Une chimie pour le développement durable
Le développement durable Taken from Wikipedia Author: Vigneron CC BY-SA 3.0
Chimie verte Economie d’atomes: il s’agit de valoriser les sous-produits obtenus en plus de la synthèse d’un produit principal recherché et de limiter les matières premières Exemple: production de dihydrogène à partir du méthane CH 4 + 2H 2 O→4H 2 + CO 2 La proportion en masse du produit utile H 2 par rapport à la masse totale des réactifs est: 4xM(H 2 )/(M(CH 4 )+2xM(H 2 O))= 4x2/(16+2x18)=0,15=15%
On peut ainsi comparer à d’autres procédés chimique pour obtenir le dihydrogène: C + H 2 O +1/2O 2 →H 2 + CO 2 Proportion de H 2 (ou «économie d’atomes ») =2X1/( )=4,3% Si on pouvait valoriser le CO 2, les deux procédés seraient bons, mais on connait bien l’excès de CO 2 et l’effet de serre dont il est responsable. On espère d’abord en limiter la production et le séquestrer. (sous terre ou bioséquestration)
Autre considération: le coût énergétique On recherche le procédé qui demande le moins d’apport énergétique. Des catalyseurs permettent souvent des économies d’énergie Le chauffage par micro-ondes est particulièrement rentable pour la cuisine mais aussi pour le laboratoire: il agit instantanément sur des molécules polaires.
Les solvants sont souvent responsables de pollution. On peut les récupérer et recycler ou privilégier les solvants non toxiques et non polluants Exemples: eau et dioxyde de carbone supercritiques (à température et pression élevés, ils ont des propriétés intermédiaires entre liquide et gaz) agrosolvants
Les déchets: on peut soit les limiter, soit les valoriser comme le PET des bouteilles transformé en tissu dit « polaire ». Ou bien, on les rend biodégradables: bouteilles en PLA (acide polylactique), sachets en amidon de mais, etc..