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Transcription de la présentation:

Avertissement Ce fichier powerpoint, transmis aux étudiants à leur demande pour les aider à préparer leur examen, est destiné à un usage strictement privé. Il ne s’agit pas d’un « syllabus ». La connaissance du contenu de ce fichier est (évidemment) tout à fait insuffisante pour réussir l’examen.

Introduction à la philosophie des sciences

Laurence.bouquiaux@ulg.ac.be Tél. 04 366 55 91 Permanence le vendredi à partir de 15h

Examen oral portant sur La matière vue au cours Les textes du portefeuille de lectures (disponible à partir du 1er mars, dans mon bureau).

En guise d’introduction…. L’épistémologie, cette partie de la philosophie qui s’efforce de réaliser une analyse de la connaissance scientifique est une discipline aujourd’hui contestée

par les cognitivistes et les spécialistes de l’IA par les scientifiques par les cognitivistes et les spécialistes de l’IA Texte 1 : W.V.O. Quine par les sociologues …et même par les philosophes des sciences Texte 2 : M. Serres

Introduction à la philosophie des sciences L’espace science – culture – société Qu’est-ce que la science? Le statut épistémologique des sciences humaines

I. Science-culture-société Les disciplines (Techno)sciences et démocratie Les philosophes et la science

1. Les disciplines Théorie de la connaissance (gnoséologie) Recherche sur l’origine, la nature et les limites de la connaissance. Analyse a priori des formes de l’activité de la faculté de connaître Epistémologie Etude critique de la connaissance scientifique. Etude a posteriori de la formation des hypothèses, des concepts et des méthodes mises en œuvre par la science

1. Les disciplines Théorie de la connaissance et épistémologie Philosophie des sciences Toute réflexion de nature philosophique sur les sciences Etude de questions spécifiques à telle ou telle science

J. Monod, Le Hasard et la nécessité (1970) Fr. Jacob, La logique du vivant (1970) I. Prigogine et I. Stengers, La nouvelle Alliance (1979) B. d’Espagnat, A la Recherche du réel (1979)

1. Les disciplines Théorie de la connaissance et épistémologie Philosophie des sciences Sociologie et anthropologie des sciences

1. Les disciplines Théorie de la connaissance et épistémologie Philosophie des sciences Sociologie et anthropologie des sciences

Sociologie des sciences Une approche sociologique des sciences peut-elle être pertinente? texte 3 : B. Latour

Le point de vue de l’épistémologie « classique » La sociologie des sciences ne peut expliquer que les aspects secondaires de la pratique scientifique (elle n’a rien à dire du contenu des théories) ou les erreurs (elle n’a rien à dire des théories vraiment scientifiques)

Le point de vue des sociologues des sciences Le principe de symétrie de D. Bloor exemple : la controverse Pasteur-Pouchet sur la génération spontanée texte 4 : B. Latour En science, il n’y a pas de « péché originel » : de « bonnes » théories peuvent avoir été inspirées par des présupposés non-scientifiques

L’anthropologie constructiviste de B. Latour Contrairement à ce que pourrait laisser penser la sociologie des sciences, la société n’est pas capable, à elle seule, de fermer une controverse. La société est (comme la nature) transformée, construite, inventée lors des controverses Exemple : Pasteur et les microbes texte 5 : B. Latour

Une proposition contestée… Selon B. Latour, la solidité d’une science ne lui vient pas de l’intérieur, mais de la solidité des acteurs auxquels elle parvient à se lier. Une proposition contestée… Texte 6 : Latour Texte 7 : Stengers Texte 8 : Latour

Remarque : La philosophie des sciences doit-elle être normative ou descriptive?

récréation Vérifier que la règle suivante est respectée : si une carte porte un nombre pair d’un côté, elle porte une voyelle de l’autre 2 3 A B Rem. On sait que chaque carte porte un nombre d’un côté et une lettre de l’autre

La philosophie des sciences doit-elle être normative ou descriptive? remarques L’épistémologie – plutôt normative – est plutôt mieux reçue par les scientifiques que la sociologie des sciences, qui se prétend descriptive Les positions ne sont pas tranchées. L’épistémologie normative s’inspire des pratiques des physiciens. Les critères de scientificité tendent à être des critères de proximité par rapport à la physique

1. Les disciplines Théorie de la connaissance et épistémologie Philosophie des sciences Sociologie et anthropologie des sciences Histoire des sciences

L’histoire des sciences L’histoire des sciences est intimement liée à la philosophie des sciences quelques exemples Fr. Jacob I. Prigogine et I. Stengers A. Koyré

La manière dont l’historien travaille est liée à sa position par rapport au couple épistémologie/sociologie des sciences Histoire internaliste et histoire externaliste Histoire nécessaire et histoire contingente

1. Les disciplines Théorie de la connaissance et épistémologie Philosophie des sciences Sociologie et anthropologie des sciences Histoire des sciences Vulgarisation et journalisme scientifique

Vulgarisation et journalisme scientifique Comment concilier l’indispensable recours aux experts et les exigences de la démocratie? La vulgarisation constituerait-elle une solution?

17ème-18ème siècle : le public impliqué dans la science B. Bensaude-vincent : La science contre l’opinion. Histoire d’un divorce. (texte 7) 17ème-18ème siècle : le public impliqué dans la science Le public (choisi) qui assiste aux expé-riences contribue à conférer à ces expériences solidité, fiabilité, universalité

-         Von guericke : L’expérience d’Otto von Guericke,pour démontrer la force du vide, avec deux hémisphère de cuivre dont l’air a été aspiré. 1672.

17ème-18ème siècle : le public impliqué dans la science B. Bensaude-vincent : La science contre l’opinion. Histoire d’un divorce. 17ème-18ème siècle : le public impliqué dans la science Le public (choisi) qui assiste aux expé-riences contribue à conférer à ces expériences solidité, fiabilité, universalité Des amateurs éclairés participent à la production et à la diffusion de la science

Emilie du châtelet

Portrait of Antoine-Laurent and Marie-Anne Lavoisier par David 1788 Oil on canvas Metropolitan Musuem of Art, New York

-         Leçon astro : une leçon sur le système héliocentrique à une famille anglaise. Tableau de Joseph Wright de Derby, vers 1765. Pour la science, Newton

Wright, une expérience sur le vide.

Fin du 18ème : l’engouement pour la science est immense Séance d’électrification chez L’Abbé Nollet : D. Raichvarg, Science et spectacle, p. 22

Mongolfière : En 1783, la dernière merveille de la science s’envole de Versailles : un ballon gonflé à l’air chaud auquel est suspendu une cage renfermant un mouton, un coq et un canard. Ce genre de manifestation rencontre beaucoup de succès.

Magnétisme : Nicole Dhombres, Les savants en révolution,Cité des sciences. Le médecin allemand Mesmer (1733-1815) prétend appliquer les découvertes de Newton à la guérison des maladies : les corps célestes, en vertu des mêmes forces qui produit leur attraction mutuelle, exercent une influence sur les corps animés, en particulier sur le système nerveux par l’intermédiaire d’un fluide subtil qui les pénètre. Mesmer : le baquet. Au milieu de l’assemblée, une cuve couverte d’où partent une série de cordes et de tiges de fer. On passe une des cordes du baquet autour du corps du malade, et on applique une des tiges métallique sur la partie souffrante.

D’Alembert est, à l’époque de l’Encyclopédie, l’hôte privilégié du salon de Mme Geoffrin.

Fin du 18ème : l’engouement pour la science est immense L’époque révolutionnaire : la rupture La science écarte l’opinion : l’affaire Mesmer

Mesmer 2 : Gravure de 1794. Le « mesmeriste » dirige les lignes de force de ses mains vers le visage d’une patiente qui entre en « crise ».

« Les seuls témoins qu’on doive croire sur les faits extraordinaires sont ceux qui en sont les juges compétents. Il [existe], dit-on, un fluide universel dont les effets s’étendent depuis les astres les plus éloignés jusqu’à la terre. Eh bien je n’y peux croire que sur l’autorité d’un physicien »

Pour provoquer la crise libératrice, il faut souvent magnétiser la personne directement ; pour cela, le magnétiseur se met en rapport physique avec le malade (souvent une femme) , rive ses yeux aux siens, tient ses genoux embrassés, et promène doucement ses doigts sur les parties du corps les plus sensibles

- Mesmer 1 : J. Meadows, Les grands scientifiques, p -         Mesmer 1 : J. Meadows, Les grands scientifiques, p. 215 ; la thérapie de Mesmer a été exposée en 1785 devant l’académie de sceicnes de Paris. Sur cette gravure de 1785, Benjamin Franklin tient le compte rendu de la commission, Mesmer est représenté comme un âne et des patients crédules volent sur des balais.

Fin du 18ème : l’engouement pour la science est immense L’époque révolutionnaire : la rupture La science écarte l’opinion La révolution française contre la science académique La question de la compatibilité de la science et de la démocratie est posée

Début du 19ème : un jeu à trois entre science, public et pouvoir -         Institut : l’académie des sciences, supprimée en 93, renaît sous la forme d’un institut national et 95. La cérémonie d’ouverture a lieu dans la salle des Cariatides du Louvre.

Début du 19ème : un jeu à trois entre science, public et pouvoir Faut-il répandre la science dans le public et si oui, comment? L’Académie des sciences à l’époque d’Arago : la publication des Compte rendus L’Académie après la mort d’Arago A. Comte : champion d’une conception dogmatique de la science Partisan d’un contrôle de la science par le public

Fin du 19ème siècle : un public docile Les deux fonctions du public de la vulgarisation Fonction politique Fonction épistémologique

- Pasteur 2 : : J. Meadows, Les grands scientifiques, p. 177 -         Pasteur 2 : : J. Meadows, Les grands scientifiques, p. 177. EN 1863, Napoléon III demande à Pasteur d’étudier les maladies des vins français. Dans un laboratoire improvié dans l’arrière-salle d’un café, il montre que la « maladie de l’aigre » est provoquée par le développement de mycoderma aceti aux dépens de mycoderma vini, et peut être évitée par la neutralisation de l’acide acétique formé (vinaigre) avec de l’hydroxyde de potassium.

Fin du 19ème siècle : un public docile Les deux fonctions du public de la vulgarisation Fonction politique Fonction épistémologique Deux fonctions qui, selon les savants de l’époque, exigent la docilité Au 20ème siècle : l’achèvement du processus

Texte 9 B. Bensaude-Vincent Quelques épisodes de l’histoire du divorce entre science et opinion. Texte 10 I. Stengers Ce qui nous manque, ce sont des « critiques » en matière de science, comme il y a des critiques en matière de musique. Texte 11 J.-M. Lévy-Leblond Il manque à la science une composante essentielle de toute activité culturelle : la dimension critique.

I. L’espace science-culture-société I.1. Les disciplines I.2. (Techno)science et démocratie I.3. Les relations entre science et philosophie

I.2. (Techno)science et démocratie Texte 12 : J.-M. Lévy-Leblond La science ne suppose pas la démocratie, elle ne la garantit pas non plus. Mais elle ne peut constituer un obstacle à la démocratie.

I.3. Les relations entre science et philosophie M. Serres : la philosophie cherche sans cesse à occuper un site d’où elle puisse s’approprier la science Texte 12 : M. Serres

Quatre tentatives illégitimes pour parler de la science sans parler du dedans de la science Voir la science « du dessus » : le site grec Voir la science « du dessous » : le site kantien Voir la science « de l’avant » : le site des Lumières Voir la science « de l’arrière » : le site des penseurs du soupçon.

Remarque à propos du deuxième site : le projet fondationnaliste la critique de Quine L’  « épistémologie naturalisée » Remarque à propos du quatrième site : Les « penseurs du soupçon » ont tendance à démolir une thèse non en la réfutant, mais en la « dévoilant », en exhibant sa véritable fonction. Texte 13 : I. Hacking (Mannheim)

M. Henry La science prétend ramener la subjectivité à des données objectives. En cela, elle est l’ennemie de la vie et de la culture. La phénoménologie a, de plus, montré que le projet galiléen était paradoxal Fascinées par le modèle galiléen, les sciences humaines paient leur quête de légitimité scientifique de la disparition de leur objet. Texte 14 et 15 : M. Henry, La Barbarie

II. Qu’est-ce que la science? II.1. G. Bachelard : la science contre le sens commun II.2. Le positivisme : la science contre la métaphysique II.3. K. Popper : la science contre les pseudo-sciences II.4. La critique de l’empirisme II.5. Les « paradigmes » de Th. Kuhn II.6. La question du relativisme

- A. Chalmers, Qu'est-ce que la science -    A. Chalmers, Qu'est-ce que la science? Biblio essais, 1987 (Bibliographie après chaque chapitre). -  L. Soler, Introduction à l’épistémologie, ellipses, 2000. -  A. Barberousse, M. Kistler, P. Ludwig, La philosophie des sciences au XXème siècle, Champs Flammarion, 2000.

Remarque : la question de la démarcation entre science et non-science a des répercussions sur le plan éthique et politique. Texte 16 : I. Lakatos

II.1. G. Bachelard (1884-1962) La science contre l’opinion : la « coupure épistémologique » La formation de l’esprit scientifique (1938) : une psychanalyse de la con-naissance objective.

La science se développe en surmontant les « obstacles épistémologiques » Obstacle verbal Obstacle substantialiste Obstacle pragmatiste La connaissance première Textes 17 à 21

La connaissance première comme obstacle épistémologique En science, selon Bachelard, « rien n’est donné, tout est construit ». rem. Comment « sortir du laboratoire » Faire de la science, c’est abandonner le pittoresque de l’observation première. La science désenchante le monde. La critique de B. Latour

II.2. Le positivisme La science contre la métaphysique II.2.1. Le positivisme d’A. Comte II.2.1. Le positivisme logique : le Cercle de Vienne. II.2.3. Les scientifiques et le positivisme

II.2.1. A. Comte (1798-1857) Le projet d’A. Comte : organiser la société sur une base scientifique. Le système des sciences : Mathématique Astronomie Physique Chimie Biologie Sociologie

La place de la philosophie dans le système de Comte La loi des trois états état théologique état métaphysique état scientifique ou positif Textes 22 à 24 La place de la philosophie dans le système de Comte

II.2.2. Le positivisme logique Un empirisme sophistiqué et radical. Un empirisme compatible avec l’existence des vérités logiques et mathématiques, qui ne dépendent pas de l’expérience Un empirisme radical : seules les propo-sitions scientifiques ont un sens

Propositions analytiques et propositions synthétiques Les propositions analytiques sont des propositions dont la vérité ou la fausseté ne dépend que du sens des mots qu’elles contiennent. Les propositions qui ne possèdent pas cette propriété sont synthétiques. Les propositions synthétiques sont les seules à pouvoir nous dire quelque chose sur le monde.

Le statut des propositions mathématiques Pour le Cercle de Vienne, les propositions mathématiques sont analytiques. Les propositions mathématiques ne peuvent donc rien nous apprendre sur le monde. La question de l’articulation des mathéma-tiques au réel.

Le dogme du positivisme logique : il n’y a pas de proposition synthétique a priori. Toute proposition qui n’est pas tautologique doit être fondée sur l’expérience. Le sens d’une proposition n’est rien d’autre que sa méthode de vérification. les (pseudo)énoncés métaphysiques sont dépourvus de sens. Textes 25, 26 : Carnap

Le dépassement de la méta-physique par l’analyse du langage Les « pseudo-énoncés » métaphysiques n’ont pas de sens Parce qu’ils contiennent des mots qui n’ont pas de sens Ou parce qu’ils contiennent des « erreurs de catégorie » texte 27 : Heisenberg

La métaphysique profite des imperfections des langues naturelles La métaphysique profite des imperfections des langues naturelles. Dans une langue logiquement correcte, les questions métaphysiques ne pourraient même pas être formulées.

Es gibt nicht etwas das drauben ist Non-sens Traduction dans un langage logiquement correct Drauben ist nichts Es gibt nicht etwas das drauben ist Wir suchen das Nichts Wir finden das Nichts Wir kennen das Nichts Pas de traduction possible

Le positivisme logique entreprend de « dissoudre » les questions méta-physiques grâce à l’analyse du langage. Pour Carnap, les « questions métaphysiques » doivent être ramenées à des considérations linguistiques Ex. des questions d’existence : Texte 29 : Carnap

II.2.3. Les physiciens et le positivisme Rappel Pour un positiviste, il faut s’en tenir à l’observable, se contenter de « sauver les phénomènes ». La science n’a pas à décrire le réel, mais à fournir des « recettes qui marchent »

Le positivisme a pu passer pour la philosophie spontanée du savant Pourtant, les scientifiques ont souvent résisté au positivisme Ex. de Galilée

Le positivisme a pu passer pour la philosophie spontanée du savant Pourtant, les scientifiques ont souvent résisté au positivisme Ex. de Galilée Ex. de Planck Texte 30 : Einstein Texte 31, 32 : Heisenberg

II. Qu’est-ce que la science? II.1. G. Bachelard : la science contre le sens commun II.2. Le positivisme : la science contre la métaphysique II.3. K. Popper : la science contre les pseudo-sciences II.4. La critique de l’empirisme II.5. Les « paradigmes » de Th. Kuhn II.6. La question du relativisme

II.3. K. Popper : La science contre les pseudo-sciences II. 3.1. Critique de l’inductivisme II.3.2. Le falsificationisme

II.3.1. Critique de l’inductivisme Définition de l’inductivisme « naïf » L’inductivisme repose sur une conception erronée des rapports théorie - expérience. Il faut des présupposés théoriques pour entreprendre une observation ou une expérience. Texte 33 : Hempel

II.3.1. Critique de l’inductivisme Définition de l’inductivisme « naïf » L’inductivisme repose sur une conception erronée des rapports théorie - expérience. Il faut des présupposés théoriques pour entreprendre une observation ou une expérience. Les faits observés ne le sont que parce qu’ils sont sélectionnés pour leur pertinence par rapport à une problématique qui précède l’observation. Les faits sont faits.

une conception erronée des rapports théorie - expérience.(suite) L’observation ne prend son sens que par rapport à un arrière-plan théorique. Texte 34 : Fr. jacob On ne peut déterminer quels sont les « paramètres pertinents » qu’en fonction de présupposés théoriques. Texte 35 : K. Popper Texte 36 et 37 : A. Einstein Texte 38 : I. Stengers

Le problème de l’induction Texte 39 : Popper Réponse à l’objection : la distinction entre contexte de découverte et contexte de justification Le problème de l’induction Texte 39 : Popper Une nouvelle énigme de l’induction Comment distinguer les propriétés que l’on peut projeter inductivement des propriétés pour lesquelles une telle projection est illégitime? Texte 40 : Goodman

Toutes les émeraudes sont vertes Vleu : vert jusqu’au 1/1/2007 bleu ensuite Les nombreuses observations d’émeraudes que j’ai réalisées me permettent d’affirmer que Toutes les émeraudes sont vleues et donc, après le 1/1/2007, que Toutes les émeraudes sont bleues

Toutes les émeroses sont vleues et donc, après le 1/1/2007, que Emerose : émeraude jusqu’au 1/1/2007 rose ensuite Les nombreuses observations d’émeraudes (vertes) que j’ai réalisées me permettent d’affirmer que Toutes les émeroses sont vleues et donc, après le 1/1/2007, que Toutes les roses sont bleues

Malgré ces difficultés, beaucoup d’épistémologues ont choisi de rester inductivistes parce qu’ils ne voulaient pas renoncer à l’empirisme. Mais ce choix risque de faire de notre connaissance « une croyance ration-nellement indéfendable ».

II.3.2. Le falsificationisme La démarche du scientifique selon le falsificationisme La force du falsificationisme

La démarche scientifique selon le falsificationisme Les théories sont des conjectures librement créées par l’esprit. La confrontation avec l’expérience n’intervient que dans un second temps. Cette confrontation doit être comprise en termes de « réfutation » et non de « vérification ». La science progresse par conjectures et réfutations.

La force du falsificationisme La résolution du problème de l’induc-tion. Il est possible d’être empiriste sans être inductiviste Mais cette solution suppose que l’on renonce à la notion de « vérité scientifique ». Texte 41, 42 : K. Popper

Un critère de scientificité : la réfutabilité Une hypothèse est réfutable s’il est possible d’imaginer au moins un énoncé d’observation qui lui est contradictoire. Le critère de réfutabilité doit permettre d’éliminer les affirmations vagues, sans véritable contenu informatif. Textes 43 et 44 : K.Popper

La prise en compte de la dimension historique La science progresse en remplaçant des théories réfutées par de nouvelles théories au moins aussi réfutables que les précédentes.

II. Qu’est-ce que la science? II.1. G. Bachelard : la science contre le sens commun II.2. Le positivisme : la science contre la métaphysique II.3. K. Popper : la science contre les pseudo-sciences II.4. La critique de l’empirisme

II.4. 1. La critique de la base empirique Le problème de la « base empirique » et l’évolution du Cercle de Vienne Quine, la critique du réductionnisme et la relativité de l’ontologie. La question de la fiabilité de la base empirique selon K. Popper

Le problème de la « base empirique » et l’évolution du Cercle de Vienne Selon l’empirisme, la connaissance doit se fonder sur des « énoncés d’observation » ou « énoncés protocolaires ». Que sont ces énoncés de base? Les thèses de Carnap La critique de Neurath

Les trois thèses de Carnap (1928-1931) Le contenu des énoncés protocolaires est indépendant de toute théorie Les énoncés protocolaires n’ont besoin d’aucune justification. Tout le reste est justifié à partir d’eux. Le langage protocolaire est un langage privé, propre à chaque sujet. Texte 45 : les trois thèses du premier Carnap

La critique de Neurath (1933) Tout énoncé d’observation est « imprégné de théorie » Il n’y a pas de « vérité primitive ». Tous les énoncés exigent une justification. Les énoncés d’observation sont, d’emblée, formulés dans le langage (intersubjectif) de la physique. Texte 46 : Neurath

Les suites de la critique de Neurath : Cohérentisme vs fondationnalisme Ou bien on considère qu’il faut à la science une base empirique absolue; mais alors, il doit s’agir d’impressions subjectives incommunicables Ou bien on considère qu’il faut à la science un fondement objectif; mais alors, ce fondement ne peut pas être absolu, il dépend nécessairement de l’ensemble du système.

Quine et la relativité de l’ontologie Une version radicale de la thèse de l’imprégnation de tout énoncé par la théorie : Nos perceptions sensorielles n’imposent pas le découpage en objets auquel nous sommes habitués. Ce découpage en objets, cette ontologie est toujours relative à un langage. Texte 47 et 48 : Quine

La question de la fiabilité de la base empirique selon K. Popper Les énoncés d’observation sont faillibles parce qu’ils présupposent des théories elles-mêmes faillibles Les énoncés d’observation sont faillibles parce que ce que nous observons peut dépendre de nos attentes ou d’autres paramètres person-nels. Popper en vient à affirmer que notre acceptation des énoncés de base résulte d’une décision ou d’un accord. Texte 49 : Popper

II.4. La critique de l’empirisme II.4.1. La critique de la base empirique II.4.2. La sous-détermination des théories et les objections conventionnalistes II.4.3. La confrontation avec l’histoire des sciences

II.4. La critique de l’empirisme II.4.1. La critique de la base empirique II.4.2. La sous-détermination empirique des théories scientifiques II.4.3. La confrontation avec l’histoire des sciences

II.4.2. Sous-détermination des théories et objections conventionnalistes Selon les conventionnalistes, le choix des théories scientifiques est affaire de convention. ex. du principe d’inertie Les données empiriques ne suffisent pas, à elles seules, à désigner les théories qu’il faut conserver ou abandonner. La théorie est empiriquement sous-déterminée. Il n’y a ni vérification ni réfutation concluante.

Il n’y a pas de réfutation concluante, parce qu’il est toujours possible de protéger la théorie en ajoutant une hypothèse ad hoc. le caractère « ad hoc » d’une modification se reconnaît à ceci que l’introduction de cette modification diminue le degré de réfutabilité de la théorie.

Il n’y a pas de réfutation concluante parce qu’il est toujours possible de dévier la réfutation sur une autre hypothèse. (thèse de Duhem-Quine).

Il n’y a pas de réfutation concluante parce qu’il est toujours possible de dévier la réfutation sur une autre hypothèse. (thèse de Duhem-Quine). Texte 50 : Hempel Texte 51 : Quine La réponse de K. Popper : un vrai scientifique n’utilise pas les stratagèmes conventionnalistes. Texte 52 : Popper

II.4. La critique de l’empirisme II.4.1. La critique de la base empirique II.4.2. Les objections conventionnalistes II.4.3. La confrontation avec l’histoire des sciences

II.4.3. La confrontation avec l’histoire des sciences L’histoire des sciences montre que l’expérience ne fournit pas un verdict immédiat. C’est seulement à long terme que l’on décide de conserver ou d’abandonner une théorie.

Si l’on appliquait strictement le principe méthodologique du falsificationnisme, aucune théorie ne parviendrait à se développer. ex. de l’héliocentrisme

Les « programmes de recherche » selon I. Lakatos : Lorsque le programme de recherche est mis en difficulté, le scientifique s’efforce de modifier quelques hypothèses auxiliaires (la « ceinture protectrice ») pour conserver le « noyau dur » du programme.

Il n’y a pas d’expérience cruciale Il n’y a pas d’expérience cruciale. La décision de conserver ou d’abandonner une théorie dépend de l’évaluation à long terme de son caractère progressif ou dégénératif. Texte 53 : I. Lakatos Texte 54 : Th. Kuhn Lakatos et l’échec de l’épistémologie démarcationniste Texte 55 : I. Stengers

II. Qu’est-ce que la science? II.1. G. Bachelard : la science contre le sens commun II.2. Le positivisme : la science contre la métaphysique II.3. K. Popper : la science contre les pseudo-sciences II.4. La critique de l’empirisme II.5. Les paradigmes de Kuhn

II. 5. Les paradigmes de Kuhn

Deux types de disciplines (deux manières de former les experts) Celles qui mettent les étudiants en contact avec l’histoire de leur science Celles dont l’instrument fondamental est le manuel remarque : L’importance des exercices Textes 56 et 57

Définition d’un paradigme Le paradigme est un modèle, un exemple, qui définit implicitement les problèmes et les méthodes légitimes d’un domaine de recherche

Les deux régimes des sciences sous paradigme La science normale Une activité de résolution d’énigmes Le paradigme n’est pas mis en cause Textes 58,59 Les révolutions scientifiques Le paradigme ne fait plus autorité On rediscute les fondements de la discipline Textes 60,61

Le caractère dogmatique de la science normale La science normale est dogmatique et elle a raison de l’être La science normale refuse de considérer certaines questions et elle a raison de le faire.

Le caractère dogmatique de la science normale La science normale est dogmatique et elle a raison de l’être La science normale refuse de considérer certaines questions et elle a raison de le faire. La science normale résiste avec acharnement au changement et elle a raison de le faire Texte 62 Le scientifique s’en tient à une seule interpré- tation, qu’il transmettra à la génération suivante.

Le dogmatisme de la science normale est nécessaire à l’apparition des révolutions scientifiques. Textes 63, 64 Les enjeux politiques de cette question Textes 65,66

L’incommensurabilité des paradigmes Il y a, dans l’histoire des sciences, des ruptures radicales La compétition entre paradigmes est, pour Kuhn, un thème essentiel. La scène privilégiée n’est plus l’expérience cruciale Mais La controverse entre les paradigmes

Or La comparaison des paradigmes fait problème. Changer de paradigme, c’est changer toute sa grille d’interprétation du monde

Les partisans de paradigmes différents Ne se posent pas le même genre de questions Ne considèrent pas comme légitime le même type d’explications Ne « vivent pas dans le même monde »

Deux paradigmes différents ont des manières différentes d’évaluer la valeur des théories scientifiques Introduire une théorie vraiment nouvelle, c’est aussi introduire une nouvelle conception de la science. Il n’y a pas de mesure de la valeur scientifique qui soit universellement reconnue. Les paradigmes sont incommensurables

En conséquence Il n’y a pas d’argument purement logique qui pourrait forcer un savant à abandonner un paradigme pour en adopter un autre. Textes 67, 68, 69, 70

Le statut des sciences humaines selon Th. Kuhn Les sciences humaines sont dans un état « préparadigmatique » caractérisé par une absence de consensus sur les questions méthodologiques Les sciences humaines n’entretiennent pas le même rapport avec leur passé que les sciences dures.

Remarque à propos de l’extension du terme « paradigme »

II. Qu’est-ce que la science? II.1. G. Bachelard : la science contre le sens commun II.2. Le positivisme : la science contre la métaphysique II.3. K. Popper : la science contre les pseudo-sciences II.4. La critique de l’empirisme II.5. Les paradigmes de Kuhn II.6. La question du relativisme

Définition du « relativisme » Deux questions : Y a-t-il un critère simple, éternel, universel, qui permettrait de juger qu’une théorie est, de manière absolue, meilleure qu’une autre? Le partage science/non-science est-il clairement établi?

Les « non-relativistes » répondent « oui » aux deux questions ex. des inductivistes des falsificationnistes

Pour les relativistes, au contraire, il n’y a pas de critère simple, éternel, universel, qui permettrait de juger qu’une théorie est, de manière absolue, meilleure qu’une autre. Le partage science/non-science perd son caractère absolu.

Il convient de ne pas céder à la caricature : Dire qu’il n’y a pas de définition universelle de ce qu’est la science n’est pas nécessairement dire que « tout se vaut » et que les théories scientifiques sont des fictions parmi d’autres

La science « mauvais objet pour une définition » mais « bon sujet d’histoire » Les critères de scientificité ne peuvent être définis une fois pour toutes, indépendamment de l’histoire des sciences. Texte 71

Les positions des différents auteurs Inductivistes et falsificationnistes Thomas Kuhn Texte 72 Texte 73

L’anarchisme épistémologique de P. Feyerabend

Feyerabend 1924-1994

L’anarchisme épistémologique de P. Feyerabend Deux ouvrages polémiques : Contre la méthode. Esquisse d’une théorie anarchiste de la connaissance (1975) Adieu la raison (1987)

Critique de l’épistémologie La recherche d’une hypothétique « méthode scientifique » est un passe-temps pour philosophes. Les scientifiques sont des « opportunistes épistémologiques » La seule règle méthodologique qui survit à l’examen de l’histoire des sciences, c’est « tout est bon ». Texte 74 : Feyerabend

Critique des prétentions de la science La généralisation du thème de l’incom-mensurabilité : Il n’y a aucun argument qui permette de conclure que la science est supérieure à d’autres savoirs, qui lui sont incommensurables. Pour Feyerabend, la science n’est qu’une idéologie parmi d’autres. Texte 75

III. Le statut épistémologique des sciences humaines

Quelques remarques introductives Le problème de la scientificité des sciences humaines est souvent formulé en termes de comparaison avec les sciences exactes, dont on suppose a priori qu'elles ne font pas problème.

Le spécialiste des sciences dures n’accorde en général pas la même attention que le spécialiste des sciences humaines aux questions épistémo-logiques.

La question du statut épistémologique des sciences humaines est particulièrement délicate, du fait de la grande diversité des disciplines que l’on place sous le terme « science humaine »

III.1. La spécificité des sciences humaines Les sciences humaines ont affaire à des intentions, à des significations. Le scientifique s’interroge sur la signification du comportement du sujet. Le sujet n’est pas indifférent à la manière dont on l’interroge. Le sujet s’interroge sur la signification du comportement du scientifique.

Les sciences humaines ont affaire à des intentions, à des significations. Mais Les intentions ne sont pas observables Faut-il dès lors En conclure que l’intution est une notion entachée de mentalisme qu’il faut éliminer ou Chercher le moyen d’accéder à l’intention?

Retour sur une opposition classique : Explication vs compréhension

D’où une série de difficultés Dans le cas des sc. humaines, l’objet étudié n’est pas indifférent à la manière dont on l’étudie. D’où une série de difficultés Il est difficile d’être certain que ce que l’on croit observer n’est pas produit par le dispositif expérimental Exemples : L’effet Hawthorne L’expérience de Milgram L’effet Rosenthal L’expérience Valins

Il est difficile d’obtenir les sujets « récalcitrants » qui sont indispensables à l’évaluation des hypothèses Les catégories des sciences humaines sont interactives, et donc toujours provisoires. Texte 76 : Ian Hacking

Quelques mots à propos du constructivisme Selon les constructivistes, beaucoup de notions, de distinctions, de classifications que l’on a tendance à considérer comme inévitables, comme déterminées par la nature même des choses sont en fait socialement construites. Texte 77 : Ph. Pignarre

III.2. Différentes attitudes devant la « spécificité » des sciences humaines Il n’y a qu’une seule méthode scientifique, il n’y a qu’une seule manière d’être « vraiment scientifique ». Ou bien les sc. humaines ne parviendront jamais à se constituer comme sciences et seront, à terme, remplacées par d’autres disciplines. Ou bien la « spécificité » des sciences humaines est une situation provisoire qui sera un jour dépassée. Texte 78 : Durkheim

Il convient de développer une épistémologie spécifique pour les sciences humaines

Les sciences humaines, entre recherche de légitimité scientifique et souci de prendre en compte la spécificité de leur objet Texte 79 : I. Stengers