Aristote IIème partie
On a l’impression qu’Aristote s’intéresse à tout : la physique, la métaphysique, la logique, la biologie, l’astronomie, la zoologie, la poétique, la rhétorique, l’économie, la politique. Il propose une classification des sciences et de l’organisation des connaissances Aristote distingue trois sortes de sciences : théorétique, pratique et productive. L’œuvre d’Aristote
La science théorétique Elle est dite aussi « contemplative ». Il s’agit de la contemplation du vrai, contemplation désintéressée parce que l’homme est en quelque sorte hors du monde purement matériel. Elle est l’accomplissement de l’âme humaine et de la pensée. Mathématiques, physique, philosophie naturelle S’intéresse aux causes : biologie, botanique, astronomie
La science productive Par opposition à la praxis, lorsque la fin de l’action est extérieure au sujet, on parle de science productive. Ce sont des techniques, comme la médecine, le théâtre, la danse, la fabrication de bateaux, l’agriculture, la rhétorique
On ne peut pas considérer l’étude des sciences chez Aristote indépendamment de son œuvre philosophique. Elles sont indissociables. Le terme de « philosophie naturelle » est très significatif. Il ne peut y avoir de philosophie qui ne se rattache au vivant, à la pratique, à l’œuvre. Les collections, la bibliothèque, le musée que renfermait le lycée en témoignent. Les élèves d’Aristote devaient tout étudier. Le lycée est la troisième école qu’il fonde. Sa vie n’a de sens que par l’étude et celle-ci ne se conçoit qu’avec l’enseignement.