Cours Administration Unix

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Transcription de la présentation:

Cours Administration Unix Chapitre 3: Gestion de système de fichiers 3ARS

Contenu du chapitre Montage de système de fichier Partitionnement de système de fichier Formatage de système de fichier

1. Montage de système de fichier Définition: La greffe d'une partition sur une arborescence s'appelle le « montage » d'un système de fichier

Syntaxe : Remarque: mount [options] fichier-spécial point- de-montage # mount /dev/sd1 /data cette comande «monte» la partition /dev/sda1 «dans» le répertoire /data Remarque: on ne peut pas monter un système de fichier si sa structure interne est incohérente (pour rendre cohérent le filesystem : fsck)

L'opération duale de mount est umount pour démonter un Système de fichier Syntaxe : umount point-de-montage # umount /data cette commande «démonte» la partition /dev/sda1 du répertoire /data Remarque: Dans certains cas, on ne peut pas démonter une partition si une commande s'exécute dans la partition si l'on a un fichier ouvert ou que l'on se trouve dans un répertoire de la partition 2 solutions commande : fuser cette commande permet d'identifier les fichiers ouverts et quels processus y sont attachés il suffit d'arrêter le ou les processus qui possèdent des fichiers ouverts sur le système de fichier pour pouvoir le démonter. commande : lsof (list of open files) cette commande permet d'identifier les fichiers ouverts et quels processus y sont attachés.

commande : df (display free) cette commande fournit les partions montées ainsi que l'espace occupé et disponible. [root@localhost ~]# df

Au démarrage, les disques sont montés automatiquement grâce à la commande «mount- a » laquelle utilise le fichier de configuration «/etc/fstab» qui définit les disques à monter. mount point-de-montage : monte le disque spécifié par le point de montage umount point-de-montage : opération inverse mount -a : monte tous les point de montage excepté ceux qui le sont déjà Format du «/etc/fstab»: champ 1 : nom du fichier de périphérique champ 2 : point de montage champ 3 : type de système de fichier champ 4 : options de montage champ 5 : utilisé par la commande dump champ 6: n° d'ordre du disque lors de la vérification par la commande «fsck»

2. Partitionnement de système de fichier LVM (Logical Volume Manager) est un gestionnaire de volumes logiques. Il permet de gérer beaucoup plus simplement l'espace de stockage. création dynamique des filesystem redimensionnement dynamique des filesystem suppression des filesystem ajout de disque online (si le système le supporte) LVM s'appuie sur Device-mapper (dmsetup) : une couche de virtualisation supplémentaire entre les périphérique de stockage et les pilotes

Création: fdisk /dev/sdf Etape 1 : Création d'un volume physique pour LVM Utilisation de fdisk : créer une partition ou un disque entier positionner le type de partition à 8e : cela correspond à une partition de type LVM Utiliser l'option « t » pour modifier l'identificateur de la partition fdisk -l renvoie la liste des disques attachés Disque /dev/sdf ne contient pas une table de partition valide Création: fdisk /dev/sdf Le partitionnement avec fdisk entraînera la perte de toutes les données présentes sur le disque sur lequel vous effectuez les opérations!

Etape 2: Création d'un groupe de volume vgcreate <nom_groupe_vol> /dev/xdxx /dev/xdxy crée un groupe de volume à partir d'un ou plusieurs volumes physiques LVM

extension du volume logique lvextend -L +taille /dev/<nom_groupe_vol>/<nom_vol_log> taille = capacité supplémentaire demandée Exemple:

Les systèmes des fichiers Définition: Le système de fichier est une  norme comprend un ensemble de conditions et de directives concernant l'emplacement des fichiers et des répertoires dans le cas des systèmes d'exploitation de type UNIX. . Les directives sont prévues pour supporter l'interopérabilité des applications, les outils d'administration, les outils de développement et les scripts ainsi que la plus grande uniformité possible de la documentation de ces systèmes.  Les informations sur la structure des fichiers: La taille des blocs physiques La taille des blocs logiques (unité d'allocation) Le nom du support physique ("/dev/hda1" pour le premier disque dur IDE) Le nom de la structure ("/" pour la racine root) Le nombre possible d'i-nodes Le nombre réel d'inodes Le pointeur vers le premier i-node libre Le pointeur vers le premier bloc de donnée libre

Le numéro d'inode Le numéro d'inode identifie un fichier, lequel peut recevoir différents noms. Les inodes sont des noeuds d'information qui sont couplées avec le nom d'un fichier. La liste des inodes ainsi que les informations de gestion des fichiers sont placées dans les premiers blocs du support de données afin d'accélérer l'accès aux fichiers. Le Bloc 0 est le bloc de démarrage (le bloc de BOOT) qui contient les fichiers d'initialisation du système d'exploitation. Le bloc 1 est le "superbloc" qui contient les informations sur la structure des fichiers. Les blocs 2 à n contiennent la liste de "n-1" i-nodes. Les blocs de n+1 à z contiennent les données.

Le chemin absolu d'un fichier commence toujours par un slash qui identifie la racine. Les chemins relatifs font référence au répertoire courant ou répertoire de travail. Par exemple: /bin       les fichiers exécutables (en binaire)  (initialisation du système + commandes "essentielles") /boot     le noyau vmlinuz et les fichiers de démarrage /dev      répertoire de fichiers spéciaux, qui servent de canaux de communication avec les périphériques (disques, adaptateur réseau, cartes son etc...) /etc       les fichiers de configuration du système et les principaux scripts de paramétrage /etc/rc.d scripts de démarrage du système /etc/X11 scripts de configuration du serveur X /etc/sysconfig configuration des périphériques /etc/cron description des tâches périodiques à effectuer /etc/skel fichiers recopiés dans le rép. personnel d'un nouvel utilisateur

/home    la racine des répertoires personnels des utilisateurs /mnt      la racine des points de montage des systèmes de fichiers périphériques ou extérieurs (cd, disquette, nfs ..). /opt       lieu d'installation d'applications supplémentaires (comme starOffice, java ..) /root     répertoire personnel du super-utilisateur root /sbin      les fichiers exécutables pour l'administration du système /tmp      stockage des fichiers temporaires /usr        programmes accessibles à tout utilisateur; sa structure reproduit celle de la racine / /var       données variables liées à la machine (fichiers d'impression, traces de connexions http, smb .. dans /var/log)

Les types de systèmes de fichiers De nombreux types de système de fichiers sont reconnus par LINUX: Les systèmes de fichiers Unix: MINIX pour Unix SYS V pour Unix Système V UFS pour Unis BSD UMSDOS pour Unix sur une partition MSDOS EXT pour l'ancien Linux native. EXT2FS ou EFS pour Linux native. EXT3FS pour Linux native 3° génération avec la journalisation des fichiers. REISERFS

Les systèmes de fichiers Microsoft: MSDOS  ou FAT pour la FAT 16 de DOS et de Windows 95. VFAT pour la FAT 32 de Windows 95/98 NTFS pour Windows NT JOLIET pour le CDROM à nom long de Microsoft Les autres systèmes de fichiers: HPFS pour OS/2 HFS pour MAC OS et APPLE MACINTOSH ISO 9660 pour les CDROM XIAFS Les systèmes de fichiers réseaux: CODA pour les réseaux Unix NFS pour Network File System des réseaux Linux SMB pour les réseaux Windows de Micorosoft NCP pour les réseaux Netware de Novell

Les types de supports Les noms des périphériques: IDE /dev/hdb8 correspond au 2° disque dur IDE et à la 8° partition logique. SCSI et ZIP IDE /dev/sda1 correspond au premier disque dur SCSI et à la première partition. FLOPPY /dev/fd0 correspond au premier lecteur de disquette (A:\). Le nombre de blocs d'une disquette de 3 1/2 pouces high density est de 1440. La disquette doit être formattée avant de la monter. NULL /dev/null correspond à la poubelle, et les fichiers qui y sont versés sont irrémédiablement perdus. CDROM /dev/cdrom. Il existe un lien symbolique entre le fichier "/dev/cdrom" et le nom du périphérique "/dev/cdrom0".

Les fichiers spéciaux du répertoire "/proc" Les fichiers spéciaux du répertoire "/proc" rassemblent des informations dynamiques sur les processus en cours d'activité (répertoriés par un numéro) et des fichiers concernant le système d'exploitation et certains matériels. Pour examiner certains fichiers dynamiques: more /proc/meminfo  more /proc/net/dev more /proc/cpuinfo more /proc/dma more /proc/interrupts

1. Droits d’accès Les droits d'accès sont stockés dans la structure inode du fichier. les droits sont visualisables par la commande «ls -l» ils sont représentés par les 10 premiers caractères de la commande «ls -l». Exemple: [fedora@test ]$ ls -l c -rw-r--r-- 3

1. Droits d’accès Il existe 3 droits d'accès associés à chaque objet droits du propriétaire (u – user) droits des membres du groupe (g – group) droits des autres utilisateurs (o- others) Il existe 3 types de permissions droits en lecture (r - read) droits en écriture (w – write) droits en exécution (x – execute access) Dans le cas de fichiers « r » : droit de lecture -> permet de lire ou copier le fichier «w» : droit d'écriture -> permet d'ajouter, modifier ou supprimer des données du fichier «x» : droit d'exécution -> permet d'exécuter le fichier (binaire ou script) Dans le cas de répertoires «r» : permet de lister le contenu du répertoire «w» : permet d'ajouter ou supprimer des données dans le répertoire «x» : permet d'accéder aux fichiers du répertoire

1. Droits d’accès Pour accéder à un fichier, il faut avoir le droit de franchissement de chacun des répertoires qui constituent le chemin chaque répertoire du chemin doit posséder le droit x. Pour écrire dans un fichier il faut avoir les droits d'écriture (w) sur le fichier. Pour modifier les droits d'un fichier, il faut en être le propriétaire (ou être root). Pour créer, modifier, renommer, détruire un fichier, il faut avoir les droits d'écriture dans le répertoire contenant le fichier (toutes ces actions correspondent en définitive à des créations ou altérations de liens).

2.Commande «chmod» Commande «chmod» (change modes) syntaxe : chmod [option] modes objets spécification des modes sous 2 formes forme symbolique rôle -> «u» : user; «g» (group); «o» (others); ou «a» (all) opérateur -> «+» (ajout); «-» (retrait); «=» (remplacement) permission -> «r»; «w»; «x» r:pour donner le droit du lecture au fichier w:pour donner le droit d’écriture au fichier X:pour donner le droit d’exécution au fichier binaire ou exécutable  « .exe » forme numérique les permissions sont exprimées en octal ex : rwx-xr-rx <=> 755

[fedora@test]$ chmod 640 fichier.txt // user+group+other 2.Commande «chmod» EXEMPLE: [fedora@test]$ ls -l fichier.txt -rw-r--r-- 1 malek malek 259 mar 21 21:57 fichier.txt [fedora@test]$ chmod g+w fichier.txt //donner des droits aux groupes(ajouter le droit d’écriture au groupe) -rw-rw-r-- 1 malek malek 259 mar 21 21:57 fichier.txt [fedora@test]$ chmod o=rw fichier.txt //donner des droits aux autres.(lecture et ecriture) -rw-rw-rw- 1 malek malek 259 mar 21 21:57 fichier.txt [fedora@test]$ chmod 640 fichier.txt // user+group+other -rw-r----- 1 malek malek 259 mar 21 21:57 fichier.txt [fedora@test]$ chmod 777 fichier.txt // user+group+other -rwxrwxrwx 1 malek malek 259 mar 21 21:57 fichier.txt*