3 – UNE IMAGE IMPOSSIBLE A REPRODUIRE Hypothèse N° 3 L’énergie vient de l’intérieur (corps?) rayonnement particulaire (J.B. Rinaudo) L’intensité de l’image est inversement proportionnelle à la distance entre le corps et le linceul. (Photo Aldo Guerreschi ) Hypothèse N° 1: Vaporographie (émanations chimiques) Dans ce cas l’image devrait être visible des 2 côtés du linceul. 1° le tissu du linceul doit adhérer étroitement au corps sinon l’image est déformée (Fig A et B). Hypothèse N° 2 L’énergie vient de l’extérieur (soleil?) A C B 2° le rayonnement doit être perpendiculaire au corps enveloppé dans le linceul [Dans ce cas «l’épaisseur » de l’image est proportionnelle à la quantité de lumière.] (Fig C). D’après A. Cherpillod et S. Mouraviev 3 hypothèses sur la formation de l’image L’image est tridimensionnelle L’intensité de chaque point (pixel) de l’image est enregistrée par l’intermédiaire d’un système optique qui est couplé à un stylet descendant dans une matière tendre en fonction de l’intensité de chaque point. Machine à graver de Gastineau (1974) En 1978, en utilisant l’analyseur d’image VP8 conçu pour le programme spatial de la NASA, John Jackson, Eric Jumper et Bill Mottern confirment ces résultats Logiciel VP8 (1978) L’image est comme un négatif (Découverte de Secundo Pia -28 mai 1898) Photo Aldo GUERRESCHI Positif de la photo (visage du linceul en négatif) Négatif de la photo (visage du linceul en positif) Thierry Castex (2012) La cellulose constituant principale du linceul est faite de molécules de glucose réunies par leurs carbones 1 et 4 pour former un polymère : (C 6 H 10 O 5 )n (Fig 1). Lorsque la cellulose subit une oxydation-déshydratation (dûe à un rayonnement) il y a formation de doubles liaisons conjuguées qui sont responsables de la coloration et la couleur vire ainsi vers le jaune (Fig 2). Cette coloration est superficielle (10µm). L’image est superficielle (10µm) Fig 1 Fig 2 Les travaux du Dr Barbet ont montré sur des membres fraîchement amputés que la paume se déchirait rapidement sous les efforts du crucifié et qu’au contraire le passage du clou dans l’espace de Destot (Fig 1a zone hachurée) garantissait une tenue mécanique satisfaisante du corps (sans fracture ni hémorragie) et entraînait la rétraction du pouce (Fig 1b). Un seul clou était nécessaire pour la fixation des pieds (Fig 2a zone hachurée). L’image montre des détails anatomique inconnu au Moyen-Age Fig 1b Fig 1a Fig 2a Fig 2b Fig 3a Les images de sang (Fig 3a): coulées artérielles (A), coulée veineuse (F) correspondent à l’emplacement es veines et artères du crâne (Fig 3b). Fig 3b Après traitement de l’image une zone sans traces de flagellation est visible Fig 2 Linceul Fig 3 Fig 2 : Si on soustrait cette zone on obtient une image mieux proportionné du corps. L’image plus intense au niveau des omoplates et du pied droit suggère que les jambes sont pliées et que la rigidité cadavérique est respectée (Fig 3). Fig 4: schéma du codex Pray montrant un pli au niveau de la zone sans traces de flagellation. Fig 1: Distance trop grande entre la taille et les mollets (flèches rouges). Il y a une zone où la densité de l’image est beaucoup plus faible (pointillés jaunes): le linceul a été plié à ce niveau. Fig 1a { { { { Fig 1b Zone sans traces de flagellation Fig 4