Volet n° 6.

Le château Royal de G ö d ö llő est le plus grand château baroque de Hongrie. Construit au XVIII e si è cle par la famille Grassalkovitch, il fut ensuite offert par le peuple hongrois à la famille royale Fran ç ois-Joseph et la reine É lisabeth, cette derni è re y venant souvent en vill é giature. Le château est compos é de deux ailes parall è les s é par é es par une salle de r é ception au premier é tage dans laquelle furent jou é s des concerts et d'un hall donnant sur le jardin au rez-de-chauss é e. Le château a é t é occup é par l'Arm é e rouge et a subi des dommages, notamment dans ses ailes. Sa remise en é tat à des fins touristiques a é t é entreprise dans le courant des ann é es Le château de Gödöllő porte également le nom de palais-Grassalkovich.

Antal Grassalkovich ( ) é tait l'un des proches conseillers de la reine Marie-Th é r è se d'Autriche, ce qui fait de lui l'un des Hongrois les plus influents du XVIIIe si è cle. C'est Antal qui a command é et financ é la construction du château en 1740, les plans du bâtiment ont é t é dessin é s par l'architecte hongrois Andr á s Mayerhoffer. Le fils d'Antal Grassalkovich a fait agrandir le château et le seul th é âtre baroque de Hongrie, qui fut am é nag é dans l'une des salles du bâtiment. Au XIXe siècle l'impératrice Élisabeth d'Autriche (Sissi) et son mari, l'empereur François-Joseph d'Autriche, reçurent le château de Gödöllő en cadeau de mariage. Le couple impérial aimait s’y reposer et de nombreux invités illustres vinrent leur rendre visite.

Suite à la premi è re guerre mondiale, l'amiral Miklos Horthy utilisa le château comme r é sidence secondaire. La fin de la deuxi è me guerre mondiale signifia le d é clin du palais-Grassalkovich car les troupes sovi é tiques transform è rent le bâtiment en é curies (de nombreux palais et châteaux hongrois connurent ce triste sort). Une partie du mobilier a é t é d é truit par les sovi é tiques et ce qui n' é tait pas occup é par les chevaux fut transform é en logement social. En 1985 des travaux de rénovations commencèrent. Les soviétiques quittèrent définitivement le château en 1990, la rénovation de l'intérieur du château de Gödöllő débuta à cette date.

Malheureusement, interdiction de prendre des photos à l’intérieur du château. Donc j’ai dû aller à la pêche sur le net pour vous montrer ce qui suit.

Le couloir desservant les salles Le théâtre

Les jardins.

Statue de Maria Térésa au jardin du château de ‘’GÖdöllö’’.

Kalosca est situ é e sur la rive gauche du Danube. Si è ge de l'un des deux archevêch é s cr éé s au d é but du XI e si è cle par le roi É tienne I er de Hongrie, la ville connut son apog é e au XV e si è cle avant d'être totalement incendi é e pendant l'occupation ottomane. Sa cath é drale baroque date de Aujourd'hui Kalocsa est une petite ville, célèbre pour son paprika. Elle possède d'ailleurs un musée du paprika.

Cette cathédrale baroque, construite entre 1735 et 1754, est l'œuvre de Mayerhoffer. Son intérieur, où domine le rose pastel et les décorations dorées en stuc, dégage une atmosphère de sérénité épanouie. Il renferme le trésor de l'archevêché composé de vêtements sacerdotaux, d'objets de culte et d'un buste de Saint Étienne (1896) pesant 50 kg (48 d'argent et 2 d'or). Le lieu abrite également une crypte où serait enterré l'archevêque qui apporta au roi Étienne Ier la couronne offerte par le pape Sylvestre en signe de souveraineté (en 1001).

Le palais é piscopal, de style baroque, date de la fin du 18e s. La fa ç ade qui donne sur la place est sym é trique, massive, un avant-corps avec fronton encadrant la porte d'entr é e. Sur l'autre face, le bâtiment d é veloppe de belles masses architecturale vers un grand parc.

Le paprika, aussi connu sous le terme poivre rouge, est une é pice en poudre de couleur rouge obtenue à partir de la graine m û re, s é ch é e et moulue du piment doux ou poivron. Le terme d é signe aussi le fruit en lui-même. L' é pice est utilis é e en cuisine pour son parfum âcre et sa couleur rouge. Les principaux types d' é pices sont le paprika de Hongrie, fait à partir des fruits seulement, et le paprika royal, fabriqu é avec les graines, les tiges et les fruits En plus d'être largement utilisé dans la plupart des pays tropicaux et notamment en Asie, il est très présent dans la cuisine maghrébine, espagnole et hongroise, surtout, dans le cas de la cuisine hongroise, pour la confection du goulasch.

Leur propagation en Europe trouva des points de fixation dans certains pays comme la Hongrie où la culture des piments devint de plus en plus populaire après le Blocus continental qui entraîna la pénurie de produits anglais comme le poivre, le paprika devenant le « poivre du pauvre ». Au XIX e siècle certains cuisiniers comme le célèbre Auguste Escoffier, chef de cuisine dans un restaurant de ‘’Monte-Carlo’’ utilise déjà le piment de Szeged comme nouvelle épice hongroise.

Comme son nom le laisse deviner, ce musée présente l'histoire du paprika, son arrivée en Hongrie, sa culture, sa transformation en poudre et ses usages. Vous apprendrez, entre autres, que c'est en septembre que sèche la célèbre épice mais aussi que le prix Nobel hongrois Albert Szent-Györgyi a découvert la vitamine C à partir du paprika. Sa vie fait d'ailleurs l'objet d'une présentation au sein du musée. Le musée du paprika

La Puszta ou Grande plaine Á l'est du Danube, dans la partie méridionale du pays, s'étend la Grande Plaine. Pays d'agriculteurs, d'éleveurs de chevaux ou de bétail, la Puszta recèle au cœur de ses immenses plaines la véritable âme de la Hongrie. Son histoire, marquée au fer rouge par de nombreuses invasions, est à l'image de ses conditions climatiques très rudes. Il y fait extrêmement chaud l'été et très froid l'hiver. Des variations de température importantes peuvent se traduire certaines années par un écart de température de 72 °C entre les deux saisons. D'une grande beauté, la Puszta possède un patrimoine naturel parfaitement préservé

Nous nous dirigerons vers une ferme traditionnelle hongroise. Après avoir reçu les salutations des pasteurs à cheval, nous pouvons déguster la boisson de bienvenue hongroise célèbre, la "Barack Palinka" (eau de vie d'abricot) et le "Pogácsa" (petit pain au lait salé, nourriture de voyage des "Csikós", les cow-boys hongrois). Un pasteur nous conduira ensuite à travers la Puszta en calèche. Le programme se poursuit avec un spectacle équestre traditionnel, qui présente plusieurs formations à couper le souffle.

Il était là, pour amuser la galerie.

Et pour terminer, en sortant du spectacle, il y a l’inévitable boutique de produits locaux….. et d’autres iront faire le tour du domaine en calèche.

Photos perso et du net. Idem, pour les textes. Septembre 2015 Musique : danse folklorique Hongroise.