Cas cliniques
Cas clinique n°1
Lors de l’intervention de force militaire française au Mali, le soldat M. est atteint par une balle à la cuisse droite. Il chute sous l’impact puis se relève et court se mettre à l’abri. Quelle échelle peut être utilisée pour évaluer sa douleur ?
Le bilan radiologique réalisé à l’arrière met en évidence la présence d’une balle fichée dans le fémur. On imagine sans peine la souffrance. Expliquez pourquoi ce militaire a pu se relever et courir. En quoi, sa perception de la douleur est modifiée ?
Cas clinique n°2
R., 82 ans, est atteinte d’une polyarthrite rhumatoïde déformante et d’une maladie d’Alzheimer. Elle vit en long séjour. Lors de la toilette, les aides-soignantes la trouve douloureuse. Quelles échelles utiliseriez-vous pour l’évaluer ?
Pourquoi, culturellement, en France, les personnes âgées nous disent régulièrement que c’est normal d’avoir mal à leur âge ?
Cas clinique n°3
Balint ( ), médecin psychiatre hongrois juif émigré en Angleterre constatait que les femmes anglaises se plaignaient moins lors de leurs accouchement que les hongroises. Comment évalue-t-on la douleur pendant un accouchement? Comment expliqueriez-vous ce constat?
Cas clinique n°4
Aux états unis, dans les années 1980, alors que la consommation d’antalgique était finalement la même entre tous les patients, les anesthésistes nord-américains prescrivaient initialement moins de morphine chez les hispano et les sino-américains. Pourquoi?