La gestion de la suspicion

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
face aux risques majeurs
Advertisements

Le rôle du responsable de salle et du terrain
Information Préventive et gestion de crise
MAISON DE SANTE PLURIDISCIPLINAIRE CUSSAC
LES COMMUNES ET LA SANTÉ ENVIRONNEMENTALE
Le rôle de l’élevage pour les pays ACP : défis et opportunités futurs
CONTRÔLE DES FOYERS DINFLUENZA AVIAIRE HAUTEMENT PATHOGENE A/H5N1 AU BENIN Dr. Christophe MONSIA Directeur de lÉlevage.
NEFTIS Michel SILLAND – – CONSULTING Plan de Continuité en cas de Pandémie NEFTIS aide les entreprises à mettre en place.
Introduction à la maladie à rotavirus et au vaccin antirotavirus
Introduction à la maladie à rotavirus et au vaccin antirotavirus
Rappel du contexte des États généraux du sanitaire
Etats Généraux du Sanitaire Groupe 2- Outils, Méthodes, Stratégies
Groupement de Défense Sanitaire Etats généraux du sanitaire.
Témoignage sur la gestion dun cas dINFLUENZA AVIAIRE Février 2009 D Boisseleau DDPP 85.
La Plateforme de surveillance épidémiologique en santé animale a 1 an Premières actions et perspectives Didier Calavas – Alexandre Fediaevsky Cournon dAuvergne.
Finalités et objectif de la sous-épreuve
Organisation des SAMU.
Réunion de lancement de Projet
Organisation de chantier
Aline HOUDARD (IDESP) - ARS de Picardie
Ville de Saint-Eustache Organisation municipale de la sécurité civile
PPMS Plan Particulier de Mise en Sureté.
Pause-café.
Missions des Services Départementaux d’Incendie et de Secours
Le diagnostic de vulnérabilité : un outil mobilisable
L’ELABORATION DES FICHES DE POSTE
Appel à projets de recherche Prévention primaire Co-organisateurs : Institut de Recherche en Santé Publique (IReSP) Institut National du Cancer (INCa)
AU BILAN RAPIDITÉ D’ENVOIS IDENTIFICATION ET FICHE DE RENSEIGNEMENT
Etapes vers la Certification - Préparation de groupe –
MISE A JOUR SUR LEPIDEMIE DE FIEVRE HEMORRAGIQUE A VIRUS DEBOLA EN GUINEE ET AU LIBERIA Réunion du Cluster Santé du 29 avril 2014.
Fiche de Poste RTR.
Fonction Référent Qualité Laboratoire (1/2)
Prévention du tabagisme à l’hôpital
NOUVELLE GOUVERNANCE SANITAIRE ANIMALE et VEGETALE
Le rôle du délégué FC. VALLEE DE LA GRESSE.
Séminaire des Référents Territoriaux 18 mai 2010
Baccalauréat Professionnel Hygiène Propreté Stérilisation
Données générales et conduite à tenir
Des dispositifs mobilisables pour réduire la vulnérabilité aux inondations (séquence 2) Rôle des collectivités.
Fièvre catarrhale ovine DDSV 09Aout 2008 Evolution des cas BTV1 Ariège.
Epreuve d’évaluation des compétences expérimentales.
RISQUES CHIMIQUES ET BIOLOGIQUES
F.I.A. S.P.P.2 CAD 1 20 novembre 2001.
Saving lives, changing minds. Saving lives Changing minds Saving Lives Changing minds Déjeuner d’informations de la presse sur l’épidémie.
Préparation de l’enquête
PREPARATION PANDEMIE DE L’ALIMENTATION DIRECTION GENERALE DE L’ALIMENTATION 15 octobre 2009.
DEMARCHE D’EVALUATION DES RISQUES PROFESSIONNELS ET DOCUMENT UNIQUE
Réseaux d’épidémiosurveillance : mécanismes et outils de fonctionnement F. Coroller, F. Goutard Unité d’ épidémiologie et écologie des maladies animales.
Présentation du Baccalauréat Professionnel
PARCOURS INDIVIDUALISE DE FORMATION. LA CIRCULAIRE PREMIER MINISTRE DU 7 JUILLET Pose les contours d'une nouvelle organisation de l'État territorial.
Mise en œuvre d’une action thématique à l’échelle régionale Marie-Claude MAILLARD MIRTMO DRTEFP Quimper Guy COLIN ST en CORNOUAILLE Quimper SMSTO – Brest.
Outre-mer Le plan séisme Antilles: des enseignements
CONSEIL f Indépendance Efficience Partage Mettez en œuvre un plan de prévention des risques sécuritaires et sanitaires pertinent au sein de votre entreprise.
Atelier n°1 Harmonisation de l’approche des normes d’analyses d’eau à développer, entre le respect des normes internationales et l’efficacité terrain.
Contexte réglementaire
RECHERCHE DES CONTACTS Institut National d’Hygiène Publique 1 Atelier de formation des formateurs sur la maladie à virus Ebola 10 Mars 2015.
Formation « plans d’intervention sanitaire d’urgence »
Les plans d’intervention sanitaire d’urgence en santé animale
La Permanence d’Accès aux Soins de Santé: Un projet /Trois phases
Centre hospitalier du sud gironde Ré-organisation de la Permanence d’Accès aux Soins de Santé ch sud gironde le
Interventions basse tension
RÔLE DE L’EQUIPE D’INVESTIGATION RAPIDE MVE
Structure de la formation La sécurité et un travail de bonne qualité Module 1 : Connaissance sur la Maladie à Virus Ebola Le soutien de la communauté.
Direction des lycées – SIEL - UTIL 20/06/2011 Maintenance informatique des lycées Réorganisation EMIP 2011/2012.
ALTER EGO CREATION ST CYR SUR LOIRE 1 Plan Gouvernemental de prévention et de lutte contre une « Pandémie grippale » Rencontre des Professionnels.
Coopération Technique Belge Audit interne à la CTB : présentation.
LE PROJET STRATÉGIQUE UN PROJET STRATÉGIQUE. POUR PERMETTRE A CHACUN DE… Donner du sens à l’action Partager une vision commune Se mobiliser.
Séquence C2: Missions de l’équipe d’intervention Version actualisée le 29 / 08 / 11 A la fin de la séquence, les stagiaires seront capables individuellement.
LAVE TORRENTIELLE DU DURNAND Frédéric Héritier Courmayeur, 8 septembre 2011.
Officier Instructions par fonction EMRIC. Sommaire Généralités Indications d’intervention Alerte Réception des secours Intervention Informations Fin de.
Transcription de la présentation:

La gestion de la suspicion Formation « plans d’intervention sanitaire d’urgence »

Gestion de la suspicion 1. Organiser la gestion de la suspicion au sein de la DDecPP pour une maîtrise du virus sur le territoire 2. Organiser la gestion de la suspicion sur l'exploitation suspecte

1. Organiser la gestion de la suspicion au sein de la DDecPP Tenue du briefing interne à la DDecPP pour : Informer l'ensemble des agents Mobiliser les différentes équipes Donner des consignes, répartir les tâches Mettre en place un chrono Préparer l'intervention des équipes Briefing avant départ des équipes sur le terrain pour s'assurer de l'efficacité des outils de communication crise Rôle essentiel du pilotage dans l'organisation de la crise au sein de la DDecPP

Organiser la gestion de la suspicion au sein de la DDecPP (2/4) Communiquer vers les partenaires institutionnels : Préfet du département DGAL : la Mission des Urgences Sanitaires (MUS) alertes.dgal@agriculture.gouv.fr doublé par appel téléphonique DRAAF - SRAL (et DRAAF de zone) DDecPP limitrophes et les autres le cas échéant Si suspicion IAHP : ARS Communiquer vers les autres partenaires : Laboratoire destinataire des futurs prélèvements L'agence régionale de santé le cas échéant (zoonose)... La communication vers l'extérieur (sensibilisation du public) est gérée par la préfecture du département

Organiser la gestion de la suspicion au sein de la DDecPP (3/4) Actions et préparation de l'équipe administrative 1/ préparation pour l’équipe terrain Préparation matériel et documents à charger dans le véhicule Rédaction APMS Tenue du chrono Données pour l’enquête épidémiologique : Historique de l'exploitation Carte satellite Elevages voisins ...

Organiser la gestion de la suspicion au sein de la DDecPP (4/4) Actions et préparation de l'équipe administrative 2/ Anticipation de la confirmation éventuelle d’infection (foyer) Délimitation des zonages (SIG / MAPSIGAL) Recensement effectifs animaux des zones, vétérinaires Recensement des établissements à risque Mesures exportation (TRACES) Préparation abattage et désinfection .

2. Organiser la gestion de la suspicion au sein de l'exploitation suspecte Mettre en œuvre les mesures de bio sécurité Réaliser les prélèvements Transporter les prélèvements au laboratoire Réaliser l’enquête épidémiologique

Organiser la gestion de la suspicion au sein de l'exploitation suspecte (1/6) Mettre en œuvre les mesures de bio sécurité Biosécurité = mesures prises pour minimiser : - le risque d’introduction d’agents pathogènes dans des unités de production individuelles (bio-exclusion) - le risque de sa transmission à l’extérieur (bio-confinement) et de sa propagation ultérieure

Organiser la gestion de la suspicion au sein de l'exploitation suspecte (2/6) délimitation des zones susceptibles d’être contaminées, matérialisation des interdiction d'accès, EPI (déshabillage en sortie de zone) explication de l'APMS et consignes à l'éleveur désinfection de ce qui sort de l’exploitation

Pédiluve P : Equipe première intervention (DDecPP) Rotoluve D : Equipe désinfection (GDS) Zone habillage propre Barrière sanitaire Zone décontamination P

Organiser la gestion de la suspicion au sein de l'exploitation suspecte (4/6) Réaliser les prélèvements Réalisation des prélèvements pour confirmer ou infirmer la suspicion Renseignement des commémoratifs Conditionnement des prélèvements Ces actions peuvent être mises en œuvre par le vétérinaire de l'exploitation avec aide des agents de la DDecPP

Transport du prélèvement Organiser la gestion de la suspicion au sein de l'exploitation suspecte (5/6) Transport du prélèvement Désinfection des prélèvements Course contre la montre (possibilité de faire appel à un transporteur express) Sécurisation du transfert (Possibilité de faire appel à la gendarmerie) Transfert vers les laboratoires de référence pour les épizooties majeurs : Ploufragan (Porcs, Volailles) Maison Alfort (Fièvre aphteuse)

Réaliser l’enquête épidémiologique Organiser la gestion de la suspicion au sein de l'exploitation suspecte (6/6) Réaliser l’enquête épidémiologique Recensement des animaux Enquête voisinage Organisation de l’exploitation (aménagement des postes de travail ? fonctionnement ?) Enquête amont et enquête aval La détermination de l'ancienneté conditionne l'étendue dans le temps de l'enquête épidémiologique

3. Aboutissement de la phase suspicion Levée de l’APMS (suspicion infirmée) ou APDI (foyer) Contexte épidémiologique favorable en France : la confirmation sera toujours faite par le laboratoire de référence Durée 12 – 24h maximum (..parfois + dans le cas des pestes aviaires) Contexte épidémiologique défavorable en France : possibilité d’abattage préventif (foyer) sans attendre les résultats d’analyse

Merci de votre attention