Les Vanités
Histoire des Vanités Genre particulier de nature morte, à implication philosophique Très répandues à l’époque baroque, en particulier en Hollande, ou les Vanités commencent à se développer aux alentours de 1620.
Représentation d’une Vanité en peinture Les objets représentés dans une Vanité symbolisent : les richesses de la nature les activités humaines (musique, sports, lecture…) le triomphe de la Mort (le plus souvent grâce au crâne humain)
Quelques Vanités et explications
Vanité, Philippe de Champaigne, 1644 La fleur = la vie éphémère Le crâne = la mort Le sablier = le temps qui passe
Vanité, Jacob Marrel, 1637 Les richesses de la natures : les fleurs Les activités humaines : la musique (avec le violon), la lecture (avec le livre ouvert et les livres fermés au dernier plan), l’écriture (avec la plume et l’encrier au premier plan) La Mort : le crâne humain au dernier plan, derrière le violon
Les Ambassadeurs, Hans Holbein, 1533 Double portrait Une des plus spectaculaires anamorphoses de l’histoire de la peinture : ce que l’on croit distinguer comme un os de seiche au premier plan se révèle, depuis un point de vue oblique, un crâne humain, caractéristique de la Vanité. Les personnages sont accoudés sur une étagère garnies d’objets se rattachant au « quadrivium », les quatre sciences mathématiques, soit l’arithmétique, la géométrie, la musique et l’astronomie.
For the love of God, Damien Hirst, 2007 Crâne humain serti de 8601 diamants. L’artiste veut ici montrer que malgré tout l’argent qu’un individu pourra récolter, il n’échappera pas à la mort. En faisant cette œuvre, Damien Hirst voulait répondre à la question « Qu’est-ce que l’on peut opposer à la mort ? »