Voici de nouveau l’automne et son cortège de douce nostalgie. L’été avait à peine apprivoisé les grandes herbes que déjà elles sont toutes rouillées.

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
Dès que l’aube dépose Dès que l'aube dépose Ses perles sur les fleurs,
Advertisements

Tout comme un gros flocon de neige…
Un petit moment de vrai bonheur…par Dédé-Francis
présente Entendez-vous la symphonie des eaux vives qui se précipitent sur les rochers en cascades, arrachant au passage les mousses et les fougères?
Chantons… malgré tout !.
présente Entendez-vous la symphonie des eaux vives qui se précipitent sur les rochers en cascades, arrachant au passage les mousses et les fougères?
PROMENADE EN PEINTURE La forêt de LYONS Au travers de mes tableaux
Le vent dans tes cheveux blonds Le soleil à l'horizon Quelques mots d'une chanson Que c'est beau, c'est beau la vie.
Tendre-Soleil présente
L'étang d'automne Poème de Liliane Codant.
Chaque jour pluvieux laisse un éclat spécial :
Mon pays c’est le Nord Paroles et musique Jean-François Battez
Tout spécialement pour vous… Mes amis(es)
HOMMAGE A JACQUES PREVERT
LA FLUTE DE PAN.
La vie profonde Être dans la nature Ainsi q’un arbre humain, Étendre ses désirs Comme un profond feuillage, Et sentir, par la nuit Paisible et par l’orage,
Ecrit par : Michèle R. Son site: Le refuge de MichèleLe refuge de Michèle.
Avancement automatique
Cliquez pour débuter Un homme avait au bout de sa terre un érable magnifique. Cet homme venait de la ville et il ne connaissait rien aux arbres.
RÊVERIES DEVANT LES COMPOSITIONS
Des Ciels Diaporama de Gi Merci Brigitte de croire encore en la vie,
D IEU CRÉE LA T ERRE Genèse 1:1-19. Au commencement, il n’y avait pas de grands arbres. Il n’y avait pas de fleurs, pas d’animaux, il n’y avait personne!
Cliquer dans le bas à la droite de chaque page
Fin octobre 2005 Imaginez…. Un bel automne qui nous gratifie de magnifiques couleurs Les rayons de soleil illuminent les forêts Avec des mélèzes qui se.
As-tu compté les innombrables feuillages de chacune des saisons? As-tu admiré leurs parures d'or et de feu à la fin de l'été? Mais qui donc leur.
Avec mes remerciements à Yves Duteil pour l'inspiration du scénario.
Viens ma mie! Viens voir! Les myosotis sont fleuris au sous-bois. Leur parfum parcourt toute la lande. C'est le printemps ma douce amie. Viens respirer.
Certaines personnes passent une vie entière à rechercher la perfection, mais elles ne la trouvent pas. Pourtant, la perfection existe. Elle est là,
Avancement automatique
CANTIQUE DE LA CRÉATION
Interprété par Marie Desrosiers (1982) Nous filons sur la neige blanche, En ce beau jour de dimanche;
Florimage présente.
L’automne saison de la pomme et des couleurs
Diaporamas Gloriette Debout face à ma fenêtre Je jette un dernier regard à mes fleurs préférées. Nous avons eu un été magnifique en tout Le soleil.
Diaporama de Gi J’aime les étangs, et j’habite Partout où l’eau se creuse un lit. Ma fleur d’un bleu pâle s’agite Au moindre coup de vent, au moindre.
L’hiver frappe à la porte, Les flocons de neige tourbillonnent dans le vent La nature semble morte Les arbres ont perdu toutes feuilles à présent.
Florimage présente.
Charles Baudelaire Chant d’automne
Maître Vivaldi Vous êtes chantre de la nature et des saisons, Toutes ont un charme qui séduit, une plus encore !
présente Il est formidable d'assister au retour fidèle des aubes enflammées, chassant les ombres de la nuit, et de revoir les êtres et les choses baigner.
Lamartine L’automne Par Nanou et Stan.
présente Un enfant habitait un appartement au trentième étage, tout près des nuages, avec ses parents. Du haut de l’immeuble, il ne voyait pas l’herbe.
Merci à Toi, qui que tu sois et quel que soit ton nom, que l'on nomme Créateur, pour cet éternel recommencement des jours et des nuits; pour les aubes.
Chaque automne la nature inonde les bois et les collines du petit village de Val David, dans les Laurentides, au nord de Montréal, d’un océan d’or.
J’entends marcher l’automne Quand le soleil s’éteint derrière les érables, Rutilant de couleurs sur le chemin de sables, Je vois, à pas de loup, l’automne.
Florimage présente.
Comme il fait bon… Je contemple rêveusement les fleurs qui dansent de joie dans la brise de l’été… Un généreux soleil inonde la nature, repeignant tout.
Mon pays c’est le Nord Paroles et musique Jean-François Battez
SYMPHONIE PHOTOS D’ AUTOMNE
présente Qu'elle est douce cette heure exquise qui fait charnière entre les clartés agonisantes du jour et les premières ombres timides des ténèbres.
présente L'hiver de mon pays boréal s'en est allé, tout doucement, sans brusquerie, un peu à la fois, chaque jour, laissant la place aux premières.
Du fond des ténèbres de ces longues nuits ternes de froidure hivernale, je t'attendais, bienheureux printemps, qui fait revivre les coeurs glacés.
présente Il était une fois un enfant, deux enfants, dix enfants, des milliers d’enfants, qui faute de champs et de prés fleuris, devaient passer toute.
Lilymage présente.
Je ne peux regarder l’immensité des cieux, sonder les espaces infinis des galaxies, essayer de comprendre la mécanique céleste ou suivre la course.
présente Nérée Beauchemin Poète québécois ( ) Extrait du recueil : Les floraisons matutinales Dédié par le poète à son ami William Parker.
_ ______ ___ ______ __ ______
présente Stances à l'automne du poète québécois Louis-Honoré Fréchette (1839 – 1908)
Un arc-en-ciel très spécial pour toi ! Chaque jour pluvieux laisse un éclat spécial : un arc-en-ciel !
présente Autrefois, aussi loin que mes souvenirs puissent remonter dans le temps, je me rappelle qu’il y avait quelque part, dans un vaste pays dont.
présente As-tu pris le temps, ce matin, au soleil naissant, de respirer les parfums fraîchement éclos des bruines de la nuit?
Si certains voient la vie en rose, d’autres sont constamment dans les bleus. Ici je ne parle pas de ceux qui deviennent rouges de colère ou qui affichent.
Que dirais-je à l’automne qui vient Avec ses manteaux brodés de pourpre, Ses matins encore pleins de sommeil Et sa froidure qui agonise mon jardin.
Les saisons de l’année Шанина Александра 4а класс 282 школа Санкт-Петербург год Учитель французского языка Краснова Л.М.
Vive la Nature!.
Voici le temps des feuilles d’or
Texte du poète québécois Albert Lozeau (1878 – 1924)
Regarde ma mie, les grandes fougères sont comme nous Regarde ma mie, les grandes fougères sont comme nous. Elles penchent déjà la tête...
C’est l’heure exquise et matinale Que rougit un soleil soudain C’est l’heure exquise et matinale Que rougit un soleil soudain. A travers la brume.
Bel Automne Diaporama de Gi.
Transcription de la présentation:

Voici de nouveau l’automne et son cortège de douce nostalgie. L’été avait à peine apprivoisé les grandes herbes que déjà elles sont toutes rouillées et couleur de cuivre. Les champs résistent encore aux grandes froidures, mais pour un temps seulement... La nature se pare de beauté et de belles couleurs pour entrer doucement dans l’agonie de l’hiver.

Et pourtant, j’aime l’automne...

Dans les sous-bois les érables sont brocardés d’or et d’argent. Toute la forêt est en feu. Le poète recueille du ciel assombri un soleil fugace aux filaments de sang. Bientôt il sera voilé par la course furibonde des nuages de grisaille. L’automne n’est que beauté éphémère...

Et pourtant, j’aime l’automne...

Les aubes blafardes n’en finissent plus de grelotter. La vent arrache, les unes après les autres, toutes les feuilles des arbres, même celles dont les pédoncules semblent soudés aux branches. C’est le grand dépouillement avant la mise au tombeau de l’hiver.

Et pourtant, j’aime l’automne...

On vit à l’envers du ciel dans un brasier de couleurs sans cesse en mouvement. On guette la trouée de la nue dans l’espoir d’y voir surgir soudainement un pan de lumière solaire. C’est un jeu de cache-cache des ombres et de la lumière...

Et pourtant, j’aime l’automne...

Tout ce qui vit et respire est dans la mouvance irréversible de la froidure prochaine. Les ombres se sont couchées dans les eaux des étangs. Tout devient éphémère. L’automne est l’antichambre de l’hiver et toute la nature s’y résigne...

Et pourtant, j’aime l’automne...

L’automne s’est emparé des végétaux pour les jeter dans le grand brasier de couleurs. Il a avivé l’incarnat des bruyères et poli l’or des tilleuls. Il a jeté quelques taches d’encre violette sur le pochoir de l’aube. Les arbres font, contre le ciel assombri, des repères de cuivre et d’or. Les feuillages de la nuit qui monte sont troués de feux.

Et pourtant, j’aime l’automne...

Et pourtant, oui, elle est belle cette grisaille automnale. Il est magnifique ce brasier des feuillages. Il est grandiose ce ballet incessant des feuilles qui tombent en tourbillonnant...

Tumbleweed - J.Arkinson - Synthétiseur Création Florian Bernard Tous droits réservés – 2004