Peintre Français, COURBET est un des peintres les plus puissants mais aussi les plus complexes du XIXe siècle. Gustave Courbet ( )
Après le dîner à Ornans __1848
Refuge de cerfs en hiver
Cribleuses de blé
Jeunes demoiselles du village
Paysans de Flagey, de retour de la foire, Ornans__1850
Le Rêve _1855
Le Chateau d'Ornans _1855
Paysanne_1855
Portrait de la Comtesse Karoly _1865
Autoportrait avec un chien noir_1842
Les joueurs _1844
Le studio du peintre _1855
Moulin à papier de Ornans _1865
Les casseurs de pierres_1849
Nue sur le sable_1868
L’homme blessé (portrait de l’artiste) _1844
Un enterrement à Ornans
Biographie Gustave Courbet ( juin 1819 à Ornans, Doubs à La Tour-de-Peilz en Suisse) est un peintre réaliste français, qui s'est engagé dans les mouvements démocratiques de son temps. Il a été l'un des élus de la Commune de Comme les anciens maîtres (et son ambition n’est-elle pas d’être le maître-peintre d’Ornans ?), Courbet enduit sa toile d’un fond sombre, presque noir, à partir duquel il remonte vers la clarté. Proudhon, le théoricien socialiste (et l’homme qu’il admira le plus) aurait voulu faire de lui un peintre prolétarien mais hormis les casseurs de pierre, pas d’ouvriers sur ses toiles et, somme toute, bien peu de paysans. Deux tableaux feront beaucoup parler de lui : L'enterrement à Ornans (1850) et L’Origine du monde (1866). Courbet n’hérite de personne, il n’aura pas de disciple. Très lié aux évènements de la Commune, Courbet est élu président de la commission des musées, et délégué aux Beaux-Arts. Ayant proposé le déplacement de la Colonne Vendôme, qui évoque les guerres napoléoniennes, aux Invalides, des jusqu'au-boutistes décident de l’abattre et non de la déboulonner. Bêtise, cabotinage, hâblerie, Courbet propose, puisqu’il a eu en premier l’idée d’enlever cette colonne de payer les frais de sa réparation. On le prend au mot. Lui qui fut riche (une toile importante de lui se vendait quinze mille francs, soit dix ans du salaire d’un ouvrier), le voilà acculé à la ruine, ses biens mis sous séquestre, ses toiles confisquées, le voilà déshonoré et il sera condamné à 6 mois de réclusion. Courbet s'exile en Suisse, à La Tour-de-Peilz, près de Vevey, où il meurt le 31 décembre 1877 d'une cirrhose du foie.
Montage: MARCELLUS Gustave Courbet photographié par Nadar