Aristote IIIème partie

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Transcription de la présentation:

Aristote IIIème partie

Finalité de la vie Pour Aristote, le bonheur est la finalité de l’existence. Le philosophe recherche un certain bonheur, celui de l’esprit : la sagesse, la vérité. C’est avant tout la connaissance qu’il convient d’envisager dans cette recherche. On doit s’attacher à bien penser pour agir correctement.

    La vérité est nécessairement quelque chose d’immuable, de stable, qui s’oppose aux changements, aux fluctuations de la vie, à l’illusion. C’est pourquoi le bonheur matériel de l’homme, même s’il est important, reste néanmoins secondaire. Cette stabilité de la vérité est à rapprocher d’un des objets mêmes des sciences : déterminer des règles, des lois, celles que l’on entend lorsqu’on évoque « la vérité mathématique » par exemple.

Pour parvenir à cet état de contemplation du vrai, de bonheur dans la réflexion, certaines vertus sont indispensables : la technique ou l’art, que l’on apprend par la pratique, la science ou la connaissance (le savoir), que l’on apprend par l’étude, la prudence, la sagesse et l’intelligence qui invitent l’homme à rechercher la mesure en toute chose et à réfléchir sur ses actes.

  Le bonheur est le souverain bien. C’est un objet particulier. Il se suffit à lui-même. On le recherche pour lui-même. Il n’est nullement un moyen pour obtenir autre chose. Il est un tout parfait et achevé si bien qu’il n’est pas possible d’y ajouter quoi que soit d’autre.

Mais Aristote ajoute que le bonheur dépend aussi de conditions matérielles : une bonne santé, un minimum de richesse. Sa philosophie est très originale. Elle se démarque de celle des stoïciens et annonce les thèses de certains économistes modernes. La seule vertu ne suffit pas pour autoriser le bonheur. Aristote est très pratique. Le bonheur se recherche moins qu’il ne se crée. Il est à l’œuvre dans l’exercice de la vie politique. Il est un épanouissement de l’être.