Rapport du Secrétariat de la CCE sur le bâtiment écologique en Amérique du Nord
Principales constatations Notre milieu bâti a d’importantes répercussions. Au Canada, au Mexique et aux États-Unis, les bâtiments y sont responsables : de 23 %, 30 % et 40 %, respectivement, de la consommation énergétique; d’une consommation importante de ressources naturelles et d’eau, ainsi que de la production de déchets; du rejet de plus de mégatonnes de CO 2 dans l’atmosphère chaque année, soit environ 35 % des émissions totales de CO 2 en Amérique du Nord.
Principales constatations Les bâtiments écologiques prouvent qu’ils offrent les avantages suivants sur les plans économique, environnemental et sanitaire : Des économies d’énergie pouvant aller jusqu’à 50 %. Une réduction de 35 % des émissions de carbone. Une réduction de 30 % à 50 % de la consommation d’eau. Des économies financières de 50 % à 90 % en élimination des déchets. Des avantages importants en matière de santé et de productivité.
La construction écologique ne vise encore qu’une petite partie des nouveaux bâtiments résidentiels et commerciaux : 2,0 % des bâtiments non résidentiels. 0,3 % des bâtiments résidentiels. Mais l’intérêt du marché s’accroît rapidement : On prévoit une croissance de 5 % à 10 % d’ici L’USGBC compte organismes parmi ses membres. Aux États-Unis, ce secteur représente 12 milliards de dollars.
Principales constatations D’importantes améliorations sont envisageables : Il est possible d’apporter d’importantes améliorations énergétiques et de réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre en appliquant des technologies existantes et nouvelles. L’adoption rapide de technologies éconergétiques pourrait permettre de réduire annuellement de mégatonnes les émissions de CO 2 d’ici Le bâtiment écologique offre des retombées économiques nettes.
Principales constatations Les obstacles : La dissociation des budgets d’immobilisation et d’exploitation. La fragmentation des mesures incitatives. Des coûts initiaux plus élevés ou perçus comme tels. Les risques et l’incertitude. Le manque de main-d’œuvre expérimentée. Le manque de coordination et de cohérence des politiques. Le manque d’investissements dans la recherche.
Recommandations Une évolution graduelle : Pour passer d’un taux de pénétration du bâtiment écologique de 50 % et le placer au cœur d’une Amérique du Nord aussi sécuritaire sur le plan énergétique que salubre, il faut se donner une vision, faire preuve d’esprit d’initiative et recourir à la coopération. Le rapport sur le bâtiment écologique résume les recommandations du Groupe consultatif d’experts qu’a constitué la CCE et qui préconise de favoriser la croissance du marché et d’en tirer parti. Les partenaires comptent des associations de promotion du bâtiment écologique; les gouvernements fédéraux, étatiques et provinciaux; les administrations municipales; des investisseurs; des promoteurs; le secteur de l’immobilier; des citoyens.