1 10/01/14 POLITIQUES SOCIALES 2015 | Diapositi ve 1 | Journée 7 19 février 2015 Réinsertion professionnelle II.

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Transcription de la présentation:

1 10/01/14 POLITIQUES SOCIALES 2015 | Diapositi ve 1 | Journée 7 19 février 2015 Réinsertion professionnelle II

2 10/01/14 PLAN DE LA JOURNÉE Evaluation des mesures: what works? Réseaux informels et accès à l’emploi (N. Turtschi) Le projet FORJAD (A. Spagnolo)

3 10/01/14 | Diapositi ve 3 | EVALUATION DES MESURES: WHAT WORKS? Problème intellectuel: comment isoler l’effet de la mesure par rapport à des facteurs contextuels? Il est indispensable d’avoir un contre-exemple Adoption d’une démarche expérimentale Comparaison d’un groupe traitement et d’un groupe contrôle Important de compléter l’analyse statistiques par une approche qualitative

4 10/01/14 | Diapositi ve 4 | LES MÉTA-ÉVALUATIONS En général, ressortent comme plus efficaces les mesures suivantes:  Aide à la recherche d’emploi  Subventions à l’emploi en entreprise  Accompagnement rapproché, coaching  Sanctions … et les moins efficaces:  Emploi subventionnés dans le secteur public  Mesures qui permettent la reconstitution d’un délais cadre

5 10/01/14 | Diapositi ve 5 | LES FORMATIONS Très souvent, dans les études d’impact, effet faible voire nul Dans la plupart des cas, formations de courte durée (quelques mois au maximum) Des (rares) études sur les effets à long terme de formations longues sont plus encourageants. Mais peut de personnes en profite

6 10/01/14 | Diapositi ve 6 | LES PROGRAMMES « WELFARE TO WORK » AUX USA Grande variété de programmes, surtout à partir des années 1990 Souvent, forte exigences sur les bénéficiaires (workfare, work first) Grande variété d’approches Évaluations scientifiquement solides et très détaillées Résultats très contrastés

7 10/01/14 | Dia pos itiv e 7 | QU’EST QUI A BIEN FONCTIONNÉ? IMPACT SUR LE REVENU. META- ÉVALUATION DE 52 PROGRAMMES Après 9 moisAprès 2 ans Sanctions+++ Recherche d’emploi++++ Éducation de base== Formation professionnelle---- Stages== Source: Greenberg et al. 2005

8 10/01/14 | Diapositi ve 8 | NOMBRE DE MOIS EN EMPLOI DURANT LA PÉRIODE D’OBSERVATION (5 ANS) Source: Hamilton, G., et al. (2001) National evaluation of welfare-to-work strategies, Washington D.C., Manpower Demonstration Research Corporation.

9 10/01/14 | Diapositi ve 9 | RETOUR SUR INVESTISSEMENT POUR 1 USD DÉPENSÉ Source: Hamilton, G., et al. (2001) National evaluation of welfare-to-work strategies, Washington D.C., Manpower Demonstration Research Corporation.

10 10/01/14 | Diapositi ve 10 | COMMENT EXPLIQUER LE SUCCÈS DU PROGRAMME DE PORTLAND Programme de type work first (orienté vers la réinsertion professionnelle). Contrairement à d’autres programmes « work first », les participants étaient encouragés à attendre un job adapté. Des programmes d’éducation de base et de formation étaient aussi disponibles pour ceux qui n’étaient pas immédiatement employables

11 10/01/14 | Diapositi ve 11 | LES FACTEURS DE SUCCÈS DE L’EXPÉRIENCE DE PORTLAND: EFFET SUR LES REVENU APRÈS 2 ANS (FACTEURS PRINCIPAUX SEULEMENT) Facteurs qui expliquent la différence par rapport à la moyenne des programmes Sanctions12% Recherche d’emploi9% % de blancs12% Age moyen des part.13% Différence non expliquée28% Source: Greenberg et al. 2005

12 10/01/14 | Diapositi ve 12 | L’ÉTUDE DE KLUVE 2006 (MISE À JOUR EN 2010) 137 évaluations dans différents pays Chaque évaluation est codée 0 si pas d’effet positif ou 1 si effet positif Avec des méthodes statistiques, le résultats est mis en relation avec le contenu du programme évalué, ainsi qu’avec d’autres variables contextuelles

13 10/01/14 | Diapositi ve 13 | LES PRINCIPAUX RÉSULTATS DE KLUVE 2006 Type de programme -Formationréférence - création d’emploi-- - incitations à l’emploi, secteur privé++ - Services et sanctions++ - Programmes pour jeunes sans emploi--- - Evaluation expérimentale- - Indice de protection contre les licenciements du pays-- - Taux de chômage dans le pays au moment de l’éval (-) : résultats positif (négatif) non significatif; ++ (--): résultats positif (négatif) significatif à 95%; +++ (---): résultat positif (négatif) significatif à 99%.

14 10/01/14 | Diapositi ve 14 | RECHERCHE D’EMPLOI Accompagnement Entrainement aux techniques de recherche d’emploi Club emploi (Job club)

15 10/01/14 | Diapositi ve 15 | LE CLUB EMPLOI Offre un cadre proche du travail (bureau, collègues, rythme) A un sens (trouver un job) Exploite des dynamiques de groupe (effet de motivation) Contribue à créer un réseau (les anciens recommandent leur ex collègues)

16 10/01/14 | Diapositi ve 16 | SUBVENTIONS À L’EMPLOI EN ENTREPRISE En général, période limitée d’emploi subventionné. Peut contrebalancer la mauvaise image qu’a un chômeur (de longue durée) auprès des employeurs Tension entre l’objectif d’insertion et le risque d’exploitation de la part des employeurs Important effet d’aubaine? (jusqu’à 60-70%) Signal négatif? Exemple: AIT (allocation d’initiation au travail)

17 10/01/14 | Diapositi ve 17 | ACCOMPAGNEMENT RAPPROCHÉ, COACHING Pour un public relativement éloigné du marché du travail Taux d’encadrement typique 1:30 Effet de motivation, case management Mission claire de réinsertion professionnelle

18 10/01/14 | Diapositi ve 18 | L’ACCOMPAGNEMENT RENFORCÉ EN FRANCE Projet pilote ANPE – Pôle emploi Concerne des chômeurs présentant un risque important de longue durée (P3) Mis en œuvre par 17 prestataires privée et par l’ANPE/Pôle emploi (Cap vers l’entreprise) Prévoit un suivi personnalisé et intensif, avec référent unique. Au moins un RDV par semaine

19 10/01/14 | Diapositi ve 19 | LES 17 PRESTATAIRES PRIVÉES Sélectionnés par appel d’offres Suivi post-emploi de 3 à 6 mois Payement en trois temps  1/3 lors de la prise en charge  1/3 lors du placement  1/3 six mois après le placement si toujours en emploi

20 10/01/14 | Diapositi ve 20 | LE PROJET PILOTE « CAP VERS L’ENTREPRISE » (ANPE/PÔLE EMPLOI) Accompagnement à le recherche d’emploi Taux d’encadrement 1:60 en moyenne Au minimum: un bilan par mois et un contact hebdomadaire Durée: 6 mois plus ev. 3 mois Suivi après placement également prévu

21 10/01/14 | Diapositive 21 | RÉSULTATS DE L’ÉVALUATION Moyenne des 17 prestataires privés  Après 3 mois: +1.6%  Après 6 mois: +4.2%  Après 12 mois: +5.6% Cap vers l’entreprise  Après 3 mois: +9%  Après 6 mois: +9.1%  Après 12 mois: +7.3% Source:

22 10/01/14 | Diapositi ve 22 | LA RÉINSERTION DANS LA LACI Depuis l’accent est mis sur les mesures actives du marché du travail Deux séries d’évaluation: Première vague données de (publiées ) Follow up, données de , effet macro-économiques (publiées 2006).

23 10/01/14 | Diapositi ve 23 | RÉSULTATS DE LA PREMIÈRE VAGUE D’ÉVALUATIONS 1 Sur la base d’une comparaison avec groupe de contrôle, probabilité d’être en emploi après 2 ans Gain intermédiaire +++ Aucune mesure ++ Emploi temporaire – Formation -- Source: Lechner, Gerfin 2000

24 10/01/14 | Diapositi ve 24 | RÉSULTATS DE LA PREMIÈRE VAGUE D’ÉVALUATIONS 2 Sur la base de l’évolution de la probabilité de retrouver un emploi Emploi temporaire + Fin de la période d’indemnisation proche++ Source: Lalive d’Epinay, Zweimueller 2000

25 10/01/14 LES FORMATIONS COMME MESURE DU MARCHÉ DU TRAVAIL Des formations ont souvent été proposées dans le cadre des mesures du marché du travail Les résultats sont relativement peu encourageant Dans des évaluations scientifiques (randomised controlled trials) peu ou pas d’effet. Ce résultat est surprenant, car on connait l’importance de la formation pour la réussite professionnelle.

26 10/01/14 POURQUOI LES FORMATIONS SONT PEU EFFICACES? TROIS HYPOTHÈSES Les formations proposées sont de qualité ou d’ambition insuffisante Les formations proposées ne reflètent pas suffisamment les besoins du marché du travail Les bénéficiaires des formations ne disposent pas des compétence cognitives et non-cognitives nécessaires pour en profiter

27 10/01/14 FORMATION ET DÉSAVANTAGE Thèse de Heckman: les formations sont souvent peu efficaces pour des publics désavantagés, car ces derniers n’ont souvent pas les compétences cognitives et non cognitives nécessaires pour réussir Formations de qualité peuvent être efficaces, mais souvent pour une proportion réduite des bénéficiaires potentiels | Diapositi ve 27 |

28 10/01/14 LES RETOUR SUR L’INVESTISSEMENT DANS LE CAPITAL HUMAIN Source: Heckman, J. J. (2006). "Skill Formation and the Economics of Investing in Disadvantaged Children." Science 312: pp

29 10/01/14 ETUDE WINTER-EBMER 2006 En Autriche, fondation financée par la privatisation de l’industrie du métal Reconversion professionnelle des travailleurs licenciés Effet positif sur les salaires de 5-7 % Seulement 12% des ayant droit en ont profité Plutôt bien formés et autrichiens | Diapositi ve 29 | Source: Winter-Ebmer, R. (2006) Coping with a structural crisis: evaluating an innovative redundancy-retraining project. International Journal of Manpower, 27,

30 10/01/14 ETUDE LECHNER ET AL 2004 En Allemagne, étude d’impact de formations professionnelles complètes (env. 2 ans) financées par l’assurance chômage Impact favorable sur le taux d’emploi (+10-15% par rapport au groupe de contrôle) Accès limité, et pas tellement les plus désavantagés Effet plus fort dans des périodes de fort chômage en début de formation | Diapositi ve 30 | Source: Lechner, M., Miquel, R. & Wunsch, C. (2004) Long-run Effects of Public Sector Sponsored Training in West Germany, St.Gallen, University of St.Gallen, Dept. of Economics.

31 10/01/14 POURQUOI LES PEU QUALIFIÉS FONT PEU DE FORMATIONS? Peur des examens Faible ouverture au changement Faible sensation de maîtriser sa situation économique | Diapositi ve 31 | Fouarge, D., Schils, T. & de Grip, A. (2010) Why Do Low-Educated Workers Invest Less in Further Training?, Bonn, IZA DP No

32 10/01/14 L’IMPORTANCE DES COMPÉTENCES NON-COGNITIVES Des compétences non-cognitives seraient très importante pour la réussite dans la formation et dans les travail  Persévérance, patience  Auto-discipline  Aptitude a la collaboration  Capacité à communiquer Semblent plus importantes que les compétences cognitives | Diapositi ve 32 |

33 10/01/14 L’EFFET MATTHIEU Certaines interventions de politique sociale profitent d’avantage à des personnes relativement peu désavantagées Visible au niveau des crèches, des formations, des mesures de réinsertion en général Quelle conséquence tirer de cette observation? Peut-on éliminer ou réduire cet effet? 33