Introduction La carte mode d’emploi. Méthode du langage cartographique Introduction La carte mode d’emploi. Laure Semple – LFIGP – Dubaï- EAU Laure Semple – LFIGP – Doubaï - EAU

Vers une définition du langage cartographique Une cartographie est une réalisation visuelle du fonctionnement d'un espace donné avec des couleurs et des figurés qui doivent être compris par tous. C'est pour cette raison que I'on parle de langage cartographique. Il faut donc respecter un code de couleurs et des figurés adaptés à ce que I'on veut représenter. En cartographie, on utilise les crayons de couleur et les pointes fines MAIS surtout pas de crayon à papier et de fluo. Les crayons de couleur sont à utiliser lorsqu'il faut colorier une surface relativement importante. Les pointes fines sont utilisées pour les figurés ponctuels et de surface: à savoir les flèches, les hachures, les triangles, cercles, la façade, I'interface... En cartographie. il est nécessaire de préciser la nomenclature c'est-à-dire le nom des lieux cartographiés. La nomenclature est rédigée au stylo encre ou à la pointe fine en capitales d'imprimerie ou en minuscules.

ATTENTION ! Le schéma et le croquis sont différents. Schéma: représentation géométrique et donc simplifiée d'un espace. Les phénomènes représentés sont peu nombreux et la légende est simple et courte. Elle n'a pas besoin d'être organisée en un plan. Croquis : il est le plus souvent I'aboutissement de plusieurs schémas. Le croquis traduit la réalité géographique sans la simplifier. Le croquis est complexe, complet car il spatialise des informations multiples. La légende est structurée en un plan comme une composition. ATTENTION ! Le schéma et le croquis sont différents.

Les figurés ponctuels A- Il faut utiliser des Figurés ponctuels pour cartographier des informations dont Ia localisation est précise : des villes, des ports, un type d'industrie... VILLE PORT GISEMENT TOURISME B- Il faut varier la taille des figurés ponctuels pour cartographier des informations. C- Il faut varier la couleur des figurés en fonction de l’information que l’on veut véhiculer.  Voir code de couleur sur la diapositive suivante

Les plages de couleur A- Il faut utiliser les plages colorées pour cartographier des informations qui s’étendent en surface. Espaces forestiers, naturels, agricoles. Mer, océan, lac…. Montagne Région industrielle B- Il faut faire varier la couleur afin de montrer des différences d’intensité du phénomène représenté. Plus la couleur est chaude et plus le phénomène représenté est important. Plus la couleur est froide et plus le phénomène représenté est négatif. Pour superposer deux informations on peut combiner les plages colorées et les hachures. Une région peuplée Une région peuplée et industrialisée

Pour les traits et les flèches. A- Pour tracer les limites des réseaux de communication. B- Pour montrer que les informations n'ont pas la même importance il faut épaissir ou affiner le trait. C- Il faut utiliser des flèches pour montrer des dynamiques et des flux. D- La taille des flèches permet de hiérarchiser les phénomènes et donc I'importance de l’information. Route, voie ferrée Mégalopole Limite climatique Route communale route autoroute importation exportation

Autres figurés utilisés fréquemment. interface ouverte interface fermée façade maritime risque (environnemental, conflit…)

La notion d’échelle en géographie Carte à petite échelle. La carte représente des espaces vastes avec un degré de précision faible. Carte au 1/100000. Carte à moyenne échelle Pays, régions…les espaces sont plus restreints et plus précis. Carte à grande échelle L’espace cartographié est peu étendu mais le degré de précision est important. (Ville). Lyon

Analyser un phénomène selon l’emboîtement des échelles pour en montrer la complexité

Les différents types de projection Carte à projection cylindrique de type Mercator Le tracé des continents est déformé au niveau des pôles Carte à projection polaire Plus on s’éloigne des pôles plus les tracés sont déformés.

Les différents types de cartes. La carte descriptive On l’appelle aussi carte inventaire car elle localise des phénomènes spatiaux de différentes sorte: le relief, les ressources naturelles, des villes, des infrastructures de communication. La légende n’est pas forcément structurée en un plan. La carte analytique Elle représente un phénomène abstrait comme l’IDH, la densité. Elle permet de montrer les inégalités spatiales La variable cartographiée est hiérarchisée

La carte de synthèse Elle représente des ensembles géographiques à partir de thèmes apparaissant dans une légende structurée. Elle est le résultat d’une réflexion et souvent l’aboutissement d’une série de schémas; elle combine donc plusieurs types d’informations.

La carte par anamorphose Elle déforme les limites du territoire pour représenter des réalités perçues. Cette carte par anamorphose utilise le critère du PIB par habitant.