Événements du chapitre 4 (suite des notes 1 à 4)
Selkirk Miles Macdonell + Duncan Cameron Cuthbert Grant Colin Robertson Robert Semple George Simpson
Un démocrate libéral - il se battait pour les droits des pauvres et des défavorisés. Il était troublé par le sort des pauvres métayers dans son Écosse natale. Il voulait les aider et il avait les moyens de le faire.
Fin des années 1700, les propriétaires fonciers d’Écosse ont commence à expulser leurs métayers. Ils voulaient reprendre leurs terre pour en faire des pâturages pour les moutons car la laine était plus rentable que le loyer payé par les métayers. Métayer = un agriculteur qui loue des terres sous condition d’en partager les récoltes avec le propriétaire.
Les métayers avaient 2 choix: … émigrer dans des villes comme Glasgow et devenir ouvriers d’usine ou … émigrer en Amérique du Nord britannique et devenir agriculteurs
Les métayers étaient trop pauvres pour payer la traversée de l’Atlantique Selkirk voulait les aider en créant des colonies agricoles pour eux.
Il avait déjà créé des colonies à l’Île-du-Prince-Édouard et au Haut-Canada. Il était un directeur de la CBH et il a décidé d’utiliser son influence pour lancer un projet beaucoup plus ambitieux dans le Nord-Ouest.
Selkirk avait appris que le sol de la vallée de la rivière Rouge était particulièrement fertile. (mais ignorait la rudesse du climat au Canada) Il savait également qu’il était cher pour la CBH d’expédier de la nourriture de l’Angleterre jusqu’à ses employés.
Il pensait qu’il pouvait aider à la fois la CBH et les métayers en créant une colonie agricole, la colonie de Selkirk, dans la vallée de la rivière Rouge.
En 1811, Selkirk a convaincu la CBH de lui accorder km 2 de terre (maintenant le sud du Manitoba et le Dakota du Nord) Puisque cette terre faisait partie de la Terre de Rupert, Selkirk et la CBH croyaient en avoir le droit légal sur ce territoire.
Ils ne se préoccupaient pas de ceux qui habitaient déjà la région ni de la façon dont ceux-ci pourraient réagir à l’arrivée des colons.
En 1811, 36 ouvriers écossais et irlandais ont quitté la G-B sous le commandement d’un ancient officier de la malice, Miles Macdonell. Leur tâche: aller jusqu’à la concession de Selkirk et puis trouver un endroit convenable pour les colons.
Toutefois, ils sont arrivés fin de l’été à York Factory et ont dû y passer l’hiver. Ils sont arrivés fin août mois plus tard, 100 hommes, femmes et enfants arrivaient et ils devaient chercher un refuge à Fort Pembina. Ils ont survécu grâce aux provisions locales de pemmican.
Au printemps, Macdonell a conduit le groupe jusqu’à la vallée de la rivière Rouge. Les colons ont défriché la terre et l’ont cultivée, mais les récoltes ont été mauvaises et ils étaient obligés de passer un 2 ème hiver à Fort Pembina. Un autre groupe est arrivé au printemps 1814.
Macdonell craignait que les récoltes soient encore mauvaises, donc il a émis la Proclamation du pemmican en janvier Cette proclamation a interdit la vente et l’exportation du pemmican de la vallée de la rivière Rouge pendant un an.
Il voulait protéger les colons de la famine mais un groupe était furieux: les Métis!
La CNO voyait déjà la colonie de Selkirk comme un complot de la CBH pour éloigner ses employés de la région. La CNO dépendait du pemmican pour ses commerçants de fourrure. Ils étaient furieux.
Selkirk avait dit à Macdonell de ne pas interférer avec les opérations de la CNO. Macdonell, déjà désobéissant, a ensuite tenté de forcer les employés de la CNO à sortir de la vallée de la rivière Rouge.
À l’été 1814, la CNO a ordonné à deux de ses employés, Alexander Macdonell et Duncan Cameron, de chasser les colons britanniques.
Événements du chapitre 4 (suite des notes 1 à 4)
Leader des Métis, ensuite shérif et magistrat
Cameron a enrôlé des Métis et a nommé Cuthbert Grant capitaine des Métis. La CNO et les Métis harcelaient les colons, brûlaient les bâtiments, détruisaient les récoltes et tiraient des coups de feu la nuit.
Au début de 1815, Miles Macdonell avait été arrêté et plus de 100 colons étaient partis. Ils ont été emmenés à Fort William et peu après, les colons qui restaient sont partis pour Norway House.
"La nouvelle nation, avec ses dirigeants, se manifeste pour chasser de sa terre natale les intrus et les assassins." - Alexander Macdonell, employé de la CNO
Les Métis souhaitaient faire reconnaître leurs droits et luttaient pour leur territoire. Ce nouveau sentiment d'identité a eu un effet profond sur les Métis. Avec le temps, il a changé le cours de l'histoire du Nord-Ouest.
Il était le commissaire de la CBH Il a ramené les colons britanniques dans la vallée de la rivière Rouge pendant l'année. Il cherchait à faire la paix avec les Métis et la CNO, enfin jusqu'à l'arrivée de...
Le nouveau gouverneur de la colonie, arrivé avec 84 nouveaux colons. Robertson lui a conseillé de coopérer avec les Métis et la CNO. Malheureusement...
Semple a ordonné de mettre le feu à Fort Gibraltar, poste de la CNO... ce qui a incité les Métis... à ATTAQUER!
En mai 1816, un groupe de Métis, dirigé par Cuthbert Grant a attaqué plusieurs barges d'York de la CBH sur la rivière Assiniboine. Qu'a-t-il saisi qui est plus important que l'or? LEUR PEMMICAN!!
Il a décidé de transférer le pemmican saisi au lac Winnipeg, où il pouvait fournir les commerçants de la CNO. Le 19 juin, son groupe a été vu par un guetteur à Fort Douglas.
Semple et 29 hommes sont allés affronter les Métis Les Métis se sont rapidement divisés en 2 groupes et ont entouré Semple et ses hommes.
Grant a lancé une tentative de pourparlers. Qu'est-ce que c'est? Des discussions pendant une trêve visant à examiner les solutions de rechange pacifiques au combat.
Les pourparlers ont échoué quand le ton a monté et...
... un colon a tiré sur les Métis Une fusillade a éclaté et, en 15 minutes, tout était terminé Qui a gagné, à votre avis? Pourquoi?
Semple et 20 de ses hommes ont été tués; Un Métis est mort. Cette escarmouche a été baptisé "la bataille des sept chênes" par les Anglais. C'était un moment déterminant de l'histoire métisse.
En route, on l'a informé de la bataille Il est vite arrivé à la colonie et a pris la situation en charge... ... avec ses 100 mercenaires suisses Les colons sont retournés encore une fois à leur colonie.
En 1817, au printemps suivant, Selkirk a négocié un traité avec les Anishinabés et les Cris locaux pour leur louer la terre et leur a promis la construction d'une église et d'une école Il a quitté la vallée croyant avoir laissé la colonie en paix. Il avait tort.
À son retour en Angleterre, il a subi des poursuites judiciaires de la CNO, des intentés contre lui et contre ses employés Pendant 3 ans, il a mené une bataille juridique coûteuse Selkirk est décédé au printemps 1820, juste avant son 49e anniversaire.