Paul était un fameux contremaître, Les constructions qu’il édifiait avec son équipe étaient réputées. Et l’on se disputait ses maisons.
Mais tout a une fin, et sonna l’heure de la retraite… Paul en rêvait ! Imaginez ! Il allait enfin construire sa propre maison, après en avoir tant bâti pour les autres ! Il la voyait déjà !
Mais voilà ! Au dernier moment, son patron lui demande comme une grâce de mener à bien la construction d ’une dernière maison… Louis n’osa pas refuser… Et attaqua avec son équipe ce dernier chantier.
Oui… Mais le cœur n ’y était plus… Il se sentait déjà en retraite… Il pensait à sa propre maison, et regrettait d’avoir accepté.. Le choix des matériaux, la surveillance de l’équipe en souffrirent.
Enfin ! Ce chantier est terminé ! Il faut dire tout de même que Louis n’était pas très fier de ce dernier travail… Mais il était libre ! Il allait attaquer son propre chantier !
Départ, enfin ! Voici le pot de l’amitié, les cadeaux de chacun… Le patron tendit à Louis une clef : «Voici la clé de la maison que tu viens d’achever : c’est mon cadeau de départ !» Hélas ! Comme Paul regretta ses négligences !
Il en est de même pour chacun de nous dans notre vie. Nous la construisons malheureusement trop souvent avec négligence et insouciance. Et un jour nous réalisons avec étonnement que nous devons vivre dans la maison que nous avons construite...
Et nous gémissons sur notre vie, sans même réaliser que, pour une grande partie, nous sommes responsables de ce qu’elle est...
Peintures : Kinkade Musique : Bizet, l ’Arlésienne - Farandole Texte : très librement inspiré du texte d ’un auteur anonyme. Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix
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