Et la foule demande à Jean-Baptiste: “Que devons-nous faire?” Il leur répondit: “Celui qui a deux vêtements, qu’il partage avec celui qui n’en a pas; et celui qui a de quoi manger, qu’il fasse de même. N’exigez rien de plus que ce qui vous est fixé.” Ne faites ni violence ni tort à personne; et contentez-vous de votre solde” Jean-Baptiste adressait encore beaucoup d'autres recommandations au peuple et lui annonçait la Bonne Nouvelle. (Lc )
La parole de Jean-Baptiste a touché le cœur du peuple, ne touche-t-il pas notre cœur? Son appel à la conversion et de commencer une vie fidèle à Dieu, a réveillé en nous une question précise: que devons-nous faire? Telle est la question qui naît chez nous quand nous entendons un appel, ou lorsque nous regardons la vie qui nous accable et nous ne savons pas comment répondre de façon précise.
Jean-Baptiste ne propose pas de rites sacrés, ni des règles ou préceptes; il les invite à partager en ouvrant leur cœur à Dieu, scrutant les besoins de la souffrance, de partager ce qu'ils ont, "celui qui a deux tuniques, qu'il conférer à celui qui n'a rien; et celui qui a de quoi manger, qu'il fasse de même ». Que pouvons-nous dire, disciples de Jésus, à cet appel simple et humaine?
Les médias nous informe, instantanément, sur les événements du monde. Nous entendons parler de l'injustice, la pauvreté, les guerres, l'insécurité des immigrants, de nombreuses situations qui font souffrir... tout cela crée un sentiment de solidarité avec les nombreux hommes et femmes qui sont victimes de cette violence, et en même temps on sent l'impuissance, que pouvons nous faire? Jean-Baptiste nous donne une fois de plus la réponse: «Celui qui a deux tuniques... celui qui a de la nourriture..." Nous devons simplement partager ce que nous avons avec les autres!
Le Pape François nous dit: “Ouvrons nos yeux pour voir les misères du monde, les blessures de tant de frères et soeurs privés de dignité, et sentons-nous appelés à entendre leur cri qui appelle à l’aide. Que nos mains serrent leurs mains et les attirent vers nous afin qu’ils sentent la chaleur de notre présence, de l’amitié et de la fraternité. Que leur cri devienne le nôtre et qu’ensemble, nous puissions briser la barrière d’indifférence qui règne souvent en souveraine pour cacher l’hypocrisie et l’égoïsme!” (Misericordiae Vultus 15. Pape François)
Viens, Seigneur Jésus, rétablis en moi le désir de partager ce que je suis et ce que je dois! Texto: Mariela Peña Kipper, rscj. Adaptado de Pagola, J.A. El camino abierto por Jesús.Lucas. Madrid:PPC, 2012