Les critiques de la morale. Ière partie. Kant propose une morale intelligente, soucieuse de la personne et du bien d’autrui. Le philosophe nous invite.

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Transcription de la présentation:

Les critiques de la morale. Ière partie

Kant propose une morale intelligente, soucieuse de la personne et du bien d’autrui. Le philosophe nous invite à penser nos actes en fonction de l’humanité entière selon que la maxime de notre action peut ou non être érigée en loi universelle de la nature. Rappel

Nietzsche Nietzsche critique la morale en rappelant son histoire : les mécanismes intérieurs de notre entendement qui fondent nos choix moraux n’ont pu s’inscrire en nous que par une violence propre à la société. Celle-ci réfrène nos instincts, nos pulsions, nos affects, comme autant d’élans, d’aspirations de l’homme, que la morale s’entend à contraindre, discipliner. La morale, comme la religion, asservit l’homme.

L’idée même de libre arbitre n’aurait été inventée que pour culpabiliser l’être humain, imposer les sentiments de honte, de culpabilité, afin de restreindre l’homme et de l’empêcher d’exploiter pleinement ses possibilités, ses capacités.

« Il ne nous reste plus aucune espèce de compassion avec l’idée du « libre arbitre » : nous savons trop bien ce que c’est – le tour de force théologique le plus mal famé qu’il y ait, pour rendre l’humanité «responsable», à la façon des théologiens, ce qui veut dire : pour rendre l’humanité dépendante des théologiens… Je ne fais que donner ici la psychologie de cette tendance à vouloir rendre responsable. – Partout où l’on cherche des responsabilités, c’est généralement l’instinct de punir et de juger qui est à l’œuvre. (…) La doctrine de la volonté a été principalement inventée afin de punir, c’est-à-dire avec l’intention de trouver coupable. » Le Crépuscule des idoles

Selon Nietzsche, la religion ne semble proposer à l’homme le libre arbitre que dans le seul but de pouvoir le dominer, le contraindre, lui imposer des sanctions. Il aurait pu ajouter que c’était aussi pour le récompenser de ses bonnes actions, ce qui est encore une forme de domination. Ceux qui sont faibles, qui acceptent cette contrainte, n’osent le dire ouvertement, ce qui serait avouer leur impuissance, et prennent le masque de la morale. Il vaut mieux être vertueux qu’esclave.