SPORT ET ARTICULATION DE LA HANCHE
Une douleur de hanche chez l'enfant peut faire évoquer un "rhume" de hanche et correspond parfois aussi à une épiphysiolyse ou à une ostéochondrite. Une avulsion osseuse peut intervenir à la suite d'un effort sportif (épine iliaque antéro-supérieure, épine iliaque antéro-inférieure, ischion, petit trochanter...). Le ressaut de hanche est d'origine osseuse et cartilagineuse.
La vascularisation artérielle de la tête fémorale est essentiellement apportée par les artères circonflexes et, à un moindre degré, par l'artère du ligament rond. Une pathologie artéritique peut parfois être confondue avec une coxarthrose. La prévention des thrombophlébites est assurée par un traitement anticoagulant pré, per et post- opératoire dans la chirurgie de la hanche.
Le syndrome du pyramidal est provoqué par une compression du nerf sciatique dans le canal sous- pyramidal. Le syndrome du pyramidal correspond à une malformation anatomique. Le traitement est, la plupart du temps, fonctionnel (médecine, kinésithérapie...), parfois infiltratif et rarement chirurgical.
Une pubalgie peut avoir pour origine une pathologie des adducteurs, une ostéoarthropathie pubienne ou une pathologie de la paroi abdominale. Le traitement est adapté à l'étiologie de la pubalgie. La pubalgie ne peut pas être traitée de façon préventive.
La hanche est une articulation qui peut avoir des variantes anatomiques mais sans aucune conséquence fonctionnelle. L'articulation de la hanche (énarthrose) est congruente en flexion abduction et rotation externe. Le bourrelet cotyloïdien est une structure fibro- cartilagineuse entourant le cotyle et pouvant être à l'origine d'une pathologie.
L'ostéonécrose de la tête fémorale est provoquée par un phénomène de "garrot interne" dans le col du fémur. L'ostéonécrose de la tête fémorale n'a pas d'autre traitement chirurgical que la P.T.H. Le diagnostic d'ostéonécrose de la tête fémorale est possible avec des radiographies normales.
Le conflit fémoro-acétabulaire est responsable d'une coxarthrose précoce. Le mécanisme du C.F.A. est celui d'un effet came ou d'un effet tenaille. Le C.F.A. n'est pas accessible à un traitement chirurgical préventif.
Une prothèse totale de hanche chez un patient jeune comporte, la plupart du temps, un couple en céramique. Une P.T.H. peut être cimentée ou non cimentée. La présence d'une P.T.H. contre-indique la pratique du sport.
Après P.T.H., l'appui est interdit pendant plusieurs semaines. La technique opératoire, utilisation d'Exacyl et éventuellement le redon récupérateur ou le "Cell Saver" évitent le recours au transfusion. L'antibiothérapie prophylactique et le flux laminaire évitent les infections.