Le devenir des diplômés de DUT

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Le devenir des diplômé.e.s de DUT
Transcription de la présentation:

Le devenir des diplômés de DUT 12e enquête nationale Journée des correspondants-es - Jeudi 8 octobre 2015 Au début des années 2000, le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a souhaité généraliser le principe de l’évaluation aux IUT et à leurs départements. Les directeurs d’IUT ont été associés à cette démarche. Le groupe de travail chargé de définir la démarche proposa une méthode permettant de dépasser le seul examen des formations pour prendre en compte l’ensemble du pilotage des instituts. Le principe d’une première étape reposant sur une auto-évaluation des IUT et de leurs départements fut retenu. Un grand nombre de critères allant du mode de gouvernance à la recherche, en passant par la formation, les relations internationales, la vie étudiante… furent définis. Il était légitime que parmi ces critères, soit privilégiée la connaissance des trajectoires empruntées par les diplômés de DUT à l’issue de leur formation. Il fut acquis que cet examen ne devait pas se limiter aux seuls parcours se traduisant par une insertion immédiate mais aux différents parcours incluant des poursuites et/ou des reprises d’études. Les résultats de ces enquêtes ont permis de contribuer aux nombreuses réflexions engagées sur le pilotage des IUT, aussi bien au plan local que national. La présentation qui suit restitue les premiers résultats de la douzième enquête nationale, tout en les mettant en perspective avec les résultats des onze enquêtes qui ont précédé. Audrey Juliette COQUARD (DGESIP) – Mickaël SPENNATO (ADIUT) Christophe VITON (ADIUT) – Cécile CHARASSE (ADIUT) Michel LE NIR (Lyon 2) Date : 21/05/2014

Ce diaporama est dédié : Avant-propos Ce diaporama est dédié : Aux 280 000 diplômés-es qui ont accepté de répondre à cette enquête depuis la première cohorte diplômée en 2001 et interrogée en 2003. A l’ensemble des correspondantes-s, personnels, étudiantes-s qui œuvrent chaque année au sein de leurs IUT et sont le moteur essentiel pour la réussite de cette gigantesque opération nationale. Aux différents instigateurs de cette enquête, qui, au début des années 2000, ont décidé de sa création, avec une pensée spéciale pour Vincent GEFFRIN, ancien chef du bureau des formations courtes professionnalisées à la DGESIP (DES à l’époque). Date : 21/05/2014

L’équipe « pilotage » national : les garçons Mickaël SPENNATO, chargé d’études et de recherches statistiques, ADIUT Christophe VITON, vice-président ADIUT, directeur de l’IUT Lyon 1 Michel LE NIR, enseignant chercheur, université Lyon 2, ancien directeur de l’IUT Lumière Lyon 2, expert scientifique

L’équipe « pilotage » national : les filles Cécile CHARASSE, directrice de l’IUT de l’Allier, ADIUT Audrey Juliette COQUARD, ingénieure de recherche, IUT de la DGESIP, cheffe de projet national

Au travail…

Plan de l’intervention Éléments de cadrage Retours de l’édition 2014-2015 Résultats principaux Situations et parcours L’insertion professionnelle Les poursuites d’études La licence professionnelle Focus sur des profils particuliers Les bacheliers technologiques Les DUT en alternance Les profils en réorientation Conclusion Une première version de cette présentation a été réalisée à l’occasion de l’assemblée des Directeurs d’IUT qui a eu lieu le jeudi 21 mai 2015 à Caen. Ce document fera d’abord l’objet de quelques rappels méthodologiques et fournira quelques éléments de cadrage nationaux avant d’aborder la qualité des retours de cette nouvelle édition. Par la suite, plusieurs résultats seront présentés. Ils porteront sur une vision globale des trajectoires, de l’insertion professionnelle et des poursuites d’études avec un focus sur la poursuite en licence professionnelle. Dans une dernière grande partie, nous nous concentrerons sur trois populations de diplômés, les bacheliers technologiques, les DUT en alternance (apprentissage et professionnalisation) puis les diplômés en réorientation avant l’entrée en DUT. Nous avions pu constater brièvement lors des précédentes enquêtes que ces populations montraient des particularités sur les indicateurs observés, nous avons donc voulu les étudier plus profondément afin de mieux cerner ces profils. Ces résultats feront l’objet de nombreuses communications au niveau local, régional ou national. Date : 21/05/2014

1. Éléments de cadrage Lors des six premières éditions de l’enquête, le protocole d’origine avait été maintenu. Il correspondait à celui mis en place dès la première année par un groupe de travail composé de représentants de la DES (Direction de l’Enseignement Supérieur), de l’ADIUT et du Centre d’Etudes et de REcherches sur les Qualifications. L’enquête était réalisée deux ans et demi après la sortie des diplômés. Elle concernait tous les diplômés, quel que soit le parcours emprunté (formation initiale, alternance, formation continue…). La situation de référence était la situation au 1er novembre de l’année N+2. Le questionnaire comprenait initialement une soixantaine de questions, mais également des filtres permettant de détailler les différentes situations dans lesquelles pouvaient se trouver les diplômés (études, emploi, inactivité…). Par la suite le questionnaire évolua à la marge. Lors de la septième enquête, le contexte changea fortement sous l’impulsion de la LRU et de l’émergence de critères visant à mesurer la performance des universités. Le principe d’une enquête unique pour les différents niveaux de sortie du système éducatif de l’enseignement supérieur fut retenu. La difficulté est que cette enquête ne s’intéressait qu’aux sortants (à peine 20% des DUT à l’époque) et s’accompagnait d’un questionnaire beaucoup plus limité. L’ADIUT, qui attachait énormément d’importance au maintien d’un dispositif d’enquête s’adressant à tous les diplômés de DUT, quel que soit leur parcours, et permettant une analyse fine des environnements professionnels des diplômés ayant privilégié l’insertion démarcha la DGESIP afin de trouver une méthode d’enquête préservant le protocole original tout en permettant au Ministère de disposer des informations requises par la nouvelle démarche confiée au SIES. Date : 21/05/2014

L’origine des enquêtes L’année 2000, le Ministère de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche décide la généralisation de l’évaluation des IUT et de leurs départements. Un groupe de pilotage associe des représentants du Ministère et de l’ADIUT. Rapidement le suivi des diplômés s’impose comme un passage incontournable de cette évaluation. Un groupe de travail est mis en place, associant le Ministère, l’ADIUT et des responsables du Céreq. Une fois la démarche définie, reste à trouver l’outil adapté. Date : 21/05/2014

- Identification des trajectoires des diplômés Les objectifs - Identification des trajectoires des diplômés Connaissance de l’environnement professionnel des diplômés Connaissance des principales poursuites d’études - Renforcement de la communication - Contribution à l’évaluation des formations - Elaboration d’indicateurs de pilotage du réseau IUT Date : 21/05/2014

Les enquêtes en quelques chiffres - 12 enquêtes réalisées depuis 2003 - La quasi-totalité des IUT et des départements impliqués - Plus de 45 000 diplômés enquêtés chaque année - Près de 280 000 questionnaires recueillis Date : 21/05/2014

Les principaux choix méthodologiques et le mode d’organisation 1. Une enquête adressée à tous les diplômés 4. Une administration décentralisée des questionnaires (via internet, par courrier ou par téléphone) 2. Deux ans et demi après l’obtention de leur diplôme 5. De multiples utilisations à différents niveaux d’observation (national, régional, local) 3. Un questionnaire commun comportant 90 questions, en majorité fermées Date : 21/05/2014

IUT Robert Schuman Strasbourg, merci à Marion Seidel, correspondante Une enquête décentralisée: des équipes au sein de chaque IUT, pilotées par le correspondant enquête DUT, sont au cœur du dispositif. Des étudiants de l’IUT Robert Schuman contactant les diplômés et saisissant le questionnaire par Internet … Date : 21/05/2014

IUT de Poitiers, merci à Eric Ducros, correspondant La plateforme téléphonique de l’IUT de Poitiers mise en place par Éric Ducros : les étudiants de l’IUT contactent les diplômés et saisissent le questionnaire par Internet … Date : 21/05/2014

IUT de La Rochelle, merci à Didier Thibaut, correspondant, et son équipe de télé-enquêtrice La plateforme téléphonique de l’IUT de la Rochelle mise en place par Didier Thibault : les étudiantes de l’IUT contactent les diplômés et saisissent le questionnaire par Internet … Les exemples sont nombreux: nous remercions toute-s les correspondantes-s, les responsables de formation, les étudiantes-s, les secrétariats des départements, les services de scolarité pour leur implication. Date : 21/05/2014

Le questionnaire Signalétique et cursus Caractéristiques du diplômé Cursus antérieur Caractéristiques du DUT Poursuite année du DUT Formation Lieux de formation Nature et bilan Poursuite DUT + 1 Premier emploi Recherche du 1er emploi Temps en emploi Salaire, … Le questionnaire Emploi au 1er décembre N+1 Situation 1 an après le DUT Caractéristiques de l’emploi Poursuite DUT + 2 Formation Lieux de formation Nature et bilan Emploi au 1er décembre N+2 Situation 2 ans après le DUT Recherche d’emploi Nature de la recherche Raison de la recherche Le questionnaire a subi, pour cette douzième enquête, l’ajout d’une partie prenant en compte l’impératif de la loi ESR demandant de disposer d’un taux d’insertion professionnelle un an après l’obtention du DUT. Elle contient aussi quelques caractéristiques de l’emploi. Date : 21/05/2014

2. Les retours de l’édition 2014-2015 Date : 21/05/2014

Quelques chiffres sur la participation de la 12e édition 51 IUT enregistrent un taux de retour en progression par rapport à l’année précédente (57 l’année précédente) 67 IUT ont un taux de retour supérieur ou égal à 50% (70 l’année précédente) Le taux de retour net s’élève à 53% au 1er octobre (54% l’année précédente) 61 ont un taux de retour supérieur à la moyenne nationale (59 l’année précédente) Date : 21/05/2014

Une forte implication des IUT Pour cette dernière enquête, 112 IUT se sont inscrits dans la démarche en respectant le protocole DGESIP-ADIUT, soit 97% des IUT. 3 IUT n’ont pas respecté le protocole. Date : 21/05/2014

Nombre de départements participant Pour cette dernière enquête, le nombre de département participant à l’enquête atteint les 658 départements sur 685 en activité au moment de l’enquête soit 96%. Date : 21/05/2014

Les différents types de retour Près de 79% des diplômés répondent par le biais d’Internet. La majorité des IUT ne proposent plus le questionnaire papier comme mode de recueil des données. En 2013, pour la 11e enquête, 79% des diplômés de spécialités secondaires ont privilégié Internet et 72,5% des spécialités tertiaires. En 2007, pour la 5e enquête et la première à proposer la saisie en ligne, 60% des diplômés de spécialités secondaires avaient privilégié Internet et 45% des spécialités tertiaires. Date : 21/05/2014

Des différences selon les IUT La qualité des retours au niveau local est très hétérogène (4% à 89%). Ce nuage de point, souligne la diversité des situations en tenant compte du nombre plus ou moins important de diplômés à enquêter par IUT. Les deux IUT les plus atypiques par leur taille importante, l’IUT de Toulouse et de Lyon 1, obtiennent des taux de retour bien supérieurs à la moyenne nationale : respectivement 80% et 61% . Date : 21/05/2014

Des différences selon les spécialités Comme précédemment, ce nuage de point illustre les taux de retour observés par spécialités en fonction du nombre de diplômés à enquêter dans chacune de celles-ci. 15 spécialités sur 24 se trouvent entre 50% et 60% de retours. Date : 21/05/2014

3. Résultats principaux : situations et parcours Date : 21/05/2014

Situation au moment de l’enquête de 2001 à 2012 Avant d’étudier les principales trajectoires empruntées par les diplômés, il est intéressant de connaître leur situation au moment de l’enquête, au 1er décembre, 2 ans après l’obtention du DUT. La question traitée, qui porte sur la « situation principale actuelle » dans laquelle se trouvent les diplômés, constitue un filtre permettant de décrire plus en détail les différentes situations des diplômés : les diplômés qui ont poursuivi leurs études depuis trois ans, de manière linéaire ou non, les diplômés en reprise d’études, les diplômés sans activité, les diplômés en emploi et les diplômés en recherche d’emploi. Ce graphique montre l’évolution de cette situation au cours des 12 années d’enquête. Alors que le taux de poursuite d’études semblait stable au cours des 5 dernières années d’enquête, il augmente de 3 points et atteint 53%, son apogée. A l’inverse, en 12 ans, la proportion de diplômés se trouvant en emploi au moment de l’enquête a perdu 14 points (45% pour les diplômés en 2001) pour atteindre 31%. On constate, en contrepartie, une hausse de la part des diplômés en situation d’inactivité et de reprise d’études. Date : 21/05/2014

L’identification des parcours Cette « arbre » reconstitue les 8 possibilités de parcours empruntés par les diplômés, depuis l’obtention du DUT jusqu’au 1er décembre N+2. Sur les diapositives suivantes, les quatre parcours intégrant les reprises d’études à différents stades (en violet) ont été agrégés en un seul intitulé « autres parcours ». Nous considérons que le diplômé est en reprise d’études s’il a connu une interruption d’au moins un an dans son parcours de formation depuis l’obtention de son DUT. Date : 21/05/2014

L’évolution des parcours Lors des premières enquêtes nous avions constaté, que la baisse régulière des diplômés ayant privilégié une insertion immédiate et durable, bénéficiait aux études longues. A partir de la promotion diplômée en 2004, la baisse de l’insertion se poursuivait, accompagnée d’une poussée des études courtes (une seule année), notamment sous l’impulsion des licences professionnelles. Au cours des dernières années, la baisse de l’insertion professionnelle se ralentit. Mais le phénomène nouveau dont nous avions ressenti les prémisses lors de la septième enquête se confirme : la progression des études courtes (licence professionnelle) semble marquer le pas et stagne autour de 20% Le poids des parcours intégrant des phases d’insertion et d’études (Autres parcours) progressent régulièrement depuis l’enquête concernant les diplômés 2005. Cette 12e enquête confirme ces résultats : nous constatons que le parcours d’insertion immédiate et durable s’effrite de nouveau alors que le parcours de poursuite d’études longues dépasse pour la première fois le seuil des 50%. Date : 21/05/2014

Les parcours « Autres » Ce graphique précise la décomposition des sous-parcours agrégés dans le parcours « Autres », défini précédemment, qui concernent 9,8% des diplômés. Le sous parcours ESR représente 4,1% et décrit le parcours des diplômés qui, après le DUT, connaissent une année de poursuite d’études, puis les interrompent l’année suivante, pour peut-être tenter une insertion dans la vie active et enfin reprennent des études lors de la 3ème année post DUT. Date : 21/05/2014

90,7% de réussite sur la formation post-DUT poursuivie par les ESR Le parcours ESR En regardant de plus près le parcours ESR et la formation poursuivie l’année post-DUT (graphique de gauche), on observe que la licence professionnelle représente plus d’un tiers des suffrages (34,3%). Les écoles d’ingénieurs sont, quant à elles, choisies par un diplômé sur cinq. Il est important de noter qu’au sein de ce parcours près de 91% des diplômés réussissent leur année d’études post-DUT et que leur incursion sur le marché de l’emploi l’année d’après semble s’être bien déroulée puisque les réponses aux questions sur l’adéquation DUT/emploi ou salaire/emploi sont plutôt positives. Taux d’insertion à ajouter Par contre le premier emploi occupé est dans 60% des cas dans le cadre d’un contrat en alternance et dans 20% des cas d’un CDD. C’est peut-être cela qui pousse le diplômé à reprendre ses études l’année suivante. 93% de ceux qui avaient étaient en école d’ingénieur l’année post-dut reprendront en école d’ingénieur après l’interruption d’un an: une année de césure ? Concernant les diplômés ayant poursuivi en licence professionnelle, leur choix de reprise est très diversifié : master 1, école de commerce, école d’ingénieurs, autres formations. Les diplômés semblent privilégier le Master 1 après la licence générale. 90,7% de réussite sur la formation post-DUT poursuivie par les ESR Date : 21/05/2014

Les parcours selon les spécialités Spécialités secondaires Lorsque l’on compare les différentes spécialités, on constate une grande hétérogénéité des parcours privilégiés par les diplômés de DUT 2012. Sans rechercher l’exhaustivité, il peut être intéressant de séparer les spécialités secondaires et tertiaires et d’en isoler quelques unes présentant des profils très variés : le parcours d’insertion immédiate et durable atteint les 16% pour les titulaires d’un DUT GC, aucune autre spécialité secondaire ne dépasse les 15% pour ce parcours. le parcours de poursuite d’études pendant trois ans atteint 60% pour le DUT INFO et 65% pour le DUT MP. le parcours d’une année d’études supplémentaire atteint les 31% pour le DUT HSE. La spécialité SRC enregistre le plus fort taux de diplômés du secondaire dans le parcours « Autres » intégrant des reprises d’études : 16% Si l’on compare les cohortes 2001 et 2012 : - concernant le parcours d’insertion immédiate et durable, les deux spécialités qui connaissent la plus forte chute en douze années d’enquêtes sont Chimie (-27 points) et HSE (-32 points). concernant le parcours de poursuite d’études pendant trois ans, les deux spécialités qui enregistrent la plus forte hausse sont Chimie (+16 points) et INFO (+16 points). A noter que GEII est resté stable avec 54% aussi bien pour les diplômés en 2001 qu’en 2012. concernant le parcours d’une année d’études supplémentaires, les deux spécialités connaissant les plus fortes progressions sont HSE (+16 points) et RT (+20 points). Date : 21/05/2014

Les parcours selon les spécialités Spécialités tertiaires Nous observons ici les spécialités de type tertiaire. - le parcours d’insertion immédiate et durable atteint les 20% pour les titulaires d’un DUT GLT, le seul a atteindre ce seuil (19% pour INFOCOM, 18% pou CS). le parcours de poursuite d’études pendant trois ans atteint les 59% pour le DUT STID et 56% pour les DUT GEA et CJ. le parcours d’une année d’études supplémentaire atteint les 31% pour le DUT GLT. La spécialité TC enregistre le plus fort taux de diplômés des spécialités tertiaires dans le parcours « Autres » intégrant des reprises d’études : 15% Si l’on compare les cohortes 2001 et 2012 : - concernant le parcours d’insertion immédiate et durable, les deux spécialités qui connaissent la plus forte chute en douze années d’enquêtes sont STID (-32 points) et INFOCOM (-23 points) ex aequo avec GLT. concernant le parcours de poursuite d’études pendant trois ans, les deux spécialités qui enregistrent la plus forte hausse sont STID (+22 points) et GEA (+16 points). concernant le parcours d’une année d’études supplémentaire, les deux spécialités avec la plus forte hausse sont GLT (+15 points) et STID (+13 points). Date : 21/05/2014

Les parcours selon le type de DUT Un regard sur les trajectoires au cours des douze années d’enquêtes souligne des évolutions identiques pour les deux grandes familles de spécialités. Le parcours d’insertion immédiate et durable diminue au fil des années d’enquête ; un écart de 3 à 4 points est enregistré en faveur des DUT tertiaires pendant les douze années (sauf pour les diplômés 2011 ou l’écart n’était que de 2 points). La progression du parcours d’une année d’études supplémentaire, sous l’impulsion des licences professionnelles, connaît une période de forte croissance entre les diplômés 2001 et les diplômés 2005. Cette part progresse encore l’année suivante pour les spécialités secondaires (24%), puis une inversion de tendance s’observe pour les deux populations. Les parcours de deux années d’études supplémentaires à l’issue du DUT, étaient plus prisés par les diplômés issus des spécialités tertiaires, avec un écart de +7 points pour les diplômés 2001. Si la proportion est restée relativement stable pour les diplômés issus des spécialités secondaires, la baisse de cette proportion pour les spécialités tertiaires a ramené cet écart à 3 points pour les diplômés sortis en 2012. Concernant le parcours de trois années d’études supplémentaires, les diplômés issus de spécialités secondaires sont 46% à les privilégier pour les diplômés de DUT 2001 contre 34% pour les diplômés issus de spécialités tertiaires. Cet écart significatif se maintient lors des cinq premières enquêtes. Par la suite la progression des études longues mais également des parcours « autres » chez les diplômés de DUT tertiaires tend à réduire l’écart de 6 points pour les diplômés sortis en 2012. Enfin les « autres parcours » sont plus importants chez les diplômés issus des spécialités tertiaires. Date : 21/05/2014

Les parcours selon le sexe Les trajectoires privilégiées par les diplômés et les diplômées de DUT 2001 présentaient des différences certaines: la propension à poursuivre des études longues était bien plus importante pour les hommes, tandis que les femmes privilégiaient l’insertion immédiate. Au cours des 11 années d’enquête les différences se sont progressivement estompées et concernant les diplômés de DUT 2012, on ne constate plus de différence significative entre les parcours que l’on soit un homme ou une femme. Date : 21/05/2014

Précisions de lecture des résultats Les résultats des parties suivantes peuvent être calculés à partir de sous populations. Les icônes ci-dessous sont apposées systématiquement pour préciser la sous population concernée. Population entière. Population n’ayant jamais poursuivi ou repris d’études depuis l’obtention du DUT jusqu’à la date d’observation de l’enquête, soit deux ans plus tard (parcours SSS). Population ayant poursuivi au moins un an d’études après l’obtention du DUT jusqu’à la date d’observation de l’enquête (parcours agrégés ESS, EES, EEE). Population ayant poursuivi 1 seule année d’études immédiatement après l’obtention du DUT jusqu’à la date d’observation de l’enquête (parcours ESS) Population ayant poursuivi 3 années d’études après l’obtention du DUT jusqu’à la date d’observation de l’enquête (parcours EEE) Date : 21/05/2014

3. Résultats principaux : L’insertion professionnelle Date : 21/05/2014

Date de prise de fonction du premier emploi (ensemble des parcours) Si l’on s’intéresse à l’ensemble des diplômés quel que soit le parcours, on constate facilement que les pics d’embauche se font annuellement au mois de septembre. 3 pics d’embauche se succèdent assez mécaniquement, au fur et à mesure de la fin des études poursuivies : le premier est atteint en septembre 2012, le deuxième en septembre 2013, puis septembre 2014. Date : 21/05/2014

Date de prise de fonction du premier emploi (pour le parcours d’insertion immédiate) Cette diapositive, comme les 10 suivantes de cette partie, porte sur les diplômés qui ont privilégié une insertion immédiate et durable (parcours en vert). Ces diplômés n’ont ni poursuivi ni repris d’études entre le moment où ils ont obtenu leur DUT et le moment où ils ont été enquêtés. Si l’on regarde la date de prise de fonction du premier emploi, 46% d’entre eux vont s’insérer professionnellement pendant la période de juillet 2012 à octobre 2012. Concernant ce premier emploi, on peut également remarquer, pour les diplômés qui ont connu une expérience de travail entre le moment où ils ont eu leur DUT (juillet à septembre 2012) et le moment où ils sont interrogés (1er décembre 2014) que : - la durée moyenne de recherche du premier emploi est de 4,8 mois, - 63% occupent toujours leur premier emploi au 1er décembre 2013 et 52% au 1er décembre 2014. - la durée moyenne d’emploi est de 19 mois sur les 28 mois couverts par l’enquête et 1,7 emplois différents ont été exercés durant cette période. 61% des diplômés n’ont occupé qu’un seul emploi, 19% deux emplois et 13% trois emplois. - La durée moyenne de chômage est de 4,8 mois sur cette période. Seuls 14,5% des diplômés ont connu plus de 12 mois de chômage. Date : 21/05/2014

Taux d’insertion des diplômés Taux d’insertion à 1 an Taux d’insertion à 2 ans Ces deux sectoriels présentent la situation à deux dates différents : deux ans après l’obtention du DUT, au 1er décembre 2014, pour celui de droite et pour celui de gauche, un an après l’obtention du DUT, au 1er décembre 2013. En un an d’écart, le taux d’emploi progresse d’un peu moins de 79% à 83%. Le taux de recherche d’emploi a logiquement baissé de 3 points, passant de 15% à 12%. L’inactivité baisse de 6% à 4,5% (parmi lesquels nous retrouvons des personnes en situation de congé parental, en statut de création d’entreprise, en séjour à l’étranger…). Pour 68%, l’emploi occupé à un an est toujours celui exercé deux ans après l’obtention du DUT. Date : 21/05/2014

Evolution du taux d’insertion à deux ans Ce graphique suit l’évolution du taux d’insertion à deux ans au cours des douze enquêtes; la proportion de diplômés en emploi a fluctué, passant de 91,1% à 83,2%. Si la situation des diplômés 2005 enregistrait un pic avec un peu plus de 91% de diplômés en emploi, le taux a ensuite baissé afin d’atteindre, lors de l’édition DUT 2012, 83,2%; c’est le plus faible taux d’emploi obtenu en 12 ans d’enquête. Il n’en reste pas moins que plus de 8 diplômés sur 10 occupent un emploi au moment au 1er décembre 2014. Date : 21/05/2014

Nature du contrat de travail Nature du contrat de travail à 1 an Nature du contrat de travail à 2 ans Concernant les contrats de travail dont disposent les diplômés en emploi au moment de l’enquête (graphique de droite), 65% sont en emploi à durée indéterminé (EDI), regroupant les CDI, les fonctionnaires, les professions libérales, les chef d’entreprises et auto-entrepreneur. 23% se trouvent en CDD. Le sectoriel de gauche présente la nature du contrat de travail un an après l’obtention du DUT, observé au 1er décembre 2013, 60% sont en EDI. En un an, entre le 1er décembre 2013 et le 1er décembre 2014, l’emploi stable a donc très légèrement progressé. Date : 21/05/2014

Evolution de la nature du contrat de travail à deux ans La part des diplômés en emploi à durée indéterminé (EDI) avait connu un léger regain lors de la 10e enquête, après avoir connu une baisse successive depuis trois ans. La onzième enquête n’a pas confirmé ce sursaut et elle chute même de 7 points entre la 11e et 12e enquête. La part des CDD, qui est de 23% pour les diplômés 2012, était de 19,5% l’année précédente et seulement de 13,3% six ans auparavant. L’effet crise semble plus marqué en cette édition DUT 2012. Date : 21/05/2014

Quotité de l’emploi à deux ans Quotité de l’emploi à 1 an Quotité de l’emploi à deux ans La quotité de l’emploi est très sexuée. Concernant la situation d’emploi à deux ans, 94,3% des hommes sont à plein temps tandis que 87,3% des femmes le sont. Une différence qui persiste depuis le début des enquêtes. Date : 21/05/2014

Salaire du premier emploi VS salaire à deux ans L’indicateur de référence choisi est la médiane qui partage la population en deux sous-populations de même effectif. Le choix de la médiane permet de s’affranchir des fluctuations de la distribution des salaires. Nous retiendrons pour cet indicateur les diplômés en emploi à temps plein et n’étant pas en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation. Ce radar superpose le salaire net mensuel médian des diplômés en emploi au 1er décembre 2014 avec le salaire net mensuel médian du premier emploi. On remarque que le salaire à 24 mois est logiquement supérieur au salaire du premier emploi et ce pour l’ensemble des spécialités (sauf GCE dont les effectifs sont non significatifs). Date : 21/05/2014

Evolution des salaires à deux ans Le niveau des salaires est apprécié suivant deux indicateurs : le salaire net mensuel déclaré par les enquêtés et le salaire majoré pour lequel sont pris en compte primes et treizième mois. Le montant annuel des primes et treizième mois est ajouté au salaire net mensuel préalablement ramené à l’année (soit 12 mois). A partir du montant global obtenu, on recalcule alors un revenu mensuel. L’indicateur de référence que nous avons pris est la médiane qui partage la population en deux sous-populations de même effectif. Le choix de la médiane permet de s’affranchir des fluctuations de distribution. Ainsi, pour la cohorte 2012, 50% des diplômés en emploi touchent un salaire net mensuel supérieur à 1 419 €. Si l’on considère le salaire majoré (ou le revenu net), la médiane passe à 1 500 €. Les salaires médians nets ou majorés ont progressé entre 2004 et 2007 et restent assez stables depuis, malgré la dégradation observée sur la nature du contrat de travail. Date : 21/05/2014

Revenu net mensuel par spécialité Sur ce graphique nous apprécions le revenu net mensuel (salaire net majoré) de chaque spécialité avec le revenu net mensuel médian de 1500€ symbolisé par le cercle rouge. Les revenus des spécialités de DUT tertiaire se situent en dessous de la médiane nationale. Date : 21/05/2014

Les salaires et revenus moyens par région Salaire net moyen Revenu net moyen Sur ces deux cartes sont représentés les salaires mensuels nets moyens et revenus mensuels nets moyens par région. Les régions les plus foncées obtiennent les salaires les plus hauts. Date : 21/05/2014

Les salaires et revenus moyens par région et DOM Salaire net moyen Revenu net moyen Aux cartes précédentes ont été ajoutés les DOM TOM: attention le très faible effectif des diplômés concernés n’est pas significatif. Ces informations ont été ajoutées à titre informatif. Date : 21/05/2014

L’adéquation formation - emploi Concernant les diplômés ayant privilégié une insertion rapide sans poursuite ou reprise d’études, 57,5% d’entre eux ont le sentiment que leur emploi correspond à leur formation de DUT. Cette proportion avait connu une baisse significative pour les diplômés 2009 arrivés sur le marché au début de la crise économique. Date : 21/05/2014

Les missions principales Ces nuages représentent les mots clés les plus cités par les diplômés lors de la description des missions principales exercées par spécialités les plus significatives au niveau du nombre de réponses. Ce résultat sera affiné pour chaque spécialité. Date : 21/05/2014

Les missions principales : les verbatims Les 5 diapositives qui suivent présentent des exemples de missions principales exercées par spécialité. Date : 21/05/2014

Les missions principales : les verbatims Date : 21/05/2014

Les missions principales : les verbatims Date : 21/05/2014

Les missions principales : les verbatims Date : 21/05/2014

Les missions principales : les verbatims Date : 21/05/2014

3. Résultats principaux : Les poursuites d’études Date : 21/05/2014

Evolution des poursuites d’études immédiates Ce graphique suit l’évolution du taux de poursuite d’études immédiate après le DUT sur douze années d’enquête. L’augmentation de ce taux a été très rapide pour les diplômés de 2001 à 2005, gagnant 12 points. Cette progression a faibli les années suivantes. La neuvième enquête présentait un léger rebond parmi les diplômés désireux de poursuivre leurs études, le taux évoluant de près de 3 points en une année, dépassant largement pour la première fois les 80%. La dixième édition n’a pas confirmé cette hausse plus accélérée de l’année précédente néanmoins le taux de poursuite d’études immédiates continue sa progression pour atteindre finalement 82,7% lors de la douzième édition. En 12 ans, le taux de poursuite d’études immédiate a augmenté de 17% au dépens du taux de diplômés décidant de tenter une insertion professionnelle. Date : 21/05/2014

Des variations selon les spécialités En regardant les poursuites d’études immédiate par spécialité, on retrouve une forte hétérogénéité déjà constatée sur les parcours (diapo 31 et 32). Le taux de poursuite d’études variant de 72% (Carrières Sociales) à 94% pour Statistique et Informatique Décisionnelle. Date : 21/05/2014

Bilan de la poursuite : 93,3% de réussite Bilan de la poursuite : Les formations poursuivies l’année post-DUT A l’issue du DUT, le choix du de la formation suivie est fortement corrélé à la spécialité et en particulier au fractionnement spécialité secondaire/spécialité tertiaire. Les diplômés de DUT secondaires privilégient pour 84% d’entre eux les trois formations suivantes: les écoles d’ingénieur (33,7%), les licences professionnelles (31,1%), les licences classiques (dernière année du cursus) (19,6%). Concernant les diplômés issus d’une spécialité tertiaire : les licences classiques (dernière année du cursus) (32,1%), les licences professionnelles (27,6%), Les écoles de commerce et/ou de gestion (12,4%). Les « autres formations » (formations privées ou publiques habilitées ou non telles des écoles de communication, de ressources humaines, d’architecture, d’art, d’informatique, du numérique…) attirent 10,7% des diplômés du tertiaire ainsi que les études à l’étranger (10,7%). Bilan de la poursuite : 93,3% de réussite Bilan de la poursuite : 93,2% de réussite Date : 21/05/2014

La nature des formations poursuivies l’année post-DUT +1,2 points pour l’alternance Concernant la nature des études poursuivies, 77% des diplômés issus d’une spécialité tertiaire optent pour la formation initiale classique, contre 65% pour les diplômés issus d’une spécialité secondaire. Un rappel concernant les caractéristiques des diplômés 2012 : 6,8% des diplômés 2012 ont suivi leur formation en IUT en contrat d’apprentissage ou d’un contrat de professionnalisation (5,6% et 1,2% respectivement); 51% des diplômés, ayant obtenu leur DUT en alternance, proviennent d’une spécialité tertiaire. Ce graphique présente la nature de la formation suivie immédiatement après le DUT, en fonction du classement secondaire/tertiaire de la spécialité du DUT obtenu. L’alternance a une part plus importante parmi les diplômés issus d’un DUT secondaire : 34% contre et 22% pour les diplômés de DUT tertiaire. Ce résultat s’explique par l’importance de l’alternance au sein de l’offre de formation en école d’ingénieur, en licence professionnelle. Le choix de l’alternance dès le DUT impacte le choix de la nature de la formation suivie post DUT: 73% des diplômés ayant obtenu leur DUT en alternance poursuivent leurs études en alternance; mais ils sont 25% à choisir l’alternance lorsque leur DUT a été obtenu en formation initiale classique. Date : 21/05/2014

Les études en cours au moment de l’enquête (diplômés toujours en études depuis l’obtention de leur DUT) Ce graphique présente les différentes formations suivies par les diplômés au moment de l’enquête (au début de la troisième année d’études post-DUT) pour ceux qui ont opté pour un parcours de trois ans de poursuites d’études sans interruption. La grande majorité des diplômés 2012, ayant obtenu un DUT secondaire, est inscrite en école d’ingénieur (49%) ou en Master 2 (26%). Pour les diplômés issus d’un DUT tertiaire et toujours en études, les deux formations qui arrivent en tête sont les Masters 2 (42%) et les écoles de commerce et/ou de gestion (22%). Ces résultats font écho aux résultats précédents présentant les formations suivies immédiatement après l’obtention du DUT et montrent l’évolution « mécanique » au sein de chaque cursus. Mais on observe une tendance à la non linéarité de la formation suivie, s’illustrant par le changement d’écoles lors de la 3ème année ou le changement d’université, la recherche d’une spécialité particulière ou d’une spécialisation plus pointue sans doute. Les passerelles entre certains établissements peuvent le permettre. Cette évolution est difficilement quantifiable mais résulte du nettoyage des formations, aussi précis possible, que nous effectuons chaque année depuis 12 ans. On remarque aussi que 8% des titulaires d’un DUT secondaire et 10,5% des titulaires d’un DUT tertiaire sont inscrits en Master 1, trois ans après l’obtention de leur DUT. Date : 21/05/2014

La mobilité géographique comparaison avec la région de l’IUT Région études 2012-2013 Diplômé en poursuite d’études d’un an Région études 2014-2015 Diplômé en poursuite d’études de 3 ans Ces deux cartes montrent clairement que la mobilité est beaucoup plus importante lorsque le diplômé s’inscrit dans un processus d’études longues par rapport à celui d’une seule année d’études. La carte de l’offre de formation des écoles d’ingénieur, de commerce, des masters est bien différente de celle des licences professionnelles qui bien souvent sont proposées dans l’IUT même où le diplômé a obtenu son DUT. Cette mobilité s ’explique aussi par le choix d’une spécialité spécifique, en particulier en 3ème année d’études, impliquant une mobilité géographique par rapport à son lieu premier d’inscription dans l’enseignement supérieur, que représente le DUT. Date : 21/05/2014

3. Résultats principaux : La licence professionnelle Date : 21/05/2014

Le poids des licences professionnelles parmi les études post-DUT Les licences professionnelles représentaient 11% des poursuites d’études privilégiées par les diplômés 2001, elles en représentaient plus de 36% pour les diplômés 2007. Après une croissance particulièrement soutenue jusqu’à la 7e enquête, nous constatons un fléchissement depuis les résultats de la 8e enquête, où pour la première fois, le poids des licences professionnelles parmi les poursuites d’études immédiates post-DUT a légèrement reculé. Cette baisse s’est fortement accentuée pour les diplômés 2009 où 31,3% ont poursuivi en licence professionnelle; depuis le taux semble semblait se stabiliser; les choix des diplômés de DUT 2012 montrent à nouveau une baisse plus sensible puisque le poids des licences professionnelles atteint 30%. La hausse brutale entre 2003 et 2010 va de paire avec la montée en puissance de l’offre de formation en licence professionnelle, en particulier au sein des IUT. La baisse peut s’expliquer par la volonté, en raison de la crise du marché de l’emploi, de la masterisation des études, des diplômés de choisir une formation permettant la poursuite d’études sans ambiguïté. Rappelons que la licence professionnelle a pour visée première l’insertion professionnelle ; 25% des universités refusent la poursuite d’études en master et 70% l’autorisent au sein de quelques masters ciblés (résultats issus de l’enquête « Mise en œuvre des dispositifs d’orientation et d’insertion professionnelle au sein des universités »). Date : 21/05/2014

Le poids des licences professionnelles parmi les études courtes (une seule année d’études après le DUT) Bilan de la poursuite en LP : 97% de réussite Lorsque l’on examine le poids des licences professionnelles pour les diplômés qui ne poursuivent qu’une année, le constat est le même que précédemment. 36% des poursuites d’études d’une seule année des diplômés 2001 visaient l’obtention d’une licence professionnelle alors que 82% des diplômés 2007 faisaient ce choix. Progressivement, les licences professionnelles ont contribué à reconfigurer la nature des poursuites d’études courtes. Depuis la 7e enquête, la proportion a diminué et s’est stabilisée autour de 78%. Ce diplôme a connu un succès important depuis son émergence en 1999. Construit en tirant parti de ce qui avait fait le succès des DUT (formation professionnalisée co-construite avec le monde économique, programmes associant disciplines transversales et disciplines « cœur de métier », équipes pédagogiques d’une grande mixité, formes pédagogiques variées, stage de longue durée…), il n’est pas surprenant qu’il remporte un grand succès auprès des titulaires de ce diplôme. Date : 21/05/2014

Nature de la licence professionnelle (diplômés ayant poursuivi une année après le DUT) Les diplômés suivent leur licence professionnelle en alternance pour plus de la moitié d’entre eux, 54,3% précisément. Date : 21/05/2014

Les parcours post-LP Poursuites en alternance majoritaires : 46,3% l’année post-LP 53,7% la 2e année post-LP Lors de la mise en place des licences professionnelles, l’insertion professionnelle était considérée comme la trajectoire la plus naturelle. Les experts chargés de réhabiliter les licences professionnelles ont d’ailleurs en référence la proportion maximale attendue de 20% de poursuites d’études. Les résultats montrent que nous sommes au dessus de ce seuil car 34% des doubles titulaires du DUT et de la licence professionnelle poursuivent pendant encore un an (8%) ou deux ans (26%). Enfin, on notera que 6% des diplômés 2012, bien qu’ayant choisi, ou subi, le fait de ne pas poursuivre leurs études à l’issue de la licence professionnelle, reprennent leurs études un an après avoir été confrontés au marché du travail. Date : 21/05/2014

Les études poursuivies à l’issue d’une LP -7,5 pts -4 pts +5,5 pts +3 pts La majorité des diplômés en possession d’une licence professionnelle qui décide de différer leur entrée sur le marché du travail privilégie largement le master 1 (40% pour les DUT secondaires, 46% pour les DUT tertiaires). Viennent ensuite les écoles d’ingénieur pour les diplômés de DUT secondaire avec 17%. Du côté des diplômés de DUT tertiaire, 19% optent pour une école de commerce et/ou de gestion. La catégorie « autres formations » qui progresse, regroupe les écoles, bien souvent privées, de type informatique, RH, communication, journalisme, architecture… Date : 21/05/2014

Situation au moment de l’enquête (diplômés ayant poursuivi une année après le DUT) Ce graphique compare le taux d’insertion professionnelle au 1er décembre 2014 pour les diplômés en possession d’une licence professionnelle et ceux s’étant arrêtés après le DUT. Il est utile de prendre en compte dans cette analyse que, de fait, les diplômés de DUT licenciés connaissent une année de moins sur le marché de l’emploi. 84,7% des diplômés ayant obtenu une licence professionnelle et choisi de s’insérer à l’issue se trouvent en emploi au moment de l’enquête. Cette proportion est à peine supérieure à celle des diplômés ayant choisi de travailler immédiatement à l’issue du DUT (84,3%). La plus courte antériorité sur le marché du travail des titulaires de licence professionnelle ne semblent donc pas les pénaliser. Les diplômés de DUT qui ont choisi une autre voie que la licence professionnelle sont, quant à eux, 75% à être en emploi. Date : 21/05/2014

Nature du contrat de travail (diplômés ayant poursuivi une année après le DUT) Si la présence, plus récente, des titulaires d’une licence professionnelle sur le marché du travail ne constitue pas un handicap par rapport aux étudiants qui se sont insérés immédiatement après le DUT et qui n’ont pas repris d’études par la suite, en revanche leur taux d’obtention d’un contrat à durée indéterminée est un peu plus faible, 60,6% contre 65,3%. 69,9%, contre 72,4%. Cette proportion est encore plus faible pour les diplômés qui ont choisi un autre diplôme que la licence professionnelle à l’issue du DUT (56,5%). Comme nous l’avons observé dans la partie insertion professionnelle à l’issue du DUT, la qualité de l’emploi s’est dégradée par rapport à l’enquête DUT 2011 puisqu’alors le taux d’emploi à durée indéterminée atteignait 69,9% pour les DUT licenciés et 62,5% pour les DUT ayant poursuivi au sein d’une autre formation. Date : 21/05/2014

Quotité de l’emploi occupé (diplômés ayant poursuivi une année après le DUT) Concernant la quotité de l’emploi déclarée par les diplômés 2012 au moment de l’enquête, on constate que le travail à temps partiel est plus important chez les titulaires du seul DUT, par rapport aux titulaires d’une licence professionnelle, soit 8,7% contre 3,7%. Date : 21/05/2014

(diplômés ayant poursuivi une année après le DUT) Salaire des diplômés (diplômés ayant poursuivi une année après le DUT) Qu’il s’agisse du salaire médian mensuel ou du salaire majoré médian mensuel (appelé aussi le revenu, intégrant primes et treizième mois), on ne constate pas d’écart important entre les diplômés ayant privilégié une insertion immédiate et durable à l’issue du DUT et les diplômés ayant complété leur formation par une année supplémentaire et obtenu une licence professionnelle. Pour les titulaires d’une licence professionnelle, le salaire médian mensuel net s’élève à 1 478€ contre 1 419€ avec le seul DUT et le salaire majoré médian à 1 550€ contre 1 500€. Date : 21/05/2014

4. Focus sur des profils particuliers : les bacheliers technologiques Cette nouvelle partie met en exergue plusieurs résultats concernant les diplômés de DUT titulaires d’un baccalauréat technologique par rapport à leurs homologues titulaires d’un baccalauréat général. Nous avons choisi d’étoffer un peu plus cette comparaison cette année par rapport aux années précédentes au vu de la place grandissante des bacheliers technologiques au sein des IUT. Date : 21/05/2014

Les bacheliers technologiques : le contexte Taux de retour dans l’enquête : 47,9% Décret n° 65-438 du 10 juin 1965, article 34 Loi n° 85-1371 du 23 décembre 1985 Création du baccalauréat de technicien (1965) Création du baccalauréat technologique (1985) « La formation de technicien dure en principe trois ans […]. Cet enseignement a pour but de préparer des professionnels qualifiés susceptibles de fournir ultérieurement les cadres moyens de l’économie nationale […]. La possession de ces diplômes peut permettre l’accès des enseignements supérieurs, suivant des modalités définies par arrêtés. » « Les formations technologiques du second degré ont pour objet de dispenser une formation générale de haut niveau ; elles incluent l'acquisition de connaissances et de compétences techniques et professionnelles. Elles sont principalement organisées en vue de préparer ceux qui les suivent à la poursuite de formations ultérieures. Elles peuvent leur permettre l'accès direct à la vie active. » Réussite au DUT Candidats et inscrits bacs technos en 2010/2011 Le taux de retour à l’enquête DUT 2012 des bacheliers technologiques est de 47,9% contre 55,3% pour les bacheliers généraux. La population de candidats et d’inscrits bacheliers technologiques en 2010/2011 (promotion enquêtée pour la 12e enquête) avoisine les 30%. Le taux de réussite au DUT en deux et trois ans, concernant les bacheliers technologiques, connaît une pente descendante depuis trois années (cohorte 2007 à 2009). La moitié des bacheliers technologiques inscrits réussissent en deux ans pour la cohorte de 2009 étudiée par le MENESR-DGESIP-DGRI-SIES, système d’information Sise. Date : 21/05/2014

Situation au moment de l’enquête Concernant la situation des diplômés au 1er décembre 2014, la part des diplômés bacheliers technologiques en emploi est 1,5 fois plus importante que celle des bacheliers généraux, respectivement 43% et 28%. Les bacheliers technologiques sont tout de même 40% à être toujours en poursuite d’études au moment de l’enquête. Date : 21/05/2014

Les parcours selon le baccalauréat 18% des bacheliers technologiques s’arrêtent après le DUT et tentent l’insertion professionnelle contre seulement 9% des bacheliers généraux; ces derniers poursuivent les études pendant trois ans pour plus de la moitié d’entre eux (55%), contre 37% pour les bacheliers technologiques. Une autre influence notable du baccalauréat technologique: la propension à poursuivre d’études d’une seule année à l’issue du DUT est plus importante que celle des bacheliers généraux. Un bachelier technologique sur quatre fait ce choix contre 18% pour les bacheliers généraux. Date : 21/05/2014

Les parcours selon le baccalauréat Depuis l’origine des enquêtes, la série de baccalauréat du diplômé a un impact sur les parcours empruntés. Pour la 12e enquête, ce constat est toujours vrai même s’il s’estompe légèrement par rapport au début des enquêtes en matière d’insertion professionnelle, comme le montre le graphique ci-dessus comparant les parcours des bacheliers technologiques et généraux. L’insertion immédiate et durable baisse d’année en année tandis que les poursuites d’études courtes (une année supplémentaire) ont gagné du terrain jusqu’à la cohorte 2006 puis ont stagné voire très légèrement baissé; globalement elles ont fortement progressé pour les bacheliers technologiques : 10 points gagnés entre DUT 2001 et DUT 2012. Sur douze ans d’enquête, l'écart entre les deux populations poursuivant trois années d’études supplémentaires, s’est toujours situé entre 16 et 20 points. Date : 21/05/2014

Les poursuites d’études immédiates Concernant le taux de poursuite d’études immédiate après le DUT, près de trois quarts des diplômés en possession d’un baccalauréat technologique poursuivront des études immédiatement l’année post-DUT. Cette proportion est supérieure de plus de 10 points pour les baccalauréats généraux. La série technologique segmente fortement la durée des poursuite d’études et le choix de la poursuite d’études face à l’insertion professionnelle immédiate. Date : 21/05/2014

Les formations poursuivies l’année post-DUT A l’issue du DUT, les choix de poursuites d’études varient selon que le diplômé soit titulaire d’un baccalauréat général ou d’un baccalauréat technologique. Les diplômés avec un baccalauréat général privilégient les formations suivantes: la licence générale (dernière année du cursus) (26,9%), la licence professionnelle (26,5%), l’école d’ingénieur (19,1%). Les diplômés titulaires d’un baccalauréat technologique : la licence professionnelle (41,1%), la licence générale (dernière année du cursus) (20,0%), l’école d’ingénieur (11,4%) La licence professionnelle est beaucoup plus prisée par les bacheliers technologiques. Date : 21/05/2014

La nature et le bilan des poursuites d’études l’année post-DUT Le graphique de gauche concerne la nature des études poursuivies; nous constatons que l’alternance (apprentissage + professionnalisation) est davantage choisie par les diplômés titulaires d’un baccalauréat technologique (37%) que par les bacheliers généraux (26%). Le graphique de droite montre que les bacheliers technologiques réussissent aussi bien leur année d’études post-DUT que les bacheliers généraux. Alors qu’ils éprouvent plus de difficultés à obtenir le DUT que les bacheliers généraux, il semblerait que le passage en IUT les hisse à un niveau suffisamment élevé pour réussir dans les mêmes proportions que les bacheliers généraux en cas de poursuite d’études. Date : 21/05/2014

La nature et le bilan des licence pro. l’année post-DUT Nous mettons ici en parallèle la nature de la formation suivie et le bilan associé pour les DUT ayant poursuivi en licence professionnelle. Le choix de poursuivre en alternance dépasse les 50% quelle que soit la série de baccalauréat, avec un avantage pour les bacheliers technologiques (56,1% contre 50,1%). Le bilan de la licence professionnelle est largement positif pour les deux populations, près de 94% pour les bacheliers technologiques et 95% pour les bacheliers généraux. Date : 21/05/2014

Les formations poursuivies l’année post-DUT (diplômés toujours en études depuis l’obtention de leur DUT) Ces graphiques présentent les formations suivies par les diplômés au moment de l’enquête, pour ceux qui ont opté pour un parcours de trois ans de poursuites d’études sans interruption, en distinguant les bacheliers généraux des bacheliers technologiques. L’école d’ingénieur est davantage plébiscitée par un bachelier généraliste sur quatre contre moins d’un sur cinq pour les bacheliers technologiques qui préfèrent la licence professionnelle. Date : 21/05/2014

Insertion professionnelle et nature du contrat La série de baccalauréat ne semble pas impacter le taux d’insertion au moment de l’enquête (gauche); quant à la nature du contrat (droite), les bacheliers technologiques semblent ne pas être désavantagés par rapport à leurs homologues bacheliers généraux, puisque la proportion de CDI et assimilé soit légèrement supérieure pour les bacheliers technologiques. Date : 21/05/2014

4. Focus sur des profils particuliers : les DUT en alternance A l’instar des bacheliers technologiques, nous voulions distinguer plus précisément les diplômés de DUT en alternance (ce qui regroupe dans notre champ les contrats d’apprentissage et de professionnalisation) des diplômés de DUT en formation initiale classique. Le but étant de vérifier l’impact de l’alternance sur le devenir du diplômé en matière d’insertion professionnelle mais également au regard des choix d’orientation en matière de poursuite d’études. Date : 21/05/2014

Les alternants : le contexte Environ 275 départements sur 692 proposent de l’alternance (40%) Environ 4 à 5% d’inscrits en alternance en 1ère année de DUT Le ratio entre contrat de professionnalisation et contrat d’apprentissage est de 1 pour 7. Dans APB, la part de la capacité d’accueil réservée aux DUT en alternance était de 4,6% en 2010 (4,9% en 2014). Environ 6 à 7% d’inscrits en alternance en DUT 1ère et 2e année En LP, les contrats d’alternance représentent plus de 50% des inscrits Le ratio entre contrat de professionnalisation et contrat d’apprentissage est de 1 pour 1,1. 50% des apprentis sont accueillis par les spécialités tertiaires GEA et TC 14 IUT captent 50% des effectifs en apprentissage et 30 IUT en captent 75% (83 IUT se partagent les 25% restant) 71 IUT comptent moins de 5% d’apprentis dans leurs effectifs 7 IUT comptent plus de 20% d’apprentis dans leurs effectifs Sources : Annuaire des IUT 2014/2015 ; Enquête ADIUT FCA 2010 à 2014 ; Système d’informations APB 2010 et 2014 ; RERS 2011 et 2012, SIES 2012 : effectifs dans les IUT au 15 janvier Date : 21/05/2014

Situation au moment de l’enquête Regardons la situation des diplômés au 1er décembre 2014, l’alternance semble favoriser l’accès à l’emploi rapide plutôt que la poursuite d’études longues. Près de la moitié des diplômés (47%) sont en emploi au moment de l’enquête contre moins d’un tiers (29%) pour les diplômés en formation initiale classique. Date : 21/05/2014

Les parcours selon la nature du DUT Les diplômés, qui ont bénéficié de la signature d’un contrat salarié pendant leur formation de DUT, qu’il s’agisse d’un contrat d’apprentissage ou d’un contrat de professionnalisation, que ce contrat ait été signé au titre des deux années ou au titre de la seule deuxième année, visent davantage l’insertion professionnelle à l’issue du DUT (22% contre 10%). Ils sont également plus nombreux, en proportion, à poursuivre leurs études une année supplémentaire avec le double objectif d’accéder au grade de licence tout en bénéficiant d’une nouvelle expérience professionnelle significative. Les diplômés formés pendant leur DUT dans le cadre de la voie initiale classique optent, pour plus de la moitié d’entre eux, pour une poursuite d’études longues Date : 21/05/2014

Evolution des parcours selon la nature du DUT Ce graphique, illustrant l’évolution des parcours au cours des douze années d’enquête, est marqué par la différence des pentes relatives à la baisse du poids des diplômés choisissant un parcours d’insertion immédiate et durable. Une baisse régulière de ce parcours est constatée pour les diplômés de DUT en formation initiale « classique », cette même baisse est très brutale pour les diplômés de DUT en alternance. Ces derniers sont passés de 54% à 22% en 9 ans d’enquêtes, soit une baisse de 32 points contre seulement 13 points pour les étudiants issus de la formation initiale. Les 10e et 11e enquêtes ne confirment pas le déclin de ce parcours pour les diplômés alternants, au contraire leur part augmente. De plus, l’écart entre le poids du parcours d’insertion immédiate pour les DUT en formation initiale classique et ceux en alternance, qui était de 30 points lors de la première enquête n’est plus de que 12 points pour les diplômés de DUT 2012. Concernant les études longues, l’écart entre les deux populations reste important; en revanche pour les études d’une seule année, le poids des diplômés en alternance a rapidement augmenté pour finalement dépasser depuis la 6e enquête la part des diplômés en formation initiale. D’ailleurs, en agrégeant les effectifs des diplômés en parcours d’insertion immédiate avec les effectifs des diplômés en parcours d’un an de poursuite d’études, on obtient près de la moitié des diplômés (47%). Date : 21/05/2014

Les poursuites d’études immédiates Concernant le taux de poursuite d’études immédiate après le DUT, près de 73% des diplômés de DUT en alternance poursuivent des études immédiatement l’année post-DUT. Cette proportion est supérieure de 12 points pour les DUT en formation initiale classique. Date : 21/05/2014

Les formations poursuivies l’année post-DUT A l’issue du DUT, les choix de poursuites d’études varient selon la nature choisie du DUT. Les diplômés issus d’un DUT en formation initiale classique privilégient les formations suivantes: la licence professionnelle (28,2%), la licence générale (dernière année du cursus) (26,8%), L’école d’ingénieur (17,6%). Les diplômés issus d’un DUT en alternance poursuivent en priorité : la licence professionnelle (44,9%), l’école d’ingénieur (20,0%), la licence générale (dernière année du cursus) (11,6%). La licence professionnelle est beaucoup plus prisée par les diplômés alternants. Date : 21/05/2014

La nature et le bilan des poursuites d’études l’année post-DUT Les précédentes enquêtes avaient permis de souligner que la propension à poursuivre des études en alternance sous contrat de travail était plus grande, lorsque les diplômés avaient déjà connu l’alternance pendant leur DUT. Si la tendance à poursuivre en alternance gagne du terrain d’année en année au niveau des poursuites d’études, l’écart reste important entre ceux qui ont déjà fait l’expérience de ce type de formation et ceux qui la découvrent : 25% formés en DUT de manière « classique », ont poursuivi des études en alternance; cette proportion est de 74% pour ceux qui ont bénéficié d’un contrat d’apprentissage ou d’un contrat de professionnalisation pendant leur DUT. Date : 21/05/2014

La nature et le bilan des licence pro. l’année post-DUT Nous mettons ici en parallèle la nature de la formation suivie et le bilan associé pour les DUT ayant poursuivi en licence professionnelle. Le choix de poursuivre en alternance est élevé pour les deux populations, ils sont près de 48% issus d’un DUT en formation initiale à s’engager via une telle nature de formation. Pour ceux qui ont déjà connu l’alternance en DUT, une écrasante majorité (85,6%) continue via une licence professionnelle en alternance. Le bilan de la licence professionnelle est largement positif pour les deux sous populations, plus de 94%. Date : 21/05/2014

Les formations poursuivies l’année post-DUT (diplômés toujours en études depuis l’obtention de leur DUT) Ces graphiques présentent les formations suivies par les diplômés au moment de l’enquête, pour ceux qui ont opté pour un parcours de trois ans de poursuites d’études sans interruption, en distinguant les DUT en alternance et en formation initiale classique. Concernant les diplômés de DUT en alternance, deux formations concentrent 58% des poursuites d’études: les écoles d’ingénieur (33,5%) et la licence professionnelle (24,4%). A contrario, la dernière année de licence générale est plébiscitée par plus d’un tiers (34,4%) des diplômés formés en formation initiale classique. Près d’un quart choisit l’école d’ingénieur. Date : 21/05/2014

Insertion professionnelle et nature du contrat Niveau d’emploi : Technicien 41% en formation initiale classique, 58% en alternance L’alternance influe sur la qualité de l’emploi, tel que le montrent ces deux graphiques, via le taux d’insertion à gauche et la nature du contrat de travail. Le taux d’insertion avoisine les 89% pour les DUT alternants alors qu’il est de 82% pour les DUT « classique ». La part des emplois à durée indéterminée est également bien supérieure, 78% contre 62%. L’alternance apporte vraisemblablement un plus sur le marché de l’emploi pour ces diplômés qui ont choisi de ne pas continuer leurs études après l’obtention du DUT. Date : 21/05/2014

Salaire net mensuel Les médianes du salaire net mensuel et majoré (avec primes) sont supérieures pour les diplômés issus d’un DUT en alternance. Date : 21/05/2014

Recherche d’un nouvel emploi Parmi les diplômés qui sont en emploi, près d’un sur quatre (24%) se dit à la recherche d’un autre emploi parmi les diplômés titulaires d’un DUT en formation initiale classique. Ce pourcentage est moins important (17%) parmi les diplômés issus d’un DUT en alternance. La relation entre la perception que le diplômé a de son l’emploi (diapo 47) et le fait de rechercher un nouvel emploi est très significative. Autrement dit, les diplômés qui ont répondu qu’ils « auraient pu occuper leur emploi actuel sans avoir le DUT » ont plus de chance d’être en recherche d’un autre emploi. Les diplômés issus d’un DUT en alternance ayant répondu qu’il n’y avait pas adéquation entre le DUT et l’emploi occupé ne sont que 19% alors qu’ils sont 33% à faire ce constat chez diplômés issus d’un DUT en formation initiale. Ce résultat peut expliquer que les diplômés alternants, qui ont un emploi au 1er décembre 2014, sont moins enclin à être en recherche d’un nouvel emploi. Date : 21/05/2014

4. Focus sur des profils particuliers : les profils en réorientation A l’instar du focus sur les bacheliers technologiques et les diplômés de DUT en alternance, nous voulions étudier la population de diplômés en réorientation (étudiants, demandeurs d’emplois, salariés, …) à l’entrée de l’IUT par rapport à ceux qui étaient lycéens. Toujours en étudiant les mêmes indicateurs que précédemment, nous allons voir si cette spécificité affecte le parcours professionnel ou d’orientation. Date : 21/05/2014

Les réorientations : le contexte On considère les diplômés « en réorientation » les non néo-bacheliers 26% de candidats en réorientation pour la campagne APB 2010 (23% pour APB 2014) 15 IUT ont au minimum 30% de leurs candidats en réorientation 33 IUT captent plus de 50% du volume de candidats en réorientation 17% de propositions acceptées l’étaient par des candidats en réorientation sur la campagne APB 2012, 15% sur la campagne 2013 D’après les enquêtes APB de l’ADIUT menées en 2013 et 2014 il y avait respectivement 28% et 21% d’inscrits en réorientation.  Cadrage difficile, « néo-bacheliers » peut avoir des significations différentes selon les organismes Date : 21/05/2014

Situation au moment de l’enquête Concernant la situation des diplômés au 1er décembre 2014, la part de diplômé en emploi est supérieure pour les diplômés en réorientation par rapport aux diplômés lycéens, respectivement 36% contre 30%. Date : 21/05/2014

Les parcours selon le statut initial Les diplômés, qui ont vécu une première expérience avant leur entrée à l’IUT, choisissent davantage l’insertion professionnelle immédiate à l’issue du DUT (9,5 points d’écart). La part de poursuite d’études longues (trois ans) est nettement inférieure pour les diplômés en réorientation. Date : 21/05/2014

Evolution des parcours selon le statut initial Ce graphique, illustrant l’évolution des parcours entre les diplômés de DUT, étudiants et lycéens à l’entrée de l’IUT, au cours des douze années d’enquête, montre que les écarts entre les poids des parcours de ces deux populations se sont progressivement réduits et suivent les mêmes tendances: une insertion immédiate et durable qui baisse au profit des poursuites d’études longues. On notera une légère différence : la proportion de diplômé ayant choisi l’insertion immédiate et durable est légèrement supérieure pour les diplômés de DUT étudiants (de 3 à 8 points d’écart au cours des douze années d’enquête). Date : 21/05/2014

Les poursuites d’études immédiates Plus de 75% des diplômés en réorientation avant le DUT poursuivront des études immédiatement l’année post-DUT. Ce taux de poursuite d’études est inférieur de 10 points à celui de leurs homologues lycéens. Date : 21/05/2014

Les formations poursuivies l’année post-DUT A l’issue du DUT, le choix de poursuites d’études varie très légèrement selon que le diplômé était en réorientation avant le DUT ou bien lycéen. La licence professionnelle et la dernière année de licence générale sont choisies dans environ les mêmes proportions pour les deux populations, respectivement autour 29% et 26%. Les diplômés en réorientation choisissent davantage les écoles d’ingénieur, 22% contre 16%. Date : 21/05/2014

La nature et le bilan des poursuites d’études l’année post-DUT La part de formation l’année post-DUT en alternance est légèrement supérieure pour les diplômés en réorientation. 3,7% des diplômés en réorientation poursuivent l’année post-DUT en formation continue, concernant principalement les diplômés salariés ou en reprise d’études à l’entrée de l’IUT. Date : 21/05/2014

La nature et le bilan des licence pro. l’année post-DUT Nous mettons ici en parallèle la nature de la formation suivie et le bilan associé pour les DUT ayant poursuivi en licence professionnelle. Le choix de l’alternance prend une part beaucoup plus importante si la formation post-DUT est une licence professionnelle. Ce statut est plébiscité par un diplômé sur deux qu’il soit en réorientation ou lycéen avant le DUT. Comme précédemment, une faible part (3,2%) de diplômés en réorientation s’engage dans une licence professionnelle en formation continue. Date : 21/05/2014

Les formations suivies l’année post-DUT (diplômés toujours en études depuis l’obtention de leur DUT) Ces graphiques présentent les formations suivies par les diplômés au moment de l’enquête, pour ceux qui ont opté pour un parcours de trois ans de poursuites d’études sans interruption, en distinguant les DUT en réorientation et les DUT lycéens. La licence professionnelle et la dernière année de licence générale sont toujours d’actualité au 1er décembre 2014 dans des mêmes proportions, respectivement autour 12% et 33%. Le choix des écoles d’ingénieur différencie ses deux populations :on observe une différence de près de 10 points en faveur des diplômés en réorientation, 32% contre 22,6% pour les lycéens. Date : 21/05/2014

Insertion professionnelle et nature du contrat Le taux d’insertion au 1er décembre 2014 (à gauche) et la nature du contrat de travail (à droite), mesurent la qualité de l’insertion professionnelle. Les résultats montrent que le statut avant l’entrée en DUT a peu d’impact sur l’insertion professionnelle. Le seul écart à noter est la part plus faible de diplômés en CDD pour les diplômés lycéens avant le DUT, non pas au profit des CDI et assimilés (qui de 65% de part et d’autre), mais au profit des statuts précaires que sont les « intérimaires » et « autres statuts ». Date : 21/05/2014

5. Conclusion Date : 21/05/2014

Les principaux constats de cette 12e enquête Le parcours de trois années de poursuite d’études après le DUT concerne 50% des diplômés, une première depuis le début des enquêtes. Peu d’évolution sur la qualité de l’insertion entre la situation professionnelle un an après le DUT et celle deux ans après le DUT. La qualité de l’insertion professionnelle à deux ans se dégrade : Baisse du taux de diplômés en emploi Baisse de la part des emplois à durée indéterminée (CDD en hausse) Les bacheliers technologiques privilégient davantage les études courtes et l’alternance au cours de leur poursuite d’études. Leur insertion professionnelle est similaire à celle des bacheliers généraux. Les diplômés de DUT en alternance privilégient largement les poursuites d’études en alternance et plutôt courtes. Leur insertion professionnelle, deux ans après l’obtention du DUT, est de meilleure qualité que celle des diplômés de DUT en formation initiale classique (taux d’ emplois à durée indéterminée, salaire, nombre de mois de recherche du premier emploi, niveau d’emploi). Les diplômés en réorientation avant le DUT privilégient l’insertion post-DUT par rapport aux diplômés primo bacheliers. Pour ceux qui décident de poursuivre leurs études, les écoles d’ingénieur semblent être préférées. Date : 21/05/2014

Date : 21/05/2014