La Grèce antique et moderne Quelques sites incontournables
Le temple d’Athéna Niké Athènes : l’Acropole Il est construit sur une plateforme de marbre et de calcaire. Il a fallu 20000 t de marbre venu du Pentélique pour édifier ce monument (30 m X 70 m). Le Parthénon Le temple d’Athéna Niké Ce temple est un élégant et gracieux petit édifice dédié à la Victoire sans ailes. Il fut érigé entre 427 et 424 avant JC.
Ce temple est, pour les Grecs, l'endroit le plus L’Érechtéion Ce temple est, pour les Grecs, l'endroit le plus sacré de l'Acropole. Destiné à Athéna Polias, protectrice d'Athènes et à Poséidon, dieu de la mer, ses cariatides, colonnes en forme de femmes supportant le portique qui protège le tombeau de Cécrops, fondateur mythique d'Athènes, l'ont rendu célèbre Il a été construit en 161, par Hérode Atticus, en mémoire de sa femme Régilla, morte en 160. Cet odéon était plutôt petit, il ne pouvait accueillir que 5 000 spectateurs. La scène de marbre blanc et cipolin mesure 35 mètres de large. L’odéon d’Hérode Atticus
Athènes : Agoras grecque et romaine Seul vestige de l’Agora grecque, le temple d’Héphaïstéion est bien conservé. L’Agora romaine et son théâtre de Dyonisos
L’Olympiéion La porte d’Hadrien C’est un temple élevé en l'honneur de Zeus Olympien. Sa construction, commencée par Pisistrate, ne fut entièrement terminée que sept siècles après, sous l'empereur Hadrien. Les colonnes, en marbre blanc, ont plus de 2 mètres de diamètre : la façade en avait 10, et chaque côté 21 ; sur les côtés elles étaient à double rang. La longueur de l'édifice était de près de 130 mètres. Entrée symbolique de la ville, cette porte fut érigée en 131 après JC, après la construction du temple de Zeus. Le but était de rendre hommage à Hadrien (un empereur romain) en lui faisant bâtir une porte cintrée juste à l’angle nord-ouest de l’enceinte du temple.
Le stade Panathénaïque C’est dans ce stade qu’eurent lieu les 1ers jeux olympiques en 1896. En 2004, dans ce stade, se déroulèrent l'épreuve de tir à l'arc et l'arrivée du marathon (42,200 km). C'est là qu'arrive la flamme venue d'Olympie. Il est construit en marbre selon un plan de l'antiquité gréco-romaine. Il sert pour des animations culturelles et sportives et peut recevoir 69 000 spectateurs.
Mycènes Vues générales du site C'est la Grèce antique à grand spectacle. Celle des temps où les dieux côtoyaient les hommes et où les Cyclopes eux-mêmes bâtissaient les murs des citadelles. C'est la Grèce d'Homère, le royaume d'Agamemnon, ce souverain vaillant mais peu avisé, qui mena les Grecs à la guerre de Troie. Mycènes c'est aussi une citadelle maudite, témoin de la tragédie des Atrides : Agamemnon assassiné par Égisthe, l'amant de son épouse, les hurlements d'Électre découvrant le corps ensanglanté de son père, la folie d'Oreste, meurtrier de sa mère. Vues générales du site
Restes d’ateliers, d’habitations Mur cyclopéen Restes d’ateliers, d’habitations La porte des lions
Le trésor d’Atrée Entrée de la chambre mortuaire Les Mycéniens enterraient leurs rois dans de grandioses tombes en forme de ruche. Elles avaient toutes la même disposition : un long couloir d'accès à ciel ouvert (domos), une entrée monumentale surmontée d'un triangle de décharge et une grande salle à coupole en tas de charge (tholos). Le trésor d'Atrée (nom donné aux tombes par Pausanias au 2ème siècle de notre ère) est sans doute le plus spectaculaire de tous. C'est un chef d'œuvre de l'architecture mycénienne. Au bout du domos, la façade mesure 10,50 m de haut. Le linteau au-dessus de la porte pèse 120 t. À l'intérieur on découvre une salle circulaire de 14 m de diamètre dont les blocs disposés en encorbellement hissent la voûte à 13,50 m du sol. Sur le côté droit, au nord, s'ouvre la petite chambre où reposait vraisemblablement le défunt. La tholos est aussi connue sous le nom de tombeau d'Agamemnon. Entrée du trésor d’Atrée Intérieur de la tholos
Le théâtre d’Épidaure Sa capacité doubla au siècle suivant avec l'adjonction de 21 rangs de gradins supérieurs. Ce qui porta le nombre de places à 14 000. Quelle que soit la place occupée, on voyait parfaitement la scène et l'on pouvait entendre sans peine les comédiens grâce à une acoustique remarquable. Avec Mycènes, c'est l'un des sites majeurs d'Argolide. C'est le plus beau théâtre du monde hellénique. Ses rangées de sièges s'étagent sur la pente d'une colline. L'architecture est remarquablement adaptée à son environnement naturel. Quand le théâtre fut construit (fin du 4e s. av. JC), il disposait de 34 rangées de sièges (6000 places).
Olympie Pour les anciens Grecs, ce sont les Dieux qui, les premiers, s’illustrent sur ce site. Les concours olympiques auraient été institués pour commémorer la victoire de Pélops sur le roi Œnomaos lors d’une course de char organisée pour désigner le futur époux de la princesse Hippodamie. De cette époque datent de nombreux vestiges (rose sur la photo) dont le stade (23), le temple de Zeus (31), l’atelier de Phidias (6)….Les 1ers jeux olympiques eurent lieu en 776 av. JC. Les concours avaient lieu tous les 4 ans. Il n’y avait qu’une épreuve, une course à pied de 192,27 m (longueur du stade). Au fil du temps, de nouvelles disciplines virent le jour : diverses courses à pied, courses de chevaux, luttes, pugilat, saut en longueur. Les vainqueurs recevaient une couronne d’olivier et les tricheurs étaient sévèrement punis. 24 Trésors 24 Nymphée 29 temple d’Héra 27 Autel d’Héra
Au centre, la voie sacrée, le long de laquelle les tricheurs devaient élever à leurs frais, une monumentale statue en bronze rappelant leur infamie.
Le temple d’Héra : (environ 600 av Le temple d’Héra : (environ 600 av. JC) Outre les statues de la déesse et de son époux, ce sanctuaire abritait le disque d'Iphitos sur lequel était gravé le texte de la trêve olympique. De nos jours, c'est devant l'autel d'Héra qu'on allume la flamme olympique. Le stade avec sa ligne de départ en marbre et son porche d’entrée. Il pouvait contenir 45 000 spectateurs assis sur les talus.
Notre guide Andromaque montre l’endroit où siègeait la Pythie, face au temple d’Apollon. Delphes Delphes et la Pythie Delphes est un endroit merveilleux, autrefois multiculturel et international. C'était un centre religieux qui prit par la suite une importance politique. On venait y demander un oracle pour savoir ce que serait son avenir. L'avenir des cités-états ou des individus était dit à Delphes par la Pythie. C'était l'expression de la volonté divine (Apollon). Apollon était adoré et craint par tous. Par ses oracles, il essayait de réconcilier tout le monde. Du 4e s. av. JC au 8e s. ap. JC, tout le monde venait le consulter. La plaine des oliviers appartenait à l'oracle. Elle renferme 1 200 000 oliviers qui produisent des olives de consommation grosses comme des noix.
Le sanctuaire d’Athéna Pronaia Marmaria Le sanctuaire d’Athéna Pronaia Sous la falaise des Phédriades, les Resplendissantes, s'étendent deux sanctuaires distincts. Celui de Marmaria avec le temple d'Athéna Pronaia et celui d'Apollon, le plus important, qui s'étage au-dessus de la route venant du village moderne de Delphes.
Le sanctuaire d’Apollon Temple d’Apollon L’Agora romaine et le départ de la voie sacrée Le stade Sur ce site régnait animation et ferveur populaire lorsque les pèlerins s'cheminaient vers le temple au milieu des marchands ambulants et des cris des animaux promis au sacrifice... Le théâtre Trésor des Athéniens
Richesse des musées grecs Masque d’Agamemnon Figurines votives L’Aurige Olympie Athènes Delphes L’empereur Hadrien
Les Météores Les Météores constituent l'une des plus belles curiosités de la Grèce. Dans la plaine de Thessalie se dressent d'imposants pitons rocheux où trônent des monastères des 14e et 15e siècles. Aujourd'hui, il ne reste plus que six monastères en activité. Les monastères des Météores « monastères suspendus au ciel » sont un haut lieu du monarchisme orthodoxe, situé au nord de la Grèce, en bordure de la plaine de Thessalie, à proximité de la ville de Kalambaka. Ce sont des monastères chrétiens orthodoxes perchés au sommet d'impressionnantes masses rocheuses grises, sculptées par l‘érosion et appelées « Météores ».
Grand Météore ou monastère de la Transfiguration Les premiers moines à habiter les Météores ne sont attestés qu'au 11e s. Comme les bergers ou les réfugiés avant eux, ils vivaient dans des grottes, en ermites. Athanase fonda le Grand Météore (534 m d’altitude) avec plusieurs de ses fidèles, suivi par d’autres communautés qui occupèrent les rochers. À partir du17e s., de nombreux monastères furent progressivement abandonnés. Certains furent détruits ou abîmés au cours des guerres, notamment au début du 19e s. par les troupes d’Ali Pacha. Vers 1920 furent aménagés les escaliers actuels permettant un accès plus facile. Auparavant, on montait dans de grands paniers suspendus à des poulies et manœuvrés à l'aide de contrepoids. La vieille tour du treuil et le filet sont toujours visibles. Ce monastère est le premier en taille et en ancienneté. C'est aussi le seul qui n'a jamais cessé d'être occupé depuis sa création.
Monastère Saint Étienne ou monastère des femmes Ce monastère aurait été fondé par un ermite nommé Jérémie vers 1191. Il possède deux églises, dont l'une, le catholicon, construite en 1798 sur le type des églises du Mont Athos (à 3 conques et à double exonarthex), abrite les reliques de saint Haralambos censées apporter la guérison. Le monastère fut en partie détruit lors de la seconde guerre mondiale. Déserté au début des années 1960, il a été réoccupé depuis 1962 par des moniales. Elles enseignent la musique religieuse byzantine et se livrent à la peinture d'icônes.
Le golfe de Corinthe Ce pont, construit par Vinci, a coûté 771 millions d'euros et l'état grec a supporté 43 % du coût. C’est un pont à haubans qui relie le Péloponnèse à la Grèce continentale entre les deux villes de Rion et Antirion. Achevé en mai 2004 avec cinq mois d’avance sur le calendrier originel, parfaitement à temps pour les Jeux Olympiques d’Athènes, la flamme olympique l’a traversé le 7 août 2004. Le canal fut inauguré en 1893. Longueur : 6,400 km, largeur : 23 m, profondeur : 24 m, hauteur moyenne de l'eau : 8 m, hauteur du pont routier : 90 m. Le canal met en communication la mer Égée et la mer Ionienne.
Athènes : La relève de la garde L’uniforme des Evzones, tel que nous le connaissons aujourd’hui, était déjà porté par des gens d'armes et des klephtes dès le 15 e s. L’Evzone (ou Tsolias), avec sa jupe plissée, la fustanelle, et ses souliers rouges à pompon, les tsarouchia, devient ensuite un symbole du soulèvement national. Après la révolution de 1821, la tenue de l’Evzone s’impose officiellement en tant qu’uniforme national de tous les chefs d’armes et combattants de la révolution. La fustanelle est coupée dans 30 mètres de tissu blanc. Sa particularité est d’être composée de 400 plis qui symbolisent 400 années noires de servitude sous l’occupation turque.
Un pistachier Voyage effectué en juin 2015 Photos de Monique Royer Musique grecque ancienne Un pistachier