La gestion de la suspicion Formation « plans d’intervention sanitaire d’urgence »
Gestion de la suspicion 1. Organiser la gestion de la suspicion au sein de la DDecPP pour une maîtrise du virus sur le territoire 2. Organiser la gestion de la suspicion sur l'exploitation suspecte
1. Organiser la gestion de la suspicion au sein de la DDecPP Tenue du briefing interne à la DDecPP pour : Informer l'ensemble des agents Mobiliser les différentes équipes Donner des consignes, répartir les tâches Mettre en place un chrono Préparer l'intervention des équipes Briefing avant départ des équipes sur le terrain pour s'assurer de l'efficacité des outils de communication crise Rôle essentiel du pilotage dans l'organisation de la crise au sein de la DDecPP
Organiser la gestion de la suspicion au sein de la DDecPP (2/4) Communiquer vers les partenaires institutionnels : Préfet du département DGAL : la Mission des Urgences Sanitaires (MUS) alertes.dgal@agriculture.gouv.fr doublé par appel téléphonique DRAAF - SRAL (et DRAAF de zone) DDecPP limitrophes et les autres le cas échéant Si suspicion IAHP : ARS Communiquer vers les autres partenaires : Laboratoire destinataire des futurs prélèvements L'agence régionale de santé le cas échéant (zoonose)... La communication vers l'extérieur (sensibilisation du public) est gérée par la préfecture du département
Organiser la gestion de la suspicion au sein de la DDecPP (3/4) Actions et préparation de l'équipe administrative 1/ préparation pour l’équipe terrain Préparation matériel et documents à charger dans le véhicule Rédaction APMS Tenue du chrono Données pour l’enquête épidémiologique : Historique de l'exploitation Carte satellite Elevages voisins ...
Organiser la gestion de la suspicion au sein de la DDecPP (4/4) Actions et préparation de l'équipe administrative 2/ Anticipation de la confirmation éventuelle d’infection (foyer) Délimitation des zonages (SIG / MAPSIGAL) Recensement effectifs animaux des zones, vétérinaires Recensement des établissements à risque Mesures exportation (TRACES) Préparation abattage et désinfection .
2. Organiser la gestion de la suspicion au sein de l'exploitation suspecte Mettre en œuvre les mesures de bio sécurité Réaliser les prélèvements Transporter les prélèvements au laboratoire Réaliser l’enquête épidémiologique
Organiser la gestion de la suspicion au sein de l'exploitation suspecte (1/6) Mettre en œuvre les mesures de bio sécurité Biosécurité = mesures prises pour minimiser : - le risque d’introduction d’agents pathogènes dans des unités de production individuelles (bio-exclusion) - le risque de sa transmission à l’extérieur (bio-confinement) et de sa propagation ultérieure
Organiser la gestion de la suspicion au sein de l'exploitation suspecte (2/6) délimitation des zones susceptibles d’être contaminées, matérialisation des interdiction d'accès, EPI (déshabillage en sortie de zone) explication de l'APMS et consignes à l'éleveur désinfection de ce qui sort de l’exploitation
Pédiluve P : Equipe première intervention (DDecPP) Rotoluve D : Equipe désinfection (GDS) Zone habillage propre Barrière sanitaire Zone décontamination P
Organiser la gestion de la suspicion au sein de l'exploitation suspecte (4/6) Réaliser les prélèvements Réalisation des prélèvements pour confirmer ou infirmer la suspicion Renseignement des commémoratifs Conditionnement des prélèvements Ces actions peuvent être mises en œuvre par le vétérinaire de l'exploitation avec aide des agents de la DDecPP
Transport du prélèvement Organiser la gestion de la suspicion au sein de l'exploitation suspecte (5/6) Transport du prélèvement Désinfection des prélèvements Course contre la montre (possibilité de faire appel à un transporteur express) Sécurisation du transfert (Possibilité de faire appel à la gendarmerie) Transfert vers les laboratoires de référence pour les épizooties majeurs : Ploufragan (Porcs, Volailles) Maison Alfort (Fièvre aphteuse)
Réaliser l’enquête épidémiologique Organiser la gestion de la suspicion au sein de l'exploitation suspecte (6/6) Réaliser l’enquête épidémiologique Recensement des animaux Enquête voisinage Organisation de l’exploitation (aménagement des postes de travail ? fonctionnement ?) Enquête amont et enquête aval La détermination de l'ancienneté conditionne l'étendue dans le temps de l'enquête épidémiologique
3. Aboutissement de la phase suspicion Levée de l’APMS (suspicion infirmée) ou APDI (foyer) Contexte épidémiologique favorable en France : la confirmation sera toujours faite par le laboratoire de référence Durée 12 – 24h maximum (..parfois + dans le cas des pestes aviaires) Contexte épidémiologique défavorable en France : possibilité d’abattage préventif (foyer) sans attendre les résultats d’analyse
Merci de votre attention