Epicure Ière partie
Epicure est né à Samos ou à Athènes. C’était un philosophe de l’Antiquité, mais aussi un astronome et un physicien. Son père enseignait la grammaire et sa mère était magicienne. A dix-huit ans, il va accomplir son service militaire à Athènes et rejoint ensuite son père à Colophon où il fut l’élève de Nausiphane de Théos, un philosophe disciple de Démocrite qui lui enseigne l’atomisme. Mais il suivit aussi, à l’Académie, les cours de Pamphile puis de Xénocrate. Epicure
Ses débuts dans l’enseignement à Mytilène ne sont pas très prometteurs en raison de l’hostilité déclarée qu’il rencontre. Il suit l’exemple d’Aristote et quitte la ville. En 306, il se rend à Athènes et ouvre une école philosophique ouverte aux hommes et aux femmes. Elle se trouve dans un jardin qu’il a acheté et c’est là qu’il vit jusqu’à la fin de ses jours.
Le bonheur Il est certain qu’Aristote a beaucoup influencé Epicure, en particulier en ce qui concerne la recherche du bonheur. Aristote soutient qu’il n’est rendu possible que par l’exercice de certaines vertus qui invitent l’homme à la mesure en toutes choses, à la prudence. L’idée de bonheur chez Epicure est bien moins simple et évidente qu’il n’y paraît. Elle doit plutôt être considérée comme la possibilité d’éviter la souffrance mais aussi de conduire sa vie selon un certain nombre de principes. Epicure demandait à ses élèves d’apprendre ses enseignements par cœur.
On ne sait pas si le nombre de principes auxquels il fallait se référer était fixe et définitif ou si l’expérience permettait d’en déterminer d’autres. Dans ses Maximes, Epicure écrit : « Il est impossible de vivre agréablement sans la prudence, sans l'honnêteté et sans la justice. La vie de celui qui pratique l'excellence de ces vertus se passe toujours dans le plaisir, de sorte que l'homme qui est assez malheureux pour n'être ni prudent, ni honnête, ni juste, est privé de tout ce qui pouvait faire la félicité de ses jours. »