annexe 2 Synthèse des conclusions des médecins du périmètre ITRSI
Le fonctionnement du SST au plan national Le réseau national est bien structuré avec les actions du Dr Marie Pierre Pirlot, médecin coordinateur avec : des points d’échanges fréquents ( les carnets du SST ) – des médecins référents sur différents domaines ( par ex. Dr GUEZ / missions à l’international ) – des journées nationales à thèmes pour les médecins et infirmiers / secrétaires Comité médical, commission de réforme : les échanges sont facilités par la présence d’un médecin au secrétariat du comité médical. Les délais de traitement des dossiers se sont améliorés en 2014 et les médecins sont informés du passage des dossiers. L’intégration du SST en tant qu’interlocuteur sur les questions de santé dans les évolutions de l’entreprise, dans les projets reste inégale et se pose la question du rôle de conseil et de l’indépendance ? L’intégration dans l’équipe nationale du Dr Polomeni ( médecin psychiatre et médecin du travail ) est un soutien très apprécié des médecins face à des situations difficiles
SESAME Application facilitante pour les activités et le rapport annuel dossier médical intégré réelles avancées : meilleure gestion des convocations, chiffres …. mises à jour régulières et traitement des bugs Améliorations attendues temps d’adaptation beaucoup de temps de saisies lenteur au chargement des pages limites pour les questionnaires disponibles, les statistiques et les requêtes
La pluridisciplinarité peu abordée dans les rapports, pourquoi ? quelques médecins parlent de progression d’autres que la pluridisciplinarité: -n’existe pas -qu’elle a du mal à se décliner sur le terrain de façon opérationnelle -qu’il n’y a pas d’évaluation de ses actions -que le travail collaboratif n’est pas encore systématique mais ponctuel sur certains sujets que le problème vient peut être du rattachement différent des préventeurs et des SST
L’implication des SST dans les différents projets La sollicitation des Services de Santé au Travail pour les projets de réorganisations/déménagements ou transformations n’est toujours pas systématique Cependant les SST ont été invités à travailler dès le début des projets suivants : C3 pour Cesson regroupement et déménagement pour Châtillon dit « C5 » « one roof API Factory » réorganisation du travail sur le site de la Turbie Prisme / Equinoxe 2 Lions GPP fil harmonie GPP RH demain Evolution des SST Delivery Chaine de secours Open SCO SAMBA Imprimantes 3 D et ses risques L’entreprise sollicite les acteurs de prévention (médecins, préventeurs, environnement du travail) « au fil de l’eau », souvent tardivement - Probable méconnaissance du rôle du SST trop fréquemment cantonné à la réalisation des visites médicales.
Les RPS des salariés Les supports du plaisir au travail intérêt pour le métier créativité stimulation intellectuelle relationnel avec l’équipe sentiment d’utilité autonomie motivation reconnaissance télétravail TPS Les freins du bien être au travail beaucoup de réorganisations ou transformations et leur rythme charge de travail : surcharge ou sous charge pression temporelle contraintes budgétaires TPS qualité empêchée : faire vite mais pas bien pas d’embauche sauf des alternants – départs non remplacés évolution démographique management à distance mal être managérial : marge de manœuvre réduite, impératifs multiples voire contradictoires, gestion difficile de salariés critères d’attribution des promotions, primes, télétravail mal compris, sentiment d’inégalité la digitalisation et les nouvelles formes de travail avec les NTIC : mails parasites, communication instantanée, gestion du temps, de l’urgence, de l’instantanéité, risque de confusion vie professionnelle / vie privée … les open spaces
Les RPS des salariés Prise en charge individuelle des salariés en « tensions fortes et plaisir faible » Vigilance pour les salariés en « tensions fortes et plaisirs forts «
Craintes dans l’avenir Craintes dans l’avenir chez de nombreux salariés, liée à un manque de clarté et de communication tout au long de projets ou à un manque d’appropriation de ces évolutions. Perception d’un décalage important entre les discours du national et les réalités locales. Inquiétude liée à la pérennité de l’activité de travail sur les petits sites distants. Inquiétude sur la baisse des effectifs et la GEPEC Crainte de revenir sur le passé, méfiance héritée des années précédentes Le travail de communication à tous les niveaux de l’entreprise doit être amélioré, en ce qui concerne les projets et la politique générale de l’entreprise.