Histoire des sourds. Histoire des sourds.

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Transcription de la présentation:

Histoire des sourds

La population d’aujourd’hui

Les chiffres nationaux Le ministère de la santé estime que : la surdité profonde représente 1.8 ‰ de la population globale La surdité sévère représente 0.6 % La surdité moyenne représente 2.10 % La surdité légère représente 3.72 %

Les chiffres nationaux Concernant la population française globale : le nombre d’habitants recensés en 2009 est de 63 543 715 soit 4 193 885 personnes déficientes auditives. 114 379 personnes ont une surdité profonde 381 262 personnes ont une surdité sévère 1 334 418 personnes ont une surdité moyenne 2 363 826 personnes ont une surdité légère

En Bourgogne Au regard du recensement de 2008, le nombre d’habitants est de 1 690 421 ainsi on peut estimer le nombre de personnes sourdes ou malentendantes à 111 568. 3 043 personnes ont une surdité profonde 10 143 personnes ont une surdité sévère 35 499 personnes ont une surdité moyenne 62 884 personnes ont une surdité légère

En Bourgogne Ainsi, nous pouvons estimer la population sourde ou malentendante scolarisée (2 - 18 ans) et active (19 – 60 ans) Population scolarisée (2 à 18 ans) : 630 personnes sourdes profondes 2 099 personnes sourdes sévères 7 345 personnes sourdes moyennes 13 011 personnes sourdes légères Population active (19 – 60 ans) : 1 654 personnes sourdes profondes 5 512 personnes sourdes sévères 19 294 personnes sourdes moyennes 34 177 personnes sourdes légères

Que savez-vous sur la surdité ?

L’oreille, un organe d’audition Surdité de transmission - surdité de perception

Surdités de transmission La baisse de l’audition est liée à une mauvaise transmission du son de l’oreille externe et / ou de l’oreille moyenne. L’oreille interne est intacte et perçoit une vibration sonore par voie osseuse. Les surdités de transmission sont caractérisées par une perte des sons graves Elles peuvent être traitées médicalement ou chirurgicalement.

Surdités de transmission Elles peuvent être provoquées par : Un bouchon de cérumen. Une malformation de l’oreille externe ou des osselets. Une otite moyenne aiguë. Une otite séro-muqueuse : inflammation de la trompe d’Eustache entraînant une rétention de liquide derrière le tympan. Une otite chronique : inflammation plus grave pouvant entraîner une perforation du tympan et parfois une destruction progressive de l’oreille.

Surdités de perception Elles affectent l’oreille interne, le nerf auditif ou l’aire cérébrale auditive. L’oreille externe et moyenne sont intactes et transmettent bien la vibration sonore de l’extérieur vers le liquide de l’oreille interne. Les sons aigus qui sont les plus mal perçus. Elles ne peuvent actuellement être traitées médicalement ou chirurgicalement.

Surdités de perception Les causes sont multiples : Surdité congénitale de naissance : Génétiques : les plus fréquentes. Acquises pendant la grossesse (rubéole, toxoplasmose…), lors de l’accouchement (prématuré…) ou dues à une toxicité médicamenteuse. Surdité survenue après la naissance (avant ou après l’apparition du langage : pré ou post-linguale) : Génétiques apparues tardivement, souvent évolutives. Méningites, oreillons, traumatismes, causes toxiques médicamenteuses.

Je suis sourd tout simplement… C’est un « sourd – muet » ! C’est un « déficient auditif » ! C’est un « malentendant » ! Je suis sourd tout simplement…

Comment appeler un sourd?

Mieux comprendre les sourds

Surdité et représentations Les sourds ne sont pas muets : les capacités phonatoires de la personne sourde sont intactes. Elle ne peut s’approprier spontanément le langage oral faute de l’entendre. Elle doit pour cela bénéficier de soutiens spécifiques. Le port d’appareils auditifs permet rarement une récupération totale de l’audition. La récupération auditive varie en fonction de la surdité. Notre vie quotidienne est faite d’un rapport permanent aux bruits. C’est avec des sons porteurs de sens que nous communiquons. Mais le bruit peut être aussi source d’exclusion. Un bruit fort peut s’avérer perturbant pour les personnes sourdes.

difficulté de communication Degré de surdité et difficulté de communication

Les degrés de surdité Surdité légère : Surdité moyenne : Perte auditive de 25 à 40 décibels Non perception du chuchotement Surdité moyenne : Perte auditive de 40 à 70 décibels Non perception d’une voix faible ou moyenne Surdité sévère : Perte auditive de 70 à 90 décibels Non perception d’une voix forte Surdité profonde : Perte auditive de 90 décibels et au-delà Non perception du bruit d’un réacteur d’avion

Langue des Signes

Langue des Signes Française C’est une langue gestuelle et visuelle qui permet de communiquer et d’échanger des idées, des informations, des concepts abstraits … Elle est constituée de cinq paramètres : La configuration des doigts et de la main Le mouvement et l’emplacement du signe L’ expression du visage Une syntaxe propre Une grammaire Ce n’est pas une langue universelle. Chaque pays possède sa propre langue des signes. Elle est actuellement pratiquée par plusieurs centaines de milliers de personnes sourdes et par des professionnels.

Les signes Ça va ? J’ai compris S’il vous plaît Merci

Expression du Visage

Langue française Parlée Complétée La LPC est un outil de perception de la langue orale. Il a été mis au point aux Etats-Unis par le docteur Cornett en 1967. Elle est composée de : 8 configurations des doigts pour coder les consonnes phonétiques. 5 positions de la main pour coder les voyelles phonétiques. Le codage LPC n’est pas une langue, mais une technique permettant de visualiser les sons de la langue française. Elle permet une meilleure lecture labiale.

ne remplace pas l’audition La lecture labiale ne remplace pas l’audition

Lecture labiale Définition : Aptitude de la personne sourde : A percevoir l’association des mouvements des lèvres et les phonèmes correspondants. À mobiliser ses propres connaissances dans le contexte pour saisir le sens du message oral Limites : Réception incomplète des mots Seulement un tiers du message oral est perçu Seuls les mots connus peuvent être décodés en lecture labiale Certains mots n’ont pas d’image labiale Les sosies labiaux Effort de concentration intense Nécessité de suppléance mentale induisant le risque de contresens

Comment communiquer avec un sourd

Pour faciliter la communication Éviter de se placer à contre-jour, ou dans la pénombre. Attirer l’attention de la personne sourde avant de lui adresser la parole. Ne pas dissimuler les lèvres en parlant. Regarder toujours la personne en lui parlant. Ne pas baisser ou tourner la tête. Essayer de parler un peu plus lentement. Ne pas crier, ni exagérer l’articulation. Éviter les passages du « coq à l’âne ». N’oubliez pas que vos mains, votre visage, vos yeux parlent.

Dans la vie, les Sourds peuvent quoi? Conduire? Pleurer? Apprendre? Voyager? Bricoler? Aimer? Se marier? Avoir des enfants? Travailler dans un bureau? Etre professeur? Rire? Ecrire? Lire? Jouer …

Dans la vie, les Sourds ne peuvent pas quoi? Telephoner Ecouter la radio Comprendre les émissions TV Entendre le bébé pleurer Apprécier l’opéra Suivre une pièce de théâtre Comprendre un guide dans un musée Participer à un débat Répondre à l’interphone Réagir aux messages sonores Répondre à la sonnerie de la porte En général comprendre facilement quelqu’un Les sourds peuvent tout faire sauf …entendre

Les professionnels L’interprète en langue des signes française (LSF) L’interface de communication Le codeur en langue française parlée complétée (LPC) Ces professionnels interviennent en fonction du choix du mode de communication de la personne sourde ou malentendante

L’interprète en LSF Son rôle : La fonction de l’interprète consiste à transmettre fidèlement le message dans son intégralité. Il intervient dans tous les secteurs de la vie sociale et professionnelle (scolaire, universitaire, entreprise, administration, tribunaux…) Les techniques interprétatives : Interprétation simultanée, transmission assurée au rythme du discours initial, (interprétariat de conférence par exemple). Interprétation en consécutive : interprétation réalisé à la suite du discours initial. Prise en notes : reformulation écrite d’un discours oral La spécificité de l’interprétation en LSF Le passage d’une langue à caractère vocal à une langue à caractère gestuel. Une interprétation de qualité requiert des compétences professionnelles que seule une formation de haut niveau peut garantir (Esit, Serac …) Déontologie : Fidélité au message Neutralité Secret professionnel

L’interface de communication Son rôle : Professionnel facilitant la communication entre la personne sourde ou mal entendante et son environnement par le biais des différents modes de communication qu’elle utilise. Son champ d’intervention : En permanence d’accueil : Accueil et présentation des dispositifs Diagnostic des besoins, orientation. Accompagnement et suivi dans le cadre d’une recherche d’emploi ou de formation En entreprise : Information « surdité » et sensibilisation Entretiens et tests de recrutement Présentation de l’environnement de travail Suivi dans le cadre du maintien dans l’emploi En organisme de formation : Rendre accessible toutes les formations de droit commun Sensibiliser les formateurs et les stagiaires Élaborer des outils pédagogiques adaptés Déontologie : Secret professionnel. Fidélité aux messages

Le codeur LPC Son rôle : Professionnel transmettant aux personnes sourdes ou malentendantes tous les messages oraux émis en situation d’enseignement scolaire et universitaire avec l’aide du code LPC. Le codeur peut aussi intervenir dans des situations de formation professionnelle, d'enseignement supérieur, de conférences ou de manifestations culturelles. Le codeur est partenaire d’une équipe pluridisciplinaire (enseignants, orthophonistes, équipe pédagogique et rééducative, parents). Un codage de qualité requiert des compétences professionnelles que seule une formation de haut niveau peut garantir(diplôme de codeur ou licence professionnelle Paris VI) Déontologie Fidélité du message Secret professionnel

Qu’en est-il de la loi pour les personnes handicapées?

Le cadre législatif de référence RAPPEL HISTORIQUE

De l’assistance vers la reconnaissance d’un droit à réparation 14 Juillet 1905 Loi relative à l’assistance aux vieillards infirmes et incurables : amalgame de tous les handicaps, une seule assistance est prévue, la prise en charge de l’hébergement 31 Mars 1919 Loi de création des pensions aux mutilés et victimes de la guerre, des centres d’appareillage, des centres de rééducation fonctionnelle et des emplois réservés. Début de l’histoire de l’emploi des personnes handicapées (premier emploi réservé dans la fonction publique) 1945 Ordonnances de la Sécurité Sociale. L’assurance sociale se transforme en Sécurité Sociale. Regroupement des assurances sociales, des accidents du travail, des allocations familiales. Développement de la rééducation fonctionnelle et professionnelle.

De l’assistance vers la reconnaissance d’un droit à réparation 1946 Création du secteur de l’enfance inadaptée. Nomenclature et classification des jeunes inadaptés : "Est inadapté un enfant, un adolescent ou plus généralement un jeune de moins de 21 ans que l'insuffisance de ses aptitudes ou les défauts de son caractère mettent en conflit prolongé avec la réalité et les exigences de l'entourage conformes à l'âge et au milieu social du jeune". 2 Août 1949 Assistance à certaines catégories de personnes handicapée (aveugles et de grands infirmes). Délivrance de la carte d’invalidité. La question du travail des handicapés est abordée dans les débats politiques

De l’assistance vers la reconnaissance d’un droit à réparation 1954 Création des CAT (Centre d’Aide par le Travail). 1956 Conditions d’autorisation des établissements privés de cure et de prévention pour les soins des assurés sociaux. Décret annexes XXIV Conditions techniques d’agrément des établissements privés pour enfants inadaptés.

De l’assistance vers la reconnaissance d’un droit à réparation 1957 Loi sur le reclassement des travailleurs handicapés Définition du travailleur handicapé Principes généraux de la réinsertion professionnelle (réadaptation fonctionnelle et rééducation professionnelle) Priorité d’emploi Création des Ateliers Protégés pour l’emploi de TH Le handicap entre dans le langage politique en tant que travailleur Cette loi marque une véritable avancée dans l’insertion des personnes handicapées (PH) en élargissant la notion de TH à toutes PH autre que les mutilés de guerre, accidentés du travail et infirme

Vers l’obligation nationale à l’intégration des personnes handicapées 1967 Rapport Bloch-Lainé : « Etude du problème général de l’inadaptation des personnes handicapées ». 13 Juillet 1971 Création de l’A.A.H. (Allocation pour Adultes Handicapés)

Vers l’obligation nationale à l’intégration des personnes handicapées 30 Juin 1975 Loi d’orientation en faveur des personnes handicapées Elle intègre l’ensemble des dispositions antérieures. L’insertion des personnes handicapées est une obligation nationale La loi de 1975 qui a permis d’affirmer et de garantir les droits fondamentaux des handicapés, a surtout encouragé le développement du secteur protégé tout en permettant une meilleure interpénétration avec le milieu ordinaire (notamment avec la possibilité de conclure des contrats de sous-traitance entrant dans l’obligation d’emploi des entreprises).

Vers l’obligation nationale à l’intégration des personnes handicapées 30 Juin 1975 Loi d’orientation en faveur des personnes handicapées (suite) Création des COTOREP (Commissions techniques d’orientation et de reclassement professionnel). La loi institue une garantie de ressources à tout handicapé exerçant une activité professionnelle. Approche différente du problème, on passe du système d’assistance à celui d’une solidarité nationale en l’abordant sous son triple aspect : technique, humain et économique.

L’intégration des personnes handicapées se décline dans plusieurs textes législatifs 10 juillet 1987 dite particulière : Création de l’Agefiph (Association de Gestion pour l’Emploi, la Formation et l’Insertion des Personnes Handicapées) : mission de service public pour développer l’emploi des personnes handicapées dans les entreprises du secteur privé. 13 janvier 1989 Loi n° 089-18 : L'article 22 dispose que les jeunes adultes handicapés peuvent être maintenus dans les établissements d'éducation spéciale au-delà de l'âge réglementaire, faute de places dans les établissements pour adultes (amendement Creton).  Décret 89-798 nouvelles annexes XXIV.

L’intégration des personnes handicapées se décline dans plusieurs textes législatifs 2 janvier 2002 Loi du 2 janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale   4 axes : - Renforcement du droit des usagers - Elargissement des missions de l’action social - Organisation et coordination des différents acteurs du secteur social et médico-social - Amélioration de la planification Cette loi rappelle, précise et organise des droits mais avant tout, elle cherche à assurer l’accès effectif de ces droits. Pour se faire la loi énumère et rend obligatoire des documents, des instances, des procédures d’évaluation et des sanctions.

Mise en œuvre d’un droit à compensation et inclusion des personnes handicapées 30 juin 2004 Loi créant la Caisse Nationale de la Solidarité pour l’autonomie 11 février 2005 La Loi 2005-102, 2005-02-11 du 11 février 2005, pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées"

Les typologies de publics pris en charge

Les publics Définition de la notion de handicap dans la loi de 2005 « Constitue un handicap, toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant »(Art. L.114 du CASF)

La Maison Départementale des Personnes Handicapées – Elément « clé » du dispositif Service de proximité exerçant une mission d’accueil, d’information, d’accompagnement et de conseil; ainsi qu’une sensibilisation de tous les citoyens au handicap. (Art. L.146-3 du CASF) Groupement d’intérêt public (GIP) dont le département assure la tutelle administrative et financière. (Art. L.146-4 du CASF). C’est une personne morale de droit public doté d’une structure de fonctionnement légère et de règles de gestion souple. La maison départementale est administrée par une commission exécutive présidée par le Président du Conseil général. Le directeur est nommé par le PCG. (Art. L.146-4 du CASF)

La Maison Départementale des Personnes Handicapées 8 missions principales : Informer et accompagner les personnes et les familles Évaluer les besoins et proposer un plan personnalisé de compensation Organiser la CDAPH et gérer le fonds de compensation Recevoir les demandes d’aides et de prestations Organiser la conciliation Assurer le suivi des décisions Coordonner les actions avec les dispositifs sanitaires et médico-sociaux référent d’insertion professionnelle) Assurer un service d’urgence

Les types d’organisation et des personnels

Types d’organisation et de personnels Scolarisation milieu ordinaire et « adapté » : CLIS, SEGPA, UPI, EREA (école régional d’enseignement adapté) Sessad IME, établissements spécialisés avec un internat, ITEP, Emploi milieu ordinaire (Agefiph, Fiphfp) entreprises adaptées

Types d’organisation et de personnels Cadre de vie milieu ordinaire, maisons de retraite foyer d’hébergement, foyer de vie, foyer d’accueil de jour MAS FAM SSIAD SAVS, SAMSAH L’accessibilité Le transport L’habitat Accès à la vie de la Cité Accès à la culture …

Les acteurs et les partenaires de l’accompagnement de la personne handicapée.

Les principes de la réforme de la loi de 2005

Les principes de la réforme de la loi de 2005 Le principe général de non-discrimination oblige la collectivité nationale à garantir les conditions de l’égalité des droits et des chances à tous les citoyens, notamment aux personnes handicapées, quelle que soit la nature de leur handicap. Il implique que la nouvelle législation organise de manière systématique l’accès des personnes handicapées au droit commun, qu’elle adapte celui-ci ou le complète par des dispositifs spécifiques afin de garantir, en toutes circonstances, une réelle égalité d’accès aux soins, au logement, à l’école, à la formation, à l’emploi, à la cité et de reconnaître ainsi la pleine citoyenneté des personnes handicapées.

Les principes de la réforme de la loi de 2005 Le projet de loi nourrit l’ambition de concrétiser l’égalité des droits et des chances des personnes handicapées selon trois axes de réforme : garantir aux personnes handicapées le libre choix de leur projet de vie grâce à la compensation des conséquences de leur handicap et à un revenu d’existence favorisant une vie autonome digne ; permettre une participation effective des personnes handicapées à la vie sociale grâce à l’organisation de la cité autour du principe d’accessibilité généralisée, qu’il s’agisse de l’école, de l’emploi, des transports, du cadre bâti ou encore de la culture et des loisirs ; placer la personne handicapée au centre des dispositifs qui la concernent en substituant une logique de service à une logique administrative (création MDPH, CNSA).

CNSA La Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie est un nouvel établissement public créé par la loi du 30 juin 2004. La loi sur l’égalité des droits et des chances des personnes handicapées du 11 février 2005 a précisé et renforcé ses missions. Mise en place en mai 2005, la CNSA est, à partir du 1er janvier 2006, chargée de : Financer les aides en faveur des personnes âgées dépendantes et des personnes handicapées Garantir l’égalité de traitement sur tout le territoire et pour l’ensemble des handicaps Assurer une mission d’expertise, d’information et d’animation pour suivre la qualité du service rendu aux personnes La CNSA est donc à la fois une « caisse » chargée de répartir les moyens financiers et une « agence » d’appui technique.

Marie-Laure JEANDOT URAPEDA BOURGOGNE ET FRANCHE-COMTE 16 rue Jean Renoir 21 000 DIJON Tel : 03 80 30 66 21 Fax : 03 80 30 66 22 Email : contact@urapeda-bofc.fr