Choix énergétiques, environnement et santé globale CHANGER ! : Boutard Armel Danger Opportunité
Répondre aux besoins ? deux approches développement de nouvelles ressources (mondialisation) valorisation de la densité (puissance) énergétique loi du marché: privilégie le court terme subventions au «lobby» énergétique fuite en avant dans la nécessité du court terme adoption de politiques de réduction de la consommation: responsabilisation, contraintes éducation du consommateur: «économies» subventions à l’innovation de technologies «efficaces» subventions à la recherche scientifique Gestion de l’offre Gestion de la demande: la maîtrise de l’énergie Une nécessité
Les nouveaux «gisements» énergétiques 1. Énergies renouvelables solaire (dont hydroélectricité) éolienne géothermique de la mer (chaleur, vague, marée, etc.) biomasse (plantations marines et terrestres) 2. Valorisation des énergies «résiduelles» (eaux usées, résidus solides et de biomasse) 3. Réduction des besoins par les économies d ’énergie Hydrogène
Puissance solaire (W/m²) Heure du jour À Montréal Janvier Juillet Décembre Juillet Puissance à midi Limite du Confort thermique L ’énergie solaire: un faux ami ?
L ’énergie éolienne: l ’énergie «québécoise» Vitesse du vent (m/s) Nombre d ’heures Cas des îles de la Madeleine, puissance annuelle pour une vitesse du vent donnée (total de près de 8400 heures de vent) Puissance (W/m²) Zone optimale d ’une éolienne Mois de l ’année juillet décembre janvier Stockage?
L ’énergie géothermique: l ’énergie «oubliée» 9°C 8°C 7°C 5°C 4°C 7°C Gradient naturel sous 20 m de sol: 1°C/30m Il faudrait donc forer jusqu ’à 4,5 km pour atteindre des températures de l ’ordre de 150°C, ce qui est irréaliste. De plus, Il faut utiliser la technique du doublet géothermique de façon à retourner les eaux souvent corrosives Le coût des forages serait prohibitif, voilà pourquoi il faut profiter des affleurements «géothermiques» Les plus grands «gisements» de calories sont ceux de «basses» températures: nappes phréatiques, lacs et des rivières eaux usées des usines d ’épuration fluide de capteurs solaires etc. Ces sources de chaleur ne peuvent être utilisées que par une technologie de valorisation adaptée aux conditions locales. Les isothermes des eaux souterraines au Québec Pas de problème de stockage !
L ’Hydroélectricité Ça se discute ! Une concertation dans le cadre de l ’approche du «bassin versant» une vision continentale? exportation d’énergie électrique valorisation par la production d’hydrogène amélioration de la qualité de l’air revenus des mini aux méga-centrales ?
L ’Hydrogène, fioul «fuel» du futur Une ressource «renouvelable» H2OH2O H2OH2O H2H2 ½O 2 NO x Une ressource énergétique d’appoint abondante, nécessaire à la production d ’hydrogène Des contraintes Des modes de distribution et de stockage La sécurité (le syndrome du zeppelin -grand ballon dirigeable) L’automobiliste : autonomie (km, km/h) entre deux «pleins» Le coût Une production de m³ en 2003, 95% par les raffineurs (désulfuration)
Le nucléaire la valorisation de grandes réserves d’uranium (Australie, Kasakhstan, Canada) l’amélioration de la qualité de l’air le bouclier canadien, un «cimetière» mondial des résidus nucléaires des régions de sous développement économique offrant des sites propices pour les centrales: Abitibi, Gaspésie et Côte Nord le savoir faire (expertise) une nation pacifique La production d’hydrogène Pour la terre entière Ça se discute !
Congés de la construction Une première proposition ? (Montréal) réponse:plus de jours fériés! Comment réduire la consommation d’énergie ?
Rôle de l’intervenant en ERE-FRE, modifier la perception liée au changement Provoquer le changement des comportements et des attitudes: des individus des élus et des dirigeants d’entreprises 2. équité dans le partage des biens et services 1. réduction de la consommation et de la pollution 1. d’abord perçu comme un «danger» 2. Le changement doit être une opportunité d’amélioration
Les «mamelles» du changement Incitation Éducation Coercition l’action souhaitée par les militants environnementaux l’action souhaitée par les élus l’action qui, a priori, rassemble
: début du programme d’inspection d’Env. Can. La variation des rejets toxiques de produits de décoloration de l’aubier de 1983 à 1998 (Colombie Britannique) : programme volontaire d’auto-inspection 1989 : inspections d’Env. Can. plus fréquentes 1991 : actions combinées des deux paliers de gouvernements L’incitation a des limites!
Les outils de coercition 1. législation 2. tarification Buts: assurer le financement global des actions établir une structure des coûts proactive promouvoir les nécessités du changement selon les objectifs choisis 3. appartenance Une coercition «douce», qui fait appel à l’affectif (syndrome du «Petit Prince»)
Parce qu’un autre monde est possible
Le consommateur ? : la quête de la satisfaction Disponibilité des ressources et des services là où est le besoin concordance de lieu instantanément concordance de temps sous la forme désirée concordance à l’usage en quantité suffisante concordance aux besoins Facilité d’utilisation simple, fiable, encombrement minimum facilité de stockage pour de grandes durées Coût modique Inoffensif pour la santé du consommateur le syndrome du «Pas dans ma cour» Facteurs des impacts environnementaux de l ’énergie
La boîte à outils des actions environnementales La démarche des (5)R V E(2) Réduire RéparerRéemployer Récupérer RecyclerValoriser Éliminer les risques Techniques (Innovation): efficacité, adaptabilité, valorisation de particularités locales Sciences études des processus, interrelations impacts Sociétés changements de comportements d’attitudes de valeurs Éduquer en amont: les ressources en aval: la pollution
Maîtrise des besoins RVE + La boîte à outils des actions environnementales Gestion de la demande EfficacitéÉconomies Technologies appropriées au milieu et valorisation d’alternatives Autonomie Changements d ’attitudes Sciences et Innovations technologiques Éducation: mieux (et moins) consommer pour une satisfaction optimale Formation: faire plus avec moins
Les éléments d ’une stratégie québécoise du virage aux énergies «renouvelables» Réduction de la consommation individuelle, commerciale et industrielle Décentralisation du processus d’élaboration des choix énergétiques interdépendance des réseaux de production et de distribution réduction des impacts environnementaux aux échelles locale, nationale et continentale valorisation des ressources renouvelables locales vers l’autonomie régionale économies efficacité énergétique Pour un développement communautaire de l’énergie Louis-Gilles Francoeur, Le Devoir 27/03/05, p. A-3