Le marché mondial des céréales Corrigé du TD Capoeira e Samba do Brasil Le marché mondial des céréales Corrigé du TD
Q – 1 : Expliquez les expressions suivantes (4ème alinéa – 4ème ligne) - Anticipations à la hausse Afin d’obtenir un bien avant une hausse de prix qu’il anticipe, le négociant de céréales augmente exagérément ses achats et contribue ainsi à augmenter le niveau des prix sur le marché. Un nombre significatif de demandeurs peut ainsi générer une inflation qui, à l’origine, ne se justifiait pas. Le négociant peut ensuite revendre à un prix plus élevé ses produits. - Il peut craindre par ailleurs une pénurie de biens. Il anticipe ses achats afin de constituer ou reconstituer ses stocks.
Question 1 (fin) Q – 2 : Expliquer le mécanisme paradoxal (?) décrit dans la première phrase. - Restriction à l’exportation de céréales. Un pays tient le même raisonnement qu’un acheteur particulier. Il possède, en plus, le droit de réguler les exportations des biens qui doivent alimenter le marché national. Le marché mondial continue de se désorganiser. Quelques grandes sociétés de négoce américaines dominent le marché des céréales. Elles déterminent grâce à leur puissance financière les cours mondiaux. De plus, les pays du Nord font partie des pays producteurs et exportateurs de céréales les plus puissants et des pays consommateurs les plus influents. Ils déterminent donc également les cours et les quantités vendues sur le marché international.
Question 2 (fin) La baisse de la demande mondiale (croissance économique qui ralentit, amélioration des productions locales, etc.) fait chuter les cours mondiaux. Mais, dans le même temps, la hausse des prix alimentaires inclut la hausse des prix des céréales encouragée par les sociétés de négoce qui ne tiennent pas à voir diminuer leurs profits. Le marché est donc dominé par les distributeurs qui ne jouent aucun rôle de répartition équitable du revenu agricole.
la maîtrise quasi-totale ? Q – 3 : Que propose la Banque Mondiale pour « rétablir la confiance dans le marché… » ? Quelles en sont les limites ? Le marché des céréales, comme les marchés de l’énergie, des matières premières, financiers et monétaires, pose la question de la régulation et donc d’une intervention publique. Un mécanisme de régulation juste permettrait, selon la Banque mondiale, de « rétablir la confiance » sans laquelle aucun marché ne peut fonctionner. Mais quelle forme d’ intervention publique pour une régulation efficace ? Avec quels intervenants ? Quel pouvoir ? La gestion des stocks de lait et de beurre mise en place par l’Europe constitue-t-elle une source d’inspiration crédible ? Les opérateurs privés accepteraient-ils une « ingérence » publique dans un marché dont ils possèdent la maîtrise quasi-totale ?