L’IMPOSSIBLE DEUXIEME REPUBLIQUE 1848 – 1852
.I. L’ŒUVRE DE L’ASSEMBLEE CONSTITUANTE (avril-nov. 1848) Les élections législatives d’avril 1848 Les premières élections au suffrage universel masculin 84 % de participation
Victoire des républicains modérés: 500 élus Royalistes : 250 élus Républicains radicaux et socialistes: 150 élus
2) Les journées insurrectionnelles de juin 1848 mettent fin à l’élan révolutionnaire.
21 juin 1848: dissolution des ateliers nationaux 23 juin: début de l’insurrection ouvrière parisienne Général Cavaignac
Bilan: Une peur sociale exacerbée La République se prive du soutien ouvrier Fin de l’esprit de fraternité de février Fin de la domination politique de Paris Organisation du Parti de l’Ordre
.II. Les institutions nouvelles L’écriture de la Constitution Adoption par les députés le 4 novembre 1848 Une République démocratique
Une Assemblée législative de 750 députés élus au suffrage universel pour trois ans. Un président de la République élu au suffrage universel pour quatre ans. Deux pouvoirs totalement séparés qui doivent s’entendre.
2) L’élection présidentielle de décembre 1848 2) L’élection présidentielle de décembre 1848. Général Cavaignac Lamartine Ledru-Rollin Raspail Louis-Napoléon Bonaparte
Victoire de L.-N. Bonaparte avec 75 % des suffrages exprimés. Un vote inter-classiste Un vote populaire et rural Un vote de mécontents et d’inquiets Nomme Odilon Barrot à la tête d’un gouvernement conservateur
3) Les élections législatives de mai 1849 Radicalisation des deux camps en présence Victoire écrasante du parti de l’Ordre (450 députés) Défaite mais progression de « la Montagne » (210 députés)
.III. Une République divisée qui échoue (1849-décembre 1851). La politique d’ordre et de défense conservatrice. Émeute parisienne du 13 juin 1849. Restriction des libertés publiques.
Loi Falloux du 15 mars 1850 Loi électorale du 31 mai 1850
2) Le développement de divisions et de tensions au sommet de l’État 2) Le développement de divisions et de tensions au sommet de l’État. Octobre 1849 renvoi du gouvernement de Barrot. Eugène Rouher et Achille Fould
Les relations s’enveniment entre le président de la République et l’Assemblée. Développement du « parti de l’Élysée ». Duc de Morny, Persigny. Échec d’une révision de la Constitution pour permettre à Bonaparte d’être à nouveau candidat.
3) La crise et son dénouement. Coup d’État du 2 décembre 1851 3) La crise et son dénouement. Coup d’État du 2 décembre 1851. Répression des mouvements d’opposition à Paris et en province.
Bilan de la Deuxième République: Le suffrage universel et sa pratique; L’émergence d’une union des droites; La transformation du bonapartisme en courant politique.
.IV. La mise en place d’un nouveau régime (décembre 1851-décembre 1852) Le plébiscite de décembre 1851. Abstention = 1.500.000 Oui = 7.400.000 Non = 640.000
2) Une nouvelle Constitution 2) Une nouvelle Constitution. Le président de la République détient des pouvoirs considérables. Le Parlement est affaibli et divisé: - le Conseil d’État nommé par le président de la République; - le Corps législatif élu au suffrage universel; - Le Sénat nommé par le président de la République.
3) De la République au rétablissement de l’Empire héréditaire 3) De la République au rétablissement de l’Empire héréditaire. Plébiscite de novembre 1852: Oui: 7.800.000 Non = 250.000 2 décembre 1852: rétablissement du régime impérial.