Thème 2 : l’invention de la citoyenneté dans le monde antique Chapitre 2 : Citoyenneté et empire à Rome (Ier- III ème siècle) Carte P 45

Empire (P 64): Régime politique dans lequel le pouvoir est détenu par un empereur. Après la conquête de la Gaule par Jules César, Auguste met en place le principat. A sa mort, l’Empire romain a terminé ses conquêtes et vit dans une période de paix relative : la pax Romana. L’immensité de l’Empire romain entraîne une diffusion de la citoyenneté, et du mode de vie romain. La citoyenneté romaine est très différente de la citoyenneté athénienne. Frise chronologique P 47

Principat (P 64) : Le pouvoir personnel et dynastique de l’empereur malgré le maintien des apparences républicaines. Il correspond à la période qui s’étend de – 31 à 284. Problématique : Que signifie être citoyen dans l’Empire romain du I er au III ème siècle ? En quoi la citoyenneté est-elle un outil de la romanisation ?

Etre citoyen sous l’Empire romain Quelles sont les différentes voies d’accession à la citoyenneté ?

Pérégrin : au début de l’Empire romain, homme libre habitant une province récemment conquise, ne disposant pas de la citoyenneté romaine. B) La citoyenneté : droits, devoirs, mais surtout une dignité. Doc 4 P 61

C) Une citoyenneté sans pouvoir politique ? Document 1 P 60 Q°1) Document 2 P 60 Q° sous le document. Document 3 P 60 Q° 1 et 2 Réalisation du schéma P 65

Synthèse : La citoyenneté romaine permet d’exercer un rôle politique dans les cités, mais c’est l’empereur qui contrôle tous les pouvoirs dans l’Empire romain. La gestion des provinces, de l’armée, l’exécution des lois qui appartenaient avant au Sénat, sont désormais des pouvoirs impériaux. Ce pouvoir devient un pouvoir dynastique, entretenu par le culte impérial.

II) L’extension de la citoyenneté romaine dans l’Empire et la romanisation. Reprise du document P 45 Une romanisation culturelle : l’exemple de Timgad Documents P 62-63 Q° 4, 5 et 7 P 63

Romanisation : Processus politique et culturel par lequel les populations des pays vaincus par les Romains sont intégrées à l’Empire romain.

B) Les tables claudiennes : la première extension du droit de cité. Etude de docs P 67-68 Q°2, 4,5,6,7 et 8

Synthèse : Les tables claudiennes sont deux morceaux de bronze sur lesquelles est gravée la retranscription de l’empereur Claude, retrouvés à Lyon. Elles nous apprennent l’avis de l’empereur Claude qui octroie aux notables de la Gaule chevelue le droit de cité complet, c’est à dire la possibilité d’accéder au Sénat, et donc l’accès au Cursus Honorum. Cette diffusion est justifiée par la romanisation importante des notables. Mais cette diffusion reste partielle.

C) La citoyenneté pour tous : l’édit de Caracalla en 212. L’édit de l’Empereur Caracalla est également appelé la constitution Antonine. Doc 6 P 69 Q° 1 et 3 sous le document.

Doc 7 P 69 Question sous le document. Réalisation du schéma P71

Conclusion : La citoyenneté romaine est totalement différente de la citoyenneté athénienne. Même si son accession reste limitée au premier siècle, celle-ci se diffuse progressivement pour « romaniser » les populations vaincues, jusqu’à intégrer tous les hommes libres en 212 avec l’Edit de Caracalla. Mais la citoyenneté romaine ne permet pas un réel pouvoir politique, concentré aux mains de l’Empereur et de sa famille.

Quelles sont les différences et les similitudes entre la citoyenneté à Athènes et la citoyenneté à Rome ?