Vers une remise en cause de l’indépendance de la BCE ?
Introduction 1972 : Création du serpent monétaire européen. Historique 1972 : Création du serpent monétaire européen. 1979 : Création du système monétaire européen (S.M.E). 1992 : Signature du traité de Maastricht. 1998 : Création de la banque centrale européenne (B.C.E). 1999/2002 : Mise en application de l’euro aux entreprises / au public
Plan I- Présentation générale de la BCE I- 1. Son statut I- 2. Son rôle II – La remise en cause de son indépendance II- 1. Les principales critiques II- 2. Contexte politique défavorable III – Un débat controversé III- 1. La responsabilité de la BCE remise en question III- 2. [Une institution solidement ancrée]
Le statut de la BCE Président : Jean-Claude Trichet Localisation : Francfort La BCE est l'organe de décision de l’Eurosystème et du Système européen de banques centrales Définition par le traité de Maastricht – Article 107 : Indépendance : Institutionnelle Personnelle Fonctionnelle Financière
Le statut de la BCE Pourquoi l’indépendance ? Article 108 Assurer la crédibilité de la BCE Éviter que les États n’en profitent pour satisfaire des intérêts personnels
Le rôle de la BCE Objectif principal : Stabilité des prix Taux d’inflation < 2% Apporter son soutien aux économies générales de l’Union Européenne. Maintenir les taux d’intérêt au plus bas Contrôle de la politique de change. Effets positifs : Diminuer les taux d’intérêt Fin des primes de risque Baisse des incertitudes des variations de prix Disparition des effets de l’inflation sur la répartition des revenus entre créanciers et débiteurs
Les principales critiques contre l’indépendance de la BCE Euro trop fort Baisse compétitivité des entreprises Baisse des exportations Délocalisations Problème de priorités : inflation privilégiée sur la croissance économique et l’emploi ≠ de la Fed Exemples : 2004 - OCDE 2007 - Crise des « subprimes »
Contexte politique défavorable Référendum de 2004 Indépendance de la BCE réaffirmée Incitation au vote « non » Coût social trop élevé L.H Ngoc Arguments de personnalités politiques S. Royal « Ce n’est plus M.Trichet de décider de l’avenir de nos économies, c’est aux dirigeants démocratiquement élus » L. Fabius « Politique monétaire trop restrictive » Les syndicats – J.-C. Mailly reproche à la BCE de privilégier l’inflation E. Woerth BCE refuse d’agir sur les taux
Contexte politique défavorable N. Sarkozy Euro trop fort Sommet des chefs de l’Etat Gouvernement économique de l’Europe
La responsabilité de la BCE remise en question R. Defossez : approuve la stratégie de la BCE => BCE/Fed : pas les mêmes objectifs
La responsabilité de la BCE remise en question - L. Delmas : - Inflation privilégiée : Taux d’intérêt trop bas bulles augmentation de l’inflation Croissance/emploi : augmentation de l’emploi/croissance depuis la création de la BCE Euro trop fort : Pas nécessairement responsable de la balance déficitaire [p.19]
Entre éloge et blâme A. Merkel propos de N. Sarkozy F. Bayrou BCE : rempart contre diverses crises économiques
Conclusion - Indépendance de la BCE effectivement remise en cause diverses arguments pour une plus grande influence des politiques nationales sur les décisions de la BCE Selon L.Delmas : Politiques nationales ne doivent pas mettre tous les problèmes sur le dos de la BCE : Améliorer compétitivité Améliorer gestion du change Diminuer charges fiscales/ sociales