Les Métis.

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Transcription de la présentation:

Les Métis

Qui sont les Métis? Les Métis sont l'un de trois groupes d'Autochtones du Canada. Leur origine remonte à l'époque de la traite des fourrures, principalement dans l'ouest du pays. Les Métis ne sont ni des Amérindiens ni des Européens, mais les deux, c'est-à-dire les descendants de Premières Nations et d'employés de la Compagnie de la Baie d'Hudson et la Compagnie du Nord-Ouest. Les enfants de ces relations mixtes sont devenus les pères et mères de la nation métisse.

Aujourd'hui, on utilise le mot « Métis » pour décrire des personnes dont les ancêtres sont des Français, des Écossais, des Anglais et des membres des Premières Nations. Autrefois, on les désignait aussi par des noms comme « Half-breed » (demi-sang), « Bois-Brûlés » « country-born » (né dans la campagne), Michif, Otipaimsiwauk et Apeetokosisan. Beaucoup de collectivités métisses parlaient – et continuent de parler – des langues uniques nommées michif et bungi ainsi qu'une variété de langues de Premières Nations, le français et l'anglais.

Les Gens du perlage floral Connus pour leur sens artistique, les Métis étaient parfois nommés « les Gens du perlage floral ». La langue distinctive des Métis, le michif, combine le cri et le français. Le bungi (ou « Bungee ») est une langue métisse qui combine le gaélique et le cri mélangés avec du français et du saulteaux. Les violoneux métis incorporaient des gigues et des reels à leur musique, ce qui créait leur propre et unique style musical.

Une nouvelle nation Une évolution culturelle rapide et spectaculaire fait son apparition au milieu des années 1600, et dès le milieu des années 1800, un nouveau peuple apparaît. Les Métis se considéraient comme une nouvelle nation, avec son drapeau, sa langue, ses vêtements, sa musique et ses danses.

Pour la chasse au bison, les Métis construisaient et utilisaient des « charrettes de la rivière Rouge », un important symbole culturel métis. Au début des années 1800, les Métis menaçaient le monopole de la traite des fourrures détenu par la Compagnie de la Baie d'Hudson. En 1869, la population de la colonie de la Rivière-rouge était constituée ainsi : 5 720 Métis francophones, 4 080 Métis anglophones et 1 600 non-Autochtones.

Des changements à l'horizon… En 1869, la Compagnie de la Baie d'Hudson vend au Dominion du Canada les droits qu'elle détient sur la Terre de Rupert contre une petite somme d'argent et un vingtième des terres fertiles du territoire. En octobre 1869, un gouvernement métis provisoire, ayant à sa tête Louis Riel, adresse au gouvernement canadien, à Ottawa, en Ontario, une liste de droits. Cette liste sert de fondation aux négociations entreprises avec les Tories de sir John A. Macdonald. Le 15 juillet 1870, Louis Riel fait effectivement adhérer la province du Manitoba à la Confédération.

Louis Riel, père de la Confédération? Bien qu’élu deux fois à la Chambre des communes, on empêche Riel d’y entrer grâce à une motion le déclarant comme hors-la-loi.   Riel est forcé de s'exiler au Montana, aux États-Unis

Bataille de Batoche Les promesses du fédéral relatives aux terres aux termes de la Loi de 1870 sur le Manitoba ne sont pas respectées et le gouvernement instaure son processus notoire de délivrance des certificats.   Le règlement de l'ouest déclenche une série d'événements qui culminent, en 1885, avec la défaite des Métis, alors menés par Louis Riel et Gabriel Dumont. Aujourd'hui, les Métis appellent encore « guerre nationale » cette bataille à Batoche, en Saskatchewan. C’est aussi la première fois qu'une mitrailleuse Gatling est utilisée contre la population. Riel se rend et subit un procès pour trahison. Il est déclaré coupable et condamné à mort par pendaison.

Mitrailleuse Gatling

La cloche de Batoche La cloche de Batoche est devenue un symbole de la culture métisse. Pendant la résistance de 1885, une cloche est volée par trois soldats gouvernementaux et emmenée à Millbrook, en Ontario. Elle est utilisée comme cloche de caserne de pompiers, puis exposée à une filiale locale de la Légion royale canadienne. En 1991, la cloche quitte Millbrook et, en juillet 2013, elle est rapatriée et remise aux Métis lors d'une cérémonie spéciale. Des doutes concernant l'authenticité de la cloche surgissent en avril 2014 lorsque le directeur du Musée de Saint-Boniface, Philippe Mailhot, reconnaît qu'il y a suffisamment d'indices pour conclure qu'elle est en fait la cloche de Frog Lake, prise à la mission de Frog Lake en 1885. La véritable cloche de Batoche est donnée à une église de Saint-Laurent de Grandin. Elle fond lors d'un incendie qui détruit l'église.

Commission sur les Métis du Nord-Ouest Le gouvernement fédéral décide que le titre autochtone « Métis » est annulé par l'attribution de terres ou de certificats d'argent de métis de 1875 à 1924. 95,9 % des concessions de terre par certificat sont attribués à une autre partie, et 84,6 % des certificats d'argent de métis semblent être délivrés par des spéculateurs.

Même si les Métis sont fraudés de leurs terres, ces injustices sont ignorées – et peut-être même facilitées – par le gouvernement.   Un harcèlement persistant mène à la dispersion massive des Métis, mettant fin à un chapitre de leur vie politique.

Un peuple dispersé Entre 1876 et 1884, deux tiers des Métis quittent le Manitoba. Beaucoup d'entre eux prennent la direction du nord-ouest et du sud-ouest, y compris les États-Unis d'aujourd'hui

Les pensionnats autochtones Entre le milieu des années 1800 et la fin des années 1990, des enfants autochtones, certains à peine âgés de quatre ans, ont été retirés de leurs foyers et collectivités pour être envoyés dans des établissements nommés pensionnats. Dirigés par des Églises, ces établissements étaient subventionnés par le gouvernement canadien en raison de leur rôle important dans le cadre d'une politique globale d'assimilation. Séparés de leur famille et n'ayant pas le droit de parler leur langue ni de pratiquer leur culture, les 150 000 enfants et plus de ces pensionnats étaient vulnérables et beaucoup d'entre eux ont subi des violences psychologiques, physiques et spirituelles. On estime que 10 % des enfants qui ont été envoyés dans les pensionnats autochtones étaient métis, et leur expérience a été différente de celle des enfants des Premières Nations.

QUELLES ONT ÉTÉ LES RÉPERCUSSIONS DES PENSIONNATS SUR LES MÉTIS? La fréquentation des Métis dans les pensionnats n'était pas la même partout. Parfois, les enfants métis n'étaient pas inscrits dans les registres des pensionnats, ou on ne faisait pas la différence entre eux et les enfants des Premières Nations. Fréquemment considérés comme des étrangers, les enfants métis étaient souvent traités de façon différente, parfois meilleure, parfois pire.   Certains devaient travailler plus longtemps et plus dur pour « gagner » leur éducation. Le ministère des Affaires indiennes classait les enfants métis comme des demi-sangs de première, deuxième ou troisième classe, selon leur apparence et leur mode de vie. Les parents métis voulaient que leurs enfants reçoivent une éducation eurocanadienne, et les pensionnats autochtones étaient souvent la seule option.

Souvent négligés ou marginalisés dans les récits historiques et non admissibles à des indemnités, sauf s'ils peuvent prouver qu'ils ont fréquenté un établissement scolaire reconnu par la Convention de règlement relative aux pensionnats indiens, les Métis continuent, encore aujourd'hui, leurs efforts pour se faire reconnaître et recevoir des indemnités en raison des violences dont ils ont souffert tant au sein du régime des pensionnats que dans le système des externats, ou écoles de jour.

Identité Beaucoup de Métis sont devenus clandestins, d'autres sont demeurés silencieux, et ceux qui ont enterré leur patrimoine sont devenus difficiles à identifier.   Un mouvement politique d'éveil a mis en lumière l'importance d'une identité culturelle et du désir d'être reconnu comme un peuple.

Fédéral ou provincial? Les gouvernements fédéral et provinciaux prétendent appuyer l'autonomie gouvernementale des Métis. Cependant, la position provinciale est que les Métis sont de responsabilité fédérale tandis que le gouvernement fédéral est d'avis que les Métis sont de responsabilité provinciale.   Le 19 septembre 2003, la Cour suprême a affirmé que l'article 35 est une importante promesse faite au Métis. Il reconnaît leur existence distincte et protège leurs droits autochtones actuels. *R. v. Powley Le 8 janvier 2013, la Cour fédérale a décidé que les 200 000 Métis et les 400 000 Indiens non inscrits du Canada sont de fait des « Indiens » aux termes de la Loi constitutionnelle, et sont du ressort du fédéral. « La reconnaissance des Métis et des Indiens non inscrits comme Indiens aux termes de l'article 91(24) devraient accorder un niveau supplémentaire de respect et de réconciliation en supprimant l'incertitude constitutionnelle entourant ces groupes », a écrit le juge de la Cour fédérale Michael Phelan.

Mise à jour – Décision de la Cour suprême Le 8 mars 2013, la Cour suprême a décidé que le gouvernement fédéral avait été « inefficace et inéquitable » dans la façon dont il a distribué des terres aux Métis du Manitoba il y a plus de 130 ans. L'affaire est issue de l'entrée du Manitoba dans la Confédération en 1870. Lors des négociations avec les Métis, le Canada avait promis de leur remettre 1,4 million d'acres de terres (article 31 de la Loi sur le Manitoba). La Manitoba Metis Federation (MMF) a soutenu que la Couronne n'avait jamais respecté ses obligations et que des retards et des erreurs avaient fait en sorte que les terres n'avaient jamais été proprement distribuées comme promis. La MMF a obtenu gain de cause quand la Cour suprême lui a donné raison lors d'une décision de 6 contre 2.

Données démographiques

Données démographiques relatives aux Métis Selon le recensement de 2006, les Métis constituent 34 % de la population autochtone. Cette population a presque doublé (une augmentation de 91 %) depuis 1996, et de 33 % entre 2001 et 2006, comparativement à 5 % pour la population de tout le Canada. Environ 87 % des Métis vivaient dans les provinces de l'Ouest ou en Ontario. Les populations de Métis les plus importantes par ville : Winnipeg : 40 980 Edmonton : 27 740 Vancouver : 15 070 Calgary : 14 770 Saskatoon : 9 610

Le centre urbain avec la plus grande concentration de Métis était Prince Albert, en Saskatchewan, où environ 1 résident sur 6 (17 %) était métis.   La population métisse est jeune. En 2006, l'âge moyen des Métis était de 30 ans, soit 9 ans de moins que celui de la population totale canadienne. Ces données sont importantes quand on interprète les changements relatifs à l'état de santé, social et économique au fil du temps.

In 2006, nearly 7 out 10 (69%) of Métis lived in urban centres, 29% lived in rural areas and about 1% lived on Indian reserves or settlements. Most Métis (87%) lived in the West and in ON, while about 7% lived in Quebec, 5% in Atlantic Canada and the remaining 1% lived in 1 of the 3 territories. Aboriginal Peoples Survey, 2006: An overview of the health of the Métis population

Éducation En 2006, le pourcentage des Métis âgés de 25 à 54 ans moins susceptibles d'avoir obtenu leur diplôme d'études secondaires était de 24 % comparativement au même groupe d'âge du total de la population canadienne (13 %). Le pourcentage des Métis âgés de 25 à 54 ans ayant terminé un programme de niveau collégial était de 22 % comparativement au même groupe d'âge du total de la population canadienne (21 %).   Comparativement à la population totale du Canada (12 %), les Métis étaient plus susceptibles (16 %) d'avoir obtenu un certificat d'une école de métiers. Alors que 9 % des Métis avaient terminé l'université, ce pourcentage était de 24 % pour la population totale du Canada. Aboriginal Peoples Survey, 2006: An overview of the health of the Métis population

Pourcentage des enfants métis et non autochtones âgés de moins de 6 ans et qui vivent au sein de familles à faible revenu, 2006 Le pourcentage d'enfants métis vivant dans des familles à faible revenu était plus élevé dans les zones urbaines que dans les zones rurales ( 36 % contre 20 % ). According to the 2006 Census, almost one-third (32%) of Métis children under the age of 6 were in low-income families, compared with 18% of non- Aboriginal children (chart 2). Low income was measured by the low income cut-offs (LICOs), which refer to income levels at which families are expected to spend 20 percentage points more than average of their before tax income on food, shelter and clothing. The low income cut-offs are not applicable in the Yukon, Northwest Territories and Nunavut and on Indian reserves. % Aboriginal Children's Survey, 2006, Statistics Canada

Gouvernance des Métis Depuis 1983, le leadership politique formel relatif à la plupart des Métis de l'Ouest consiste en un organisme national – le Ralliement national des Métis (RNM) – qui est représenté par l'entremise de structures gouvernantes provinciales et démocratiquement élues, depuis l'Ontario jusque dans l'ouest du pays.

Les critères de citoyenneté métisse sont basés sur l'auto-identification, sur l'ascendance historique à la nation métisse, et l'acceptation par la communauté historique de la nation métisse.   Beaucoup de régions ont des organismes régionaux et provinciaux bien établis qui exécutent des programmes destinés aux Métis, qui sont responsables de la prestation des services, et qui ont des ententes bilatérales et tripartites avec les gouvernements fédéral et provinciaux..

Conseil général des établissements métis Si on fait exception des terres en litige partout dans l'ouest, la seule place au Canada où les Métis ont un territoire propre est en Alberta. Il y a là huit établissements métis gouvernés par le Conseil général des établissements métis. Les établissements ont été créés en vertu des Métis Betterment Acts de 1955 et de 1970.

Priorités – Développement économique, éducation et formation En 2008, le gouvernement du Canada et le Ralliement national des Métis (RNM) ont signé le Protocole avec la Nation métisse; ainsi, on prévoit de mettre en œuvre un certain nombre d'initiatives clés visant à élargir les possibilités économiques et à améliorer la qualité de vie des Métis.   Les deux parties ont incité les cinq gouvernements provinciaux les plus à l'ouest à coopérer au sein d'initiatives sur le développement économique, et à mettre en œuvre cette approche dans des domaines comme l'éducation et la santé. Développer une base de données fiable relative à la nation métisse constitue un point de départ vital à ces initiatives.

Les Métis Les Métis continuent de revendiquer leurs droits relatifs aux terres et aux ressources, ainsi que l'autonomie gouvernementale.   Les Métis ne prônent pas leur séparation du Canada, mais ils désirent une plus grande autonomie relativement à leur vie à l’intérieur du Canada. Dans les années 1860, les Cris nommaient les Métis « O-tee-paym-soo-wuk », ce qui signifie « leur propre chef ».

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