MUSEE de la POLICE 11 janvier 2016
Le musée de la police est au troisième étage du commissariat du Ve arrondissement
La nécessité d’une police parisienne s’est concrétisée sous le règne de Saint-Louis qui, en 1254, créé le guet et le Chevalier du guet dont la devise était « il veille pour qu’ils reposent ». En 1667, Louis XIV signe l’édit portant la création de la lieutenance de police. Il nomme à ce poste Gabriel Nicolas, seigneur de La Reynie, qui occupera pendant 30 ans ce poste. En 1789, on créé une garde bourgeoise ; la police est placée sous l’autorité de la municipalité de Paris. C’est par la loi du 28 Pluviôse an VIII (17 février 1800) que fut promulgué l’acte fondateur de la fonction de préfet de police à Paris. Gabriel Nicolas de la Reynie
Nicolas de La Mare ( ) est un magistrat français qui est resté célèbre par son Traité de Police, le premier qui fut publié.
Traité de la police où l’on trouvera l’histoire de son établissement, les fonctions et les prérogatives de ses magistrats.
Archer de la Ville de Paris 1714 Sergent du Guet 1714
Légion de Police 1785 Archer du Guet 1660
Durant sa carrière de préfet de police de la Seine, Lépine met en place la permanence dans les commissariats, équipe les gardiens de la paix en 1897 d’un bâton blanc et d’un sifflet à roulette; il créé la brigade fluviale ainsi que les brigades cyclistes en 1901(les hirondelles); il fait installer 500 avertisseurs téléphoniques rouges pour alerter les pompiers. Il réorganise la circulation en instaurant les passages piétons, les sens uniques et les sens giratoires (le 1 er fut celui de la place de l’Etoile).
Les Brigades régionales de police mobile (ou Brigade du Tigre) sont l’ancêtre de l’actuelle police judiciaire française. Devant la montée du banditisme, la police est mal préparée; Clémenceau obtient la création du ministère de la police. Un décret instaure les douze brigades régionales de police mobile sous le commandement du commissaire Jules Sébille. Cinq cents policiers mobiles sont recrutés surtout parmi les inspecteurs des chemins de fer: il fallait mesurer moins de 1,70m pour ne pas être repéré lors de filatures.
Joseph Ignace Guillotin Après des études de médecine, Guillotin publie des ouvrages politiques où il propose un certain nombre de réformes. Il réclame le vote par tête (et non par ordre aux états généraux) et que le nombre des députés du Tiers Etat soit au moins égal à celui des députés des deux autres ordres. Elu du Tiers-Etat de Paris en 1789, c’est lui qui propose la réunion dans la salle du jeu de paume. Chargé d’aménager la salle des séances parlementaires, il imagina de réunir les élus du peuple dans une salle en demi-cercle, s’inspirant des théâtres anatomiques; cette idée aboutit à l’hémicycle du Palais Bourbon.
Guillotin voulait en finir avec les mises à mort de l’Ancien Régime, comme l’interminable supplice de la roue. C’est le docteur Louis, de l’académie de Chirurgie, qui va mettre au point la sinistre machine, d’abord appelée « louison », en perfectionnant des engins qui existaient depuis des siècles en Italie. Guillotin fit adopter par l’assemblée nationale, l’utilisation de la nouvelle machine pour les exécutions capitales le 6 octobre Malgré ses protestations, on attribue son nom à cette invention. Jusqu’à sa mort naturelle, il appela la fameuse machine « la tache involontaire de sa vie ».
Renouvellement carte d’identité de Henry Miller…sans profession Demande de carte d’identité de de Sydney Bechet
Interdiction de domicile de Sydney Bechet au Haut-Rhin, Bas-Rhin et Alpes Maritimes
Slogan de Mai 68
FIN