1 Introduction : quelques éléments d'économie générale ● L'entreprise est un acteur économique : elle joue un rôle dans le circuit économique. ● Le circuit économique comporte trois temps : – Produire – Répartir – Dépenser ● Ces trois temps correspondent à des échanges entre : – Les travailleurs – Les entreprises – L'Etat
2 I. Les trois temps de la valse économique 1.1. Produire Produire consiste à se procurer des biens ou des services que la nature ne met pas spontanément à notre disposition. Le Produit Intérieur Brut (PIB) est la somme des productions au cours d'une période donnée sur un territoire donné. La valeur ajoutée correspond à la création de richesse d'une entreprise du fait de son activité.
Produire Produire nécessite de mettre en oeuvre des facteurs : du travail et du capital Seul le travail rémunéré est pris en compte. Le terme de capital peut comprendre plusieurs significations :
4 Le capital...
Répartir
6 La répartition des revenus
Dépenser Ces revenus sont ensuite dépensés : - par la consommation des ménages, - par les dépenses publiques de l'Etat et des collectivités locales, - par les investissements réalisés par les entreprises.
8 II. Les acteurs de l'économie 2.1. Ceux qui travaillent : la population active Evolution de la répartition selon les secteurs économiques au cours du XXème siècle :
9 La population active La structure professionnelle de la population active en France a évolué en faveur des catégories les plus qualifiées :
10 II. Les acteurs de l'économie 2.2. L'Etat L'Etat prélève environ 40 % du PIB, pour le redistribuer sous différentes formes. Ces domaines d'intervention (sur les revenus et les prix, sur la production par l'intermédiaire des entreprises publiques...) tendent à prendre moins d'importance Les entreprises Elles correspondent aux unités économiques dont l'activité aboutit à une vente sur le marché.
11 III. Le marché Le marché est défini comme la rencontre d'une offre et d'une demande. Selon la théorie économique néoclassique, en situation de concurrence pure et parfaite, la rencontre entre l'offre et la demande permet la fixation du prix d'équilibre :
12 La concurrence pure et parfaite Repose sur les hypothèses : - d'homogénéité du produit, - d'atomicité de l'offre et de la demande, - de fluidité des facteurs de production, - de transparence de l'information, - de libre entrée et sortie des acteurs. Ces hypothèses, toutes plus ou moins irréalistes, permettent d'analyser un mécanisme de marché pur, « sans frottements ».
13 La notion d'élasticité-prix L'élasticité-prix mesure la réaction de la demande face à une variation de prix. e = (d1 – d0) / (p1 – p0) Elle est en général négative, mais varie fortement selon les types de biens : - les biens de première nécessité ont une élasticité- prix faible dans les pays développés, - les biens de loisirs ont une élasticité-prix beaucoup plus forte.
14 Typologie des marchés selon le nombre d'offreurs et de demandeurs
15 La taille des marchés et la mondialisation Le champ d'action des offreurs s'est élargi notamment grâce : - à la baisse du coût des transports, - à l'essor des nouvelles technologies de l'information et de la communication, - à la libéralisation des économies. Le phénomène de mondialisation a pour conséquences : - une intensification de la concurrence entre firmes, - un mouvement de division internationale du travail.
16 La mondialisation La mondialisation n'est pas un phénomène nouveau : les exportations en France sont passées de 14 % à 26 % du PIB entre 1913 et Elle est en pleine accélération : les stocks d'investissements directs à l'étranger (IDE) pesaient 22,3 % du PIB mondial en 2002, contre 6,7 % en Elle n'est pas mondiale : la Chine et les NPI d'Asie ne représentaient que 16 % du commerce mondial en 2001.
17 Conclusion Les entreprises, qui offrent des biens et des services, doivent tenir compte du contexte économique actuel : accroissement des échanges mondiaux libéralisation des marchés intensification de la concurrence instabilité des marchés rapidité accrue de l'évolution technologique incertitude grandissante sur l'évolution de la conjoncture