NUTRITION ET VIH Prise en charge nutritionnelle des PVVIH

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Transcription de la présentation:

NUTRITION ET VIH Prise en charge nutritionnelle des PVVIH Isidore SINDABARIRA, Msc Nutritionniste CNLS/PRIDE COMMUNAUTAIRE

Contenu de la session But Objectifs Relation entre Nutrition et VIH/SIDA Besoins énergétiques Nutrition et ARV Recommandations pour un soutien nutritionnel d’une PVVIH Alimentation du nourrisson né d’une mère séropositive

But Prévention de l’épuisement nutritionnel et prise en charge des cas de malnutrition afin d’améliorer l’état nutritionnel et sanitaire de la personne vivant avec le VIH/SIDA

Objectifs Améliorer ou acquérir les bonnes habitudes alimentaires Constituer des réserves corporelles en nutriments (surtout les vitamines et sels minéraux) Prévenir la perte de poids Préserver ou gagner la masse musculaire Prévenir les maladies transmissibles par les aliments Prendre en charge les sôs se rapportant au SIDA qui interfèrent avec la prise des aliments Fournir des aliments nutritifs aux familles touchées par le VIH/SIDA

RELATION ENTRE NUTRITION ET VIH

La malnutrition et le VIH agissent en interaction Le VIH compromet l’état nutritionnel et de ce fait accroît la susceptibilité aux infections secondaires La malnutrition affaiblit le système immunitaire et permet ainsi aux agents infectieux de se multiplier librement et d’aggraver la malnutrition

1.Comment le VIH Affecte l’Etat Nutritionnel Augmentation des besoins énergétiques Réduction de la consommation alimentaire Malabsorption des nutriments Altérations métaboliques

Augmentation des Besoins Energétiques Multiplication du VIH Production d’un nombre croissant de lymphocytes T4 pour lutter contre le VIH Infections opportunistes

Réduction de l’apport alimentaire Lésions douloureuses de la bouche, le pharynx et /ou l’oesophage Perte d’appétit entraînant la fatigue, la dépression, les changements de l’état mental Effets secondaires liés aux médicaments Les crampes abdominales, diarrhées et vomissements L’insécurité alimentaire des ménages et la pauvreté

Faible Absorption des Nutriments Malabsorption durant les infections Faible absorption des graisses et des glucides à toutes les étapes de l’infection à cause de : Infection des cellules intestinales par le VIH Diarrhées et vomissements fréquents Infections opportunistes La malabsorption des graisses affecte l’absorption et l’utilisation des vitamines liposolubles tels que vit A et E

Altérations Métaboliques L’infection augmente la demande et l’utilisation des vitamines antioxydants ; Vit A, C, E, et des minéraux sélénium, Zinc et Fer) L’insuffisance des vitamines antioxydants due a leur utilisation accrue cause le stress oxydatif – Le stress oxydatif pourrait contribuer à accélérer la multiplication du virus.

Cercle vicieux de la Malnutrition et du VIH Pauvre nutrition Résultant de la perte de poids, perte de la masse musculaire , faiblesse, déficit en micro nutriments Augmente les besoins nutritionnels, Réduit l’apport alimentaire et augmente la perte du nutriments Augmentation de la vulnérabilité aux infections ex infections intestinales, TBC, augmente la réplication du VIH, accélère la progression de la maladie augmente la morbidité Déficience du système immunitaire Faible capacité à lutter contre le VIH, Augmentation du stress oxydatif HIV Source: Adapted from RCQHC and FANTA 2003

BESOINS ÉNERGÉTIQUES

Besoins journaliers en énergie(kcal) suivant le stade Groupe de population Phase du VIH Besoins en énergie Enfants Asymptomatique 10% de plus Symptomatique(sans perte de poids) 20-30% de plus Symptomatique (avec perte de poids) 50-100% de plus

Besoins journaliers en énergie(kcal) suivant le stade, suite… Groupe de population Normale Phase du VIH Asymptomatique +10% Phase du VIH symptomatique +20% Adulte 2100 2300 2500 Femmes enceintes 2400 2600 2900 Femmes allaitantes 2800 3100

NUTRITION ET ARVs

Principales interactions entre l’alimentation et les médicaments Effets alimentaires sur l’efficacité des médicaments Effets médicamenteux sur l’absorption des nutriments, le métabolisme et l’excrétion Effets secondaires des médicaments sur l’apport alimentaire et l’absorption des nutriments L’interaction de la médication et de l’alimentation cause des effets secondaires malsains

Efficacité médicamenteuse Apport alimentaire augmente ou réduit Efficacité médicamenteuse un régime riche en graisse augmente la biodisponibilité de certains ARV tel que Tenovir, mais réduit l’absorption des autres tels que Indinavir et Zidovudine.

Médicaments Absorption des nutriments et métabolisme affecte Beaucoup d’inhibiteurs protéases peuvent causer des changements au niveau du taux des lipides

Effets secondaires des médicaments Apport alimentaire et absorption des nutriments affecte Changement de goût, nausée, et anorexie Ballonnement, brûlure d’estomac et constipation Vomissement et diarrhée

Effets secondaires des medicaments métabolisme des nutriments affecte Les PVVIH qui prennent des inhibiteurs des Protéases(indinavir, ritonavir) peuvent développer une ostéoporose ou une perturbation des os

Alimentation et combinaison des medicaments Effets secondaires malsains Cause La consommation de l’ARV didanosine avec l’alcool peut causer l’inflammation du pancreas La consommation de l’alcool en prenant l’Isoniazide peut augmenter le risque d’inflammation du foie

But de la gestion des interactions entre médicaments et aliments Les interactions entre médicaments et nourriture doivent être prises en charge pour: Prévenir la perte de poids et la malnutrition Améliorer l’efficacité des médicaments Améliorer l’adhérence au traitement

ACTIONS - CLE

Recommandations pour le soutien nutritionnel des adultes vivant avec le VIH/SIDA Une bonne nutrition et un régime sain peut aider à prolonger le temps entre l’infection à VIH et la progression au Sida. Maintenir une activité physique Conseils sur l’hygiène personnel,environnemental et alimentaire Comment maintenir l’apport alimentaire Préparation appropriée des aliments

Recommandations pour le soutien nutritionnel des adultes vivant avec le VIH/SIDA (suite) Eviter les modes de vie malsains y compris la consommation d’alcool, de tabac et drogues Conseils nutritionnels Connaissances sur les aliments et régimes locaux disponibles pour répondre aux besoins estimés requis par rapport: à l’age, au sexe et à l’état physiologique.

Recommandations pour le soutien nutritionnel des adultes vivant avec le VIH/SIDA(suite) Les PVVIH doivent manger un régime varié adéquat en énergie, protéines,vitamines et sels minéraux suivant les disponibilités locales particulièrement des légumes et fruits car riches en vitamines, en sels minéraux,en fibres pour lutter contre les infections et les problèmes digestifs

Gestion nutritionnelle de quelques symptômes liés au VIH Anorexie : Mangez peu mais fréquemment et mangez les aliments riches en énergie Muguet : Mangez des aliments écrasés mous, froids ou à la température ambiante et évitez les épices et le sucre la constipation : Mangez des aliments riches en fibres et buvez en abondance brûlure d'estomac et ballonnement : Mangez les petits repas mais fréquemment ; évitez les aliments formant les gaz (haricot, choux), et mangez assez longtemps avant de dormir

Gestion nutritionnelle de quelques symptômes liés au VIH(suite) Diarrhée : Buvez un bon nombre de liquides et mangez des aliments riches en énergie nausée : Mangez de petits repas fréquents, évitez de s’incliner en bas juste après le repas, repos entre les repas fiévre : Buvez des liquides en abondance et mangez des potages qui sont riches en énergie et en éléments nutritifs anémie: Mangez les aliments riches en fer, tels que les produits animaux, les légumes verts. Prenez le supplément de fer.

Conclusions Une bonne nutrition et un mode de vie sain peuvent préserver la santé, améliorer la qualité de la vie, prolonger l’indépendance, et retarder la progression de la maladie La gestion alimentaire des symptômes liés au VIH/SIDA aide à maintenir la prise alimentaire et à compenser les pertes de nutriments La prévention des intoxications alimentaires peuvent réduire le risque de diarrhée (cause courante de perte de poids), de malnutrition Le personnel de santé devra contrôler les symptômes et les aliments ainsi que les prescriptions médicamenteuses pour assurer un statut nutritionnel optimal

PRISE EN CHARGE NUTRITIONNELLE DE LA FEMME ENCEINTE ET ALLAITANTE SEROPOSITIVE

Introduction La grossesse est un moment où l’alimentation joue un rôle préoccupant pour toute la famille. L’importance y attribuée, est justifiée par le fait que le développement du nouveau né dépend de l’état nutritionnel de la mère. Le régime de la femme enceinte relativement spécifique se base sur les recommandations d’une alimentation variée, équilibrée et saine. La grossesse est le moment idéal pour apprendre les bases d’une alimentation équilibrée, sachant que les enfants adoptent un comportement alimentaire de leurs parents.

Une bonne alimentation pendant la grossesse et l’allaitement Certaines études ont montré qu’une bonne alimentation pourrait réduire la transmission du VIH de la mère à l’enfant. Pendant la grossesse une femme séropositive a besoin d’une nourriture plus abondante et variée. Elle devrait manger un quart de plus ( 25%). Elle devrait manger un peu plus que ça si elle opte pour allaitement maternel. Les besoins en énergie, en matériaux de construction et en éléments protecteurs sont augmentés

Pourquoi les besoins en énergie sont-ils augmentés? La femme enceinte prend du poids et consomme donc plus d’énergie pour se déplacer. Le développement ainsi que le fonctionnement du corps du fœtus est assuré par l’alimentation de la mère. Des réserves de graisses doivent être constituées pour l’enfant après la naissance. Le lait maternel sécrété par les glandes mammaires contiennent 50% de lipides très riches en énergie.

Pourquoi les besoins en matériaux de construction sont-ils augmentés? L’alimentation devra servir à la croissance du fœtus, du placenta et de la matrice. Si la maman allaite, elle devra fabriquer du lait riche en matériaux de construction. Le nouveau né va doubler son poids pendant les premiers six mois.

Qu’en est –il des éléments protecteurs ( micronutriments) Des micronutriments sont très importants pour le couple mère-enfant: Fer, Iode, Vit.A, Vit.C La quantité de sang de la femme enceinte augmente de plus d’un litre L’accouchement est toujours accompagné d’une perte importante de sang. Les hormones de la glande thyroïde sont indispensables au développement normal de l’enfant (iode).

Conseils à donner La femme séropositive enceinte ou allaitante doit manger de tout, beaucoup et sans tabous. De tout: Une alimentation où il y a des légumineuses ( haricot, petit pois, arachide, soja…) associées à des céréales ( riz, maïs…) et des fruits et légumes. Beaucoup: La femme enceinte souffre beaucoup de la carence en énergie, elles doivent manger plus que d’habitudes et ajouter de l’huile à tous les repas. -Sans tabous: Aucune nourriture ne doit être interdite à la femme.

Qu’en est- il de l’alimentation du nourrisson

ALIMENTATION DU NOURRISSON ET VIH

INTRODUCTION L’infection par le VIH augmente progressivement chez les enfants Dans certains pays elle est devenue une des principales causes de la mortalité des enfants Dans plus de 90 % des cas, les enfants acquièrent l’infection de leur mères, avant, pendant et après la naissance à travers l’allaitement maternel C’est la transmission de la mère à l’enfant (TME) Un des moyens de réduire le risque de TME est d’éviter l’allaitement maternel

ALIMENTATION DU NOURRISSON Le virus peut être transmis à tout moment pendant l’allaitement Ainsi les bébés nés des mères séropositives qui sont nourris au sein pendant deux ans et plus, sont susceptibles d’être infectés par le VIH que les bébés qui arrêtent l’allaitement après quelques mois Les bébés qui ne sont pas nourris au sein sont plus exposés aux risques de gastro- entérites, d’infections respiratoires et d’autres maladies Le risque qu’un bébé meure de ces maladies doit être comparé au risque de décès par le VIH contracté par l’allaitement au sein

CONTEXTE BURUNDAIS Les options suivantes ont été prises en vue d’assurer la prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant: Counselling soutenu durant les périodes pré, per et post natales concernant les pratiques saines d’alimentation du nourrisson et les options possibles, Un soutien psychosocial de la mère La promotion d’une alimentation de substitution uniquement chez les enfants vivant dans les conditions où ce type d’alimentation est acceptable, faisable, financièrement accessible, durable et sans danger

Les avantages et inconvénient de l’allaitement au sein Apporte des éléments nutritifs idéaux Protège contre les infections Favorise l’attachement et le contact Est sans coût pour la famille Aide à retarder une nouvelle grossesse Inconvénient: Peut transmettre le VIH de la mère à l’enfant

PRATIQUE DE L’ALLAITEMENT MATERNEL EXCLUSIF Mettre le bébé au sein le plutôt possible Eviter d’autres boissons, même l’eau Donner le sein à volonté Bonne alimentation à la maman Donner à chaque sein un temps suffisant (plusieurs minutes) Laisser l’enfant avec la maman

Les nourrissons peuvent être nourris au cours des six premiers avec: Alimentation de remplacement (artificielle) au cours des six premiers mois Une mère qui a été conseillée sur les options d’alimentation du nourrisson peut décider de recourir à une alimentation de remplacement Les nourrissons peuvent être nourris au cours des six premiers avec: Des préparations faites à la maison à partir des modifications de lait entier frais et le lait entier en poudre. Le lait en poudre pour nourrisson, vendu dans le commerce, conçu pour répondre aux besoins nutritionnels des nourrissons pendant les premiers six mois.

SCHEMA ALIMENTAIRE DES NOURRISSONS ALLAITES ARTIFICIELLEMENT AGE DIRECTIVES 0 à 6 mois Alimentation artificielle exclusive avec des laits en poudre de 1er âge ( Guigoz 1, Nativa1 ) 6 à 9 mois Laits du 2è âge ( Guigoz 2, Nativa 2) Introduction d’un aliment de complément ( Bouillie multicomposée), compote de fruits et légumes 9 à 12 mois Augmentation des quantités Plus de 12 mois Repas familial

MERCI POUR VOTRE AIMABLE ATTENTION