Baruch Spinoza XIXème partie
Traité théologico-politique 1677 Louis XIV voulait offrir une pension royale à Spinoza si celui-ci lui dédicaçait une œuvre. A combien se serait-elle élevée si le philosophe lui avait dédicacée le Traité théologico-politique ?
Les superstitions, les dogmes, le pouvoir absolutiste, la philosophie juive, les exégèses bibliques, les coups d’Etat. Et le livre est écrit au XVIIème siècle. Cela dénote soit beaucoup de courage soit beaucoup d’inconscience.
La finalité de l’Etat. Spinoza considère que l’Etat doit rechercher avant tout la liberté des citoyens, non pas pour une quelconque raison morale, mais qu’elle lui est nécessaire. Ce sont les citoyens qui sont les plus sûrs garants d’une politique intelligente et d’une société harmonieuse.
« L’État n’a pas pour fin de transformer les hommes d’êtres raisonnables en animaux ou en automates, mais bien de faire en sorte que les citoyens développent en sécurité leur corps et leur esprit, fassent librement usage de leur raison, ne rivalisent point entre eux de haine, de fureur et de ruse, et ne se considèrent point d’un œil jaloux et injuste. La fin de l’État, c’est donc véritablement la liberté. »