Types, méthodes et difficultés?

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Transcription de la présentation:

Types, méthodes et difficultés? LA LECTURE : Types, méthodes et difficultés?

Sommaire Introduction Définition Les types de lecture Démarche Les méthodes de lecture Les difficultés du processus de la lecture Techniques de correction phonétique Exemplification Conclusion

Problématique Difficultés de lecture en 5ème année primaire: De quoi s'agit-il ? Les enseignants de français en 5ème année primaire se plaignent du niveau de lecture de leurs élèves : certains élèves ont un déchiffrement incertain, d’autres sont lents ou hésitants, d’autres ont un ânonnement syllabique ce qui rompt la fluidité de lecture indispensable à la compréhension.

Si pour ces élèves déchiffreurs, les difficultés sont telles qu'elles occultent complètement la question du sens , ces signaux particulièrement visibles ne pointent qu'un type de difficultés ; il y a aussi des élèves qui semblent en apparence mieux armés, parce qu'ils sont capables d'une oralisation correcte, mais ils ont des difficultés de compréhension. Où réside donc le problème ? Plusieurs facteurs doivent être pris en compte : l’élève lui-même, les contenus, l’enseignant, la méthodologie et la pratique…

Est-ce que l’élève n’a pas bien acquis les notions de base des années précédentes ? Est-ce que les contenus proposés ne sont pas adaptés ? Est-ce que le profil de l’enseignant n’est pas tel qu’il devrait être ? Est-ce que la méthodologie suivie n’est pas efficace ?… Ce sont là quelques questions parmi tant d’autres qu’on doit se poser pour chercher des solutions permettant d’améliorer le niveau de nos élèves en lecture.

Compétence de fin de cycle primaire Lire et comprendre un texte de (80 à 120 mots) et développer un comportement de lecteur autonome. 

Composantes de la compétence Maîtriser le système graphique du français. Séquentialiser la chaîne écrite. Construire du sens. Lire à haute voix.

Introduction L’élève en première année de FLE, ne se trouve pas étranger en face de l’écrit du fait qu’il est à sa troisième année de scolarisation. Il serait possible d’utiliser, afin de faciliter l’appropriation de l’écrit en FLE, ses acquis en langue maternelle. Les élèves seront donc plus attentifs et plus motivés.

L’apprenant sera capable de lire lors qu’il découvre que les signes de l’écriture ont un sens. Il les interprète avec l’expression de la pensée. Pendant la lecture et avant d’apprendre à lire un texte, l’apprenant devrait acquérir les mécanismes de cette opération ; il doit connaître les mots, autrement dit, il sait lire les lettres dont se compose un mot et il connait les significations correspondantes à cette forme graphique. La forme et la signification sont associées dans le système du langage.

Qu’est ce que lire ?

Lionel Bettanger précise que: L’acte de lire est « une communication par les yeux , pour le sens sur des signes inertes et innocents: les lettres » (C. LICETTE . Le guide de lecture rapide et efficace, éd. Jeunes éditions Study rama, 2000)

JEAN FOUCAMBERT C’est une action qui consiste à prélever des informations dans une langue écrite pour construire directement une signification. (J.FOUCAMBERT, La manière d’être lecteur, éd. MOI, 1976,1980)

Donc par le mot « lire » on n’entend pas seulement « déchiffrement », mais surtout « construction du sens à l’écrit », c’est-à-dire prise de connaissance du contenu d’un texte , du sens par la lecture.

Définition La lecture est une activité de compréhension d’une information écrite. Cette dernière est en générale une représentation du langage sous forme des symboles identifiables par la vue ou le toucher(le braille). Lire, c’est prendre connaissance de la pensée d’autrui par l’intermédiaire de la lecture. Dans cette opération intellectuelle, les mots n’apparaissent pas en eux même à l’esprit de celui qui lit, ils évoquent immédiatement l’idée d’une chose signifiée.

L’acte de lire fait appel à différents domaines. A- Domaine cognitif : découvrir puis connaître les caractéristiques des types de textes. B- Domaine comportemental : vouloir lire pour diverses raisons telles que s’informer, rêver, communiquer, etc. Autrement dit, avoir un objectif car le lecteur actif est celui qui sait comment utiliser l’information trouvée. C- Domaine technique : comment parvenir au sens d’un écrit, c’est-à-dire quelles stratégies ou méthodes utiliser pour construire du sens à l’écrit. D- Domaine méthodologique : adapter son mode de lecture au but recherché , au type et aux fonctions du support choisi, c’est à dire à sa spécificité.

Les activités de lecture Les activités de lecture dans cette étape sont de plusieurs types apparemment distincts, mais dans le fond, complémentaires. Chacun de ces types de lecture a un objectif particulier à atteindre .

Lecture silencieuse La lecture silencieuse vise essentiellement l’initiation de l’élève à la lecture autonome et à l’effort personnel face à un texte ou à un document authentique où il lui est demandé d’apprécier, de comprendre et de puiser des informations spécifiques.

2. La lecture studieuse C’est une lecture attentive lors de laquelle le lecteur tire le maximum d’informations, comme s’il veut mémoriser le texte. Cette lecture est souvent faite en crayon à la main, sous forme d'une prise de notes. Il y a fréquemment des relectures de certains passages et parfois oralisation du texte à retenir.

3. La lecture de balayage (scanning) Elle consiste à repérer rapidement une information précise. Elle permet par exemple de trouver dans un dépliant à quelle heure une activité aura lieu. Le lecteur fait généralement cette forme de lecture, lors qu'il veut simplement prendre connaissances du texte. Il ne désire pas connaître les détails, il veut tirer l'essentiels. Dés que le passage recherché apparaît, le reste est négligé. Cette activité exige une stratégie d'élimination, dont le lecteur doit éliminer en grande vitesse ce qui est inutile à sa présente lecture.

4. La lecture écrémage C'est parcourir le texte rapidement et d'une façon non linéaire; c'est en quelque sorte faire un survol du texte pour avoir un idée globale de son contenu afin de décider s'il doit être lu en lecture intégrale ou non.

5. La lecture active Est celle qui adopte une personne occupée à réaliser un travail a partir d'un texte contenant des consignes : faire une recette , préparer un plat , utiliser un mode d'emploi etc… cette lecture discontinue se caractérise par des mouvements de va-et-vient entre le texte et le travail a réaliser.

6. La lecture oralisée Elle consiste a lire un texte a haute voix. Elle peut avoir deux formes: soit le lecteur oralise la totalité de graphèmes (exemple la lecture d'une histoire a raconter aux enfants); soit le lecteur jette simplement un regarde de temps à autre sur le texte écrit en fonction comme un aide-mémoire.

7. La lecture sélective Est mise en œuvre lorsqu'il y a nécessite de faire une recherche. Celui qui consulte un annuaire téléphonique, un dictionnaire sait au préalable ce qu'il va trouver comme information. Il y a dans l'esprit du lecteur comme un modèle vide qui le conduit vers l'information cherchée: orthographe d'un train…etc. la lecture sélective est un comportement que nous pratiquons souvent dans la vie quotidienne.

8. La lecture analytique ou méthodique C'est une lecture qui invite les apprenants à formuler des hypothèses, que l'étude de texte permet de les infirmer ou de les confirmer, dans le but d'enrichir le processus de construction de sens. Elle relie constamment observation et interprétation comme elle place l'apprenant en situation d'enquête et le conduit a explorer le texte selon un objectif précis: trouver des réponses aux question qu'ils s'est posées probablement. Cette activité conduit l'apprenant a une meilleure compréhension du texte.

9. Lecture suivie Elle entre dans le cadre de la lecture plaisir . Son objectif essentiel est de donner à l’élève le goût de la lecture en l’éloignant du carcan routinier de la lecture traditionnelle et en mettant à sa disposition une grande variété de textes appartenant au domaine de la lecture récréative.

Démarche Pour faciliter l’apprentissage de la lecture, on doit segmenter la tâche de lecture en trois séquences essentielles: pré lecture, lecture et après lecture.

La pré lecture: (moment de découverte) Cette étape est indispensable pour faciliter l’entrée dans le texte. Son but est de préparer l’apprenant au texte qu’il va lire en admettant qu’il possède des connaissances sur le sujet en question. Sachant que le vocabulaire est un outil indispensable à la compréhension. Avant d’aborder la lecture d’un texte , il faudrait reconnaître les mots clés. Il y a plusieurs façons de présenter ce vocabulaire, entre autre en utilisant des définitions, en s’aidant par exemple d’un mot ou une expression dont le sens est proche de celui qu’on veut trouver.

La lecture: (moment d'analyse) On commence par une lecture silencieuse au cours de laquelle on demande par exemple aux apprenants d’identifier les principaux personnages d’un récit, les lieux où se déroulent les actions. On pose des questions du types «vrais ou faux». Les questions orales peuvent posées afin de vérifier rapidement la compréhension de ces informations. Cette lecture assez rapide, est une étape importante par ce qu’elle fournit les assises sur lesquelles les apprenants vont pouvoir s’appuyer pour arriver ensuite à faire une bonne synthèse des idées véhiculées par le texte. Il faudrait que l’apprenant profite de ces activités pour employer le nouvel vocabulaire qui lui a été présenté à l’étape de pré lecture.

L’après lecture: (mobilisation) Une fois les informations sont extraites du texte, les apprenants vont s’en servir pour réaliser un projet ou atteindre des objectifs fixés.

Méthodes de lecture Apprendre à lire est une priorité de l’enseignement primaire. On doit donc réfléchir aux méthodes les plus efficaces pour réaliser cet objectif. Toutes les méthodes ont pour but de faciliter l’apprentissage de la lecture et faire de chaque enfant un lecteur expert . Néanmoins, elles revendiquent des différences dans le moyen d’y parvenir. On distingue plusieurs types de méthodes de lecture:

La méthode synthétique (syllabique ou combinatoire) C'est une méthode ancienne, qui part des lettres, des sons, puis des syllabes pour ensuite lire les mots. Elle procède de manière progressive en combinant consonne et voyelle pour obtenir des syllabes et des mots (ex :p+a=pa).

b. La méthode globale L’enfant apprend d’ abord à reconnaître visuellement les mots ou les groupes de mots, puis à les décomposer en syllabes puis en lettres.

c. La méthode mixte C’est celle qui est la plus fréquemment utilisée dans les écoles. Elle combine les éléments des deux méthodes précédentes. L’apprenant apprend le code alphabétique (combinaison des lettres, des syllabes) pour déchiffrer les mots et lire des phrases et des petits textes afin de comprendre le sens.

d. La méthode interrogative Avec cette méthode l’enseignant fait participer les apprenants à travers des questions. Donc, après la préparation de cours, l’enseignant organise des activités pédagogiques dont le but d’atteindre ses objectifs.

e. La méthode indirecte Cette méthode est utilisée dés la 3ème année primaire (la 1èreannée de l’enseignement du français) , où l’apprenant a déjà reçu un enseignement initiale en langue arabe sur la base de la pratique orale et écrite. Il a donc recours aux stratégies de la langue arabe pour comprendre le français langue étrangère.

f. La méthode répétitive L’enseignant va insister sur l’efficacité de la répétition en tant que méthode pédagogique de la langue. Lors de la lecture , la correction phonétique se fait tout d’abord à partir des répétitions systématiques par l’apprenant de chaque réplique du dialogue ou de chaque échange verbale.

Les difficultés du processus de la lecture Lors de l’apprentissage d’une langue précisément durant l’activité de la lecture, les apprenants rencontrent des différents niveaux de difficultés tels que :

Trouble concernant l’articulation Trouble concernant la parole Difficultés d’ordre social Difficulté d'ordre psychologique (la lecture accompagnée d'inquiétude) Difficulté d'ordre cognitif (connaissances linguistiques limitées) L'effet de la pédagogie Difficultés neurologiques La dyslexie

Techniques de correction phonétique Durant les visites que nous avons effectuées dans les classes de français, nous avons remarqué que les enseignants tâtonnent en procédant à la correction de la prononciation de leurs élèves. En effet, en confrontant leur pratique avec les principes d’un enseignement correct du français, il s’est avéré que les enseignants ne travaillent que sur des éléments isolés. (répétition mécanique d’un mot ou d’un son isolé), alors qu’en réalité un son n’existe jamais isolé, il est toujours entouré d’autres sons avec lesquels il forme une chaîne sonore. En outre, le diagnostique des fautes des élèves doit se faire aussi bien sur le plan acoustique que sur le

La correction : plan articulatoire. Par ailleurs, la correction de la prononciation doit s’intégrer à l’apprentissage global de la langue, c.à.d toutes les composantes de celles-ci (rythme: intonation, accent, prosodie…) doivent être utilisées aussi bien pour le diagnostic des fautes des apprenants que pour leur correction. Il s’avère donc nécessaire, pour l’enseignant, avant d’envisager de pouvoir corriger les erreurs, d’examiner les symptômes de poser un diagnostic et seulement après cela, de proposer un traitement. La correction : Pour corriger la mauvaise prononciation d’un phénomène, plusieurs techniques de correction phonétiques peuvent être mise en œuvre.

Citons entre autres : 1-Isoler le son mal prononcé et l’associer avec un autre son qui favorise la bonne prononciation. Exemple: [y] (U) est un son labialisé ( il se prononce avec une très forte projection des lèvres avant). Il faudrait le faire précéder d’une consomme qui favorise cette labialisation comme : [p], [b], [m] ne pas hésiter à exagérer la labialisation). Associer [i] avec [s] et [z]. , si zi 2-Réintroduire le son dans un énoncé (mots et phrases) et le placer dans une position que le fera prononcer avec la plus forte tension. Exemple:  pour [y] : le ciel est pur (exagérer la labialisation).

 pour [i]-En fin de phrase interrogative (position finale : c’est ici  pour [i]-En fin de phrase interrogative (position finale : c’est ici ? Au début d’une phrase ( position d’attaque) : il est beau. 3- procéder par répétition : Répéter une série de mots contenant le son mal prononcé.  Quelques conseils concernant les techniques de répétition.  La répétition est individuelle.  La répétition se fait après écoute du modèle.  Après trois ou quatre répétitions, redonner le modèle.  Un élève qui prononce bien peut servir de modèle.

 Habituer les élèves à produire gestes et mimiques  Habituer les élèves à produire gestes et mimiques.  Eviter les sons isolés.  Répéter le mot avec son déterminant (article-le-un-la-une). 4- Procéder par opposition : 4-1 –Au niveau auditif (discrimination auditif) :  Ecrire dans un tableau des phonèmes sur lesquels va porter le travail, par exemple [o] o mot et [u] ou oue eau l’eau genou roue au gauche Tu as un couteau ? Tu as une moto ?

 Demander aux élèves d’indiquer en mettant une croix dans la case correspondante, s’ils ont repéré le [o] ou le son [u] ( OU ).  Commencer l’exercice en prenant soin d’indiquer toujours un exemple : Exemple: Vous allez entendre une série de phases (six) dans lesquelles se trouvent les deux sons [o] et [u]. Cocher la case qui correspond au son entendu sur la grille que vous avez entre les mains (ou que vous reproduisez sur une feuille). Les mots qui conviennent les sons précités sont par exemple : mouton – moto – pomme – jour - jolie.

4-2 –Au niveau articulatoire : Travailler le son mal prononcé avec d’autres sons avec lesquels il peut y avoir des confusions :(ressemblance ) (é, et, er, ez ) Exemple : [ i] - [e] poupée poupie [y] - [u] sur sour [y] - [ i] sur sir [o] -[u] couteau coteau [œ] - [u] feu fou [t] - [d] fête dette [p] - [b] pal balle

Exemplification Sonvisagemaigreentourédunbéguin sansbordureétaitplusplisséderidesquune pommedereinetteflétrieetdesmanchesdesa camisoledépassaientdeuxlonguesmains Auxarticulationsnoueuses

Sleon une édtue de l'Uvinertisé de Cmabrigde, l'odrre des ltteers dnas un mto n'a pas d'ipmrotncae, la suele coshe ipmrotnate est que la pmeirère et la drenèire soientt à la bnnoe pclae. Le rsete peut êrte dnas un dsérorde ttoal et vuos puoevz tujoruos lrie snas porlblème. C'est prace que le creaveu hmauin ne lit pas chuaqe ltetre elle-mmêe, mias le mot cmome un tuot.

Conclusion Apprendre à lire est une préoccupation des parents d’élèves et des enseignants. L’école doit faire en sorte que ses élèves soient des lecteurs actifs et curieux. Cette constatation peut paraître paradoxale si on considère que l’école est par excellence le lieu où l’élève va rencontrer le livre. La lecture demeure donc la clé de voûte de tous les savoirs. Elle est le moyen d’acquisition des connaissances : On lit afin d’acquérir les mécanismes du langage et de la communication, tout le long du processus de l’apprentissage. On lit pour : se documenter, s’ informer, argumenter, se détendre, connaître le monde…Mais on lit aussi par plaisir ou par habitude.

Merci de votre attention et de votre patience