dans l’élaboration de PDSEC … » (Plan de Développement économique, social et culturel). « ……. les jeunes doivent être informés parce que dans la démocratie ce sont les jeunes qui doivent prendre la relève ………. « Cliquez sur les image pour les narrations complètes Suivante Vers Menu
Leçons apprises Suivante Précédente
Les expériences nous montrent que la gestion de la ressource eau, du fait de son caractère multidimensionnel et multi acteurs, doit s’inscrire dans un cadre plus global de plan d’aménagement du territoire qui articule les potentiels et stratégies des différents niveaux des collectivités territoriales des communes, des cercles et des régions. En plus, les Collectivités ont besoin de la réalisation des conditions cadres comme le transfert des compétences et la déconcentration des services techniques. Enfin, l’accompagnement des partenaires au développement que les collectivités ont jusqu’ici reçu doit continuer du fait des impacts très positives déjà ressentis sur le processus de décentralisation en marche. Leçons apprises: Introduction
Leçon apprise 1 L’eau est un élément à considérer dans un ensemble: Ressource multi usages (Eau potable, eau pour l’agriculture, eau pastorale) la gestion de l’eau implique de multiples acteurs (institutionnels, socioprofessionnels, usagers) sur des territoires à différentes échelles de collectivités (communes, cercles, régions). Sa gestion doit donc s’inscrire dans un cadre plus global de plan de développement voire d’aménagement du territoire Témoignages Plans et SAT Suivante Précédente
Leçon apprise 2 Les Collectivités territoriales sont des entités autonomes sans liens hiérarchiques entre elles. Comme corolaire à la leçon #1, il ressort des besoins de collaboration (articulation des potentiels, des stratégies et création de synergies) entre les différents niveaux d’échelle des collectivités : Assemblée Régionale, Conseils de Cercle et Communes. Suivante Précédente
Leçon apprise 3 Les collectivités territoriales souffrent de la lenteur du transfert des compétences sur les ressources naturelles en général et de l’eau en particulier. Bien que de nombreux aménagements soient actuellement réalisées sur la base de leurs initiatives, la légalisation du transfert (décrets de transfert des compétences et affectation des ressources financières et matérielles concomitantes) contribueront au renforcement de la maîtrise d’ouvrage du secteur de l’eau par les collectivités territoriales (eau potable eau agricole et pastorale) Suivante Précédente
Les institutions communales sont encore jeunes : Elles sont seulement à leur deuxième exercice de gouvernance. Aussi, les élus communaux n’ont pas encore les compétences requises d’animation, de planification, de mobilisation des ressources (faiblesse budgétaire) et de mise en œuvre des plans de développement. Les accompagnements des partenaires d’appuis ont joué un rôle important dans la construction des capacités des acteurs, notamment les collectivités territoriales et les communautés, et renforcement de leurs relations de collaboration. Cet appui doit encore continuer. Témoignages renforcement des capacités Leçon apprise 4 Suivante Précédente
Documents : Planification Participative Document: Planification Participative Locale du Développement et Organisation de la Gestion de l’Eau Dépliant: Participative Locale du Développement et Organisation de la Gestion de l’Eau Retour Menu