Organisation de la surveillance et de la lutte antituberculeuse dans les prisons BEH N° 17-18/2005
CONTEXTE détenus en Fr en juillet 2004 ( places) Manque d’études épidémiologiques - Incidence tuberculose = 215/ dans 10 prisons parisiennes en Incidence nationale = 18/ en 95
CONTEXTE « une population fragile » FDR Sociaux : – Condition de détention (surpopulation, multiplicité des contacts…) FDR personnels : – Fort taux de migrants (x 2) – Vieillissement de la population pénale – Tabac / alcool / drogue – VIH – Éloignement du système de soin avant l’incarcération
Prise en charge en milieu carcéral L’hôpital de proximité est chargé d’implanter une Unité de Consultation et de Soin Ambulatoire (Ucsa). (loi n°94-93 du ) Mission de prévention, de prise en charge de la santé des détenus et de continuité des soins (organiser le suivi à la sortie).
Prise en charge en milieu carcéral 1. Dépistage à l’admission clinique (+/- isolement présomptif) + radiographique (réglementaire) 2. Dépistage pendant la détention non obligatoire 3. Diagnostic et Trt Dès suspicion : isolement + transfert
Prise en charge en milieu carcéral 4. Poursuite de l’isolement idéalement jusqu’à négativation des cultures 5. Signalement - déclaration 6. Continuité des soins si le patient est libéré avant la fin du traitement : – Ordonnance + qq. jours de trt – Orienter vers un Slat (Service de Lutte Antituberculeuse) – Foyer d’accueil si SDF – Levée provisoire d’interdiction de séjours
Difficultés rencontrés - Actions à entreprendre Certaine Usca ne peuvent organiser le dépistage par RP. Rendre obligatoire la surveillance Radio au-delà de l’admission. Prescrire largement et maintenir au maximum l’isolement présomptif. Collaboration accrue entre milieu carcéral et milieu libre (Slat) (recensement des sujets contacts)