Premiers résultats 2 : 15 oct 1987 6 : Xynthia Type 1 : trajectoires SW/NE passant ou non sur Bretagne Type 2 : trajectoire O/E passant ou non sur Bretagne Type 3 : QST Atl Nord ou trajectoire Açores/Iles britanniques (avec variantes?) Type 4 : QST Mer du Nord ou trajectoires Iles britanniques/Benelux Raffiné par la typologie statistique intégrant trajectoire, Pmer, vent côte Nord et côte Sud.

Volet 2: typologie de tempêtes bretonnes 7 classes de tempêtes construites : 85 % des événements tempétueux très proches de l’une des classes et donc facilement classables, 5 % rattachés à la classe la plus proche Source: Projet Vimers-1

Contenu de l’étude (volet3): recherche d’analogues historiques Analyse des événements de l’hiver 2013-2014 7 événements retenus (critères MF) 6 de classe 1 et 1 de classe 3 (février 2014). Pas de concomitance parfaite mais des similitudes. Les questions posées : => Analogie avec l’hiver 1990 : 13 événements retenus (classes 7, 1 et 6), vents plus forts, pressions atmosphériques plus faibles mais pas de conditions de marées de vives-eaux équinoxiales.

Contenu de l’étude (volet 3): recherche d’analogues historiques Comparaison entre Martin (27/12/1999) et tempête du 8-9 janvier 1924

De la difficulté d’identifier des analogues historiques de tempêtes Un des axes de développement en cours concerne la tentative de mise au point d’une méthode permettant de proposer, pour une tempête donnée, un « analogue ». Toute la difficulté réside, d’une part, dans la définition de ce qu’est un analogue, et d’autre part dans le choix du degré d’analogie recherché. Cette tâche est rendue encore plus complexe par le fait que l’objet « tempête » lui-même n’est pas parfaitement déterminé. critères de similitude: Un panel représentatif d’événements passés caractérisés pourrait permettre de mieux appréhender l’arrivée d’un nouvel événement (même a priori « improbable »), si ce dernier pouvait facilement être rapproché d’une situation déjà survenue (et donc plausible). Des compromis sur la qualité de la ressemblance pourront peut-être permettre d’aboutir au but recherché.

Méthode statistique (« vs ») modèle numérique « Il est impossible que l'improbable n'arrive jamais. » Émile Gumbel. Utilisation des surcotes statistiques et des surcotes modélisées Source SHOM HOMONIM 2013 (JIST: A. Pasquet, F. Gouillon, S. Correard, R. Baraille, D. Jourdan)

Exercice sur la tempête Dirk du 23 déc 2013 23/12/2013 coefficient de 58 Le pic de surcote intervient après l’heure de la PM. Bonne concordance surcote observée et prévue Le 3 janvier 2014, PM à 0506 UTC (coefficient 108), mise en coïncidence max de surcote et heure de PM

Des perspectives récentes pour les tempêtes de 1940/1944 (trouvaille de données horaires de sémaphores inventoriée). Simulations réalisées au large et en côtier (volet 1 de l‘étude) à propager sur le littoral, à terre pour travailler sur la vulnérabilité des territoires bretons. Difficultés pour probabiliser de tels événements pour améliorer les statistiques d’évaluation des extrêmes => nouvelles méthodologies à développer. Communications des résultats. Remerciements : L’équipe-projet remercie la DREAL et la Région Bretagne qui soutiennent financièrement le projet et sont fortement impliquées dans son pilotage opérationnel.

Exemple tempête Dirk rejouée le 3 janvier 2014 SITE PHMA (coef 120) SHOM SURCPM HTOT_X MAREEX   (CM) Cherbourg 715 54 746 692 Mont St_Michel 1486 74 1484 1410 St_Malo 1355 56 1354 1298 Le Légué Bouée 1266 41 1252 1211 Morlaix 982 61 1011 950 Roscoff 980 63 1016 953 Le_Conquet 769 809 Brest 793 95 863 768 Douarnenez 745 79 799 720 Audierne 593 69 639 570 Concarneau 574 78 636 558 Lorient Port 579 640 561 Le_Crouesty 610 90 683 St-Nazaire_St_B 659 92 717 625 Les_Sables_d_Ol 58 626 568 modèle modèle Pour le port de Brest, la PHMA est dépassée de plus de 70 cm pour quelques tempêtes rejouées. Résultats sur les surcotes assez homogènes en Atlantique et comparables à celles en cas réels.

Résultats 1896 Tempête du 4-6 décembre 1896 - Cmarée=95 le 04.12.96 à 7h le 05.12.96 à 7h 950 Tempête du 4-6 décembre 1896 - Cmarée=95 Registres 1/4h - Archives SHOM Source : http://www.meteo-paris.com/chronique Le Havre Dégâts relatés: Île de sein : « raz de marée » Île Tudy : inondations maisons + digue emportée sur 60m Guilvinec: digue détruite Camaret : dégâts matériels port Olonne : digue endommagée, + 4 bateaux de pêcheurs disparus. Arcachon : sémaphore de la pointe sud détruit Brest St Malo St Nazaire pour 7 marégraphes Fort Boyard Rochefort Socoa Journées REFMAR 2013: C.Daubord, G. Jan, G. André, V. Goirand 10

Atmosphère: 3,4 décembre 1896 Très probablement la tempête la plus creuse connue 950 hPa traversant la Bretagne - la tourelle de la plate, balise située à l’est du Raz de Sein, a été complètement détruite malgré ses 3 mètres de diamètre ; - dans la même zone, les vitres du Phare de la Vieille, ont été brisées par une déferlante. Ces vitres étaient pourtant à 34 mètres de hauteur ; - le sémaphore de Penmarc’h a été inondé et l’eau a pénétré à 3 km à l’intérieur des terres à ce niveau ; - à Lorient, les quais ont été immergés sous 1 mètre d’eau ; -la digue de Concarneau a été brisée Trajectoire atypique Données en mm mercure : 950 hPa passant sur Brest Données de vent disponibles Phénomène sans doute d’intensité et de trajectoire hors du commun (réanalyses NCAR pas assez fine)

Perspectives du projet Vimers 1 Des perspectives récentes pour les tempêtes de 1940/1944 (trouvaille de données horaires de sémaphores inventoriée). Simulations réalisées au large et en côtier (volet 1 de l‘étude) à propager sur le littoral, à terre pour travailler sur la vulnérabilité des territoires bretons. Difficultés pour probabiliser de tels événements pour améliorer les statistiques d’évaluation des extrêmes => nouvelles méthodologies à développer. Communications des résultats. Remerciements : L’équipe-projet remercie la DREAL et la Région Bretagne qui soutiennent financièrement le projet et sont fortement impliquées dans son pilotage opérationnel.