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Publié parMarie-Christine Archambault Modifié depuis plus de 8 années
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Le garage faisant office de salle de classe. C’est aussi dans l’enceinte de cette Eglise Missionnaire du Christ que se trouve la radio missionnaire. Il faut dire que c’est une école qui n’existe pas encore. Car elle n’a pas au moins la chance de disposer d’un cadre pour ses activités.
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L’ENVOL Direction nationale Lomé: BP: 8456 Tél.: (228) 221 72 00 L’ENVOL est la structure qui s’occupe de l’éducation des handicapés et déficients mentaux. Créé au Togo en 1986 par la CARITAS allemande, les centres ENVOL accueille les IMC (infirmité motrice cérébrale), les déficients intellectuels, les trisomiques (mongoliens) et les autistes. L’ ENVOL compte à travers tout le pays neuf (9) centres dont: – Quatre (4) à Lomé, – Un (1) à Kpalimé, – Un (1) à Atakpamé, – Un (1) à Sokodé, – Un (1) à Kara, – Un (1) à Dapaong. Le centre ENVOL Kara, créé en 1994, a un effectif de trente (30) enfants dont vingt (20) au centre et dix (10) en atelier pour des formations professionnelles.
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Fonctionnement La CARITAS allemande finance entièrement le fonctionnement des centres ENVOL. Les neuf (9) centres au Togo emploient une quarantaine d’éducateurs. Sur la quarantaine d’éducateurs, seul le salaire de sept (7) est pris en charge par l’Etat. La CARITAS avait menacé de fermer ses centres à fin 2008 si l’Etat ne subventionnait pas le fonctionnement des centres notamment pour les salaires, les frais d’eau, d’électricité et de téléphone et en dotation de matériel didactique. Mais cette menace n’a pas été exécutée parce que le sort de tous ces enfants aurait été pire qu’il ne l’est aujourd’hui. Cependant la CARITAS a accordé un délai supplémentaire de deux (2) ans au plus pour que l’Etat s’implique dans la gestion des centres ENVOL, faute de quoi, elle fermerait tous ses centres en 2010. Par une note de service N° 200/ENVOL/07, en date du 31 décembre 2007, la CARITAS a procédé à la fermeture de son centre de formation professionnelle de Kégué (CFP), pour « coût élevé engendré par une telle formation ». « Le personnel artisan est remercié. Les droits leur seront versés conformément au texte en vigueur. »
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Fonctionnement du centre de Kara (Centre ENVOL Kara, BP 495 – Kara. Directeur: M. BATAMA Gnaligah Tél.: (228) 903 76 02 Le centre est situé au sein de l’école évangélique. Les cours vont de 7h 30 à 15 h, sauf les mercredis et les vendredis. Il y a une cantine. Mais le système d’internat n’est pas indiqué parce qu’une telle expérience au Ghana a été désastreuse: les parents ont communiqué de fausses adresses de telle sorte qu’il a été difficile de reconduire les enfants pendant les vacances. Pour la cantine, une contribution des parents est demandée. Elle s’élève à 150 francs par enfant et par jour. Les parents sont toutefois incapables de donner cette contribution. Les enfants arrivent avec 25 francs ou 100 Francs, parfois rien du tout. C’est pourquoi le centre de Kara a initié un potager. Il y produit des choux, de la corète (adémè), la morelle (gboma), des feuilles de haricot, de l’oignon et de la tomate. Le surplus est revendu sur le marché pour alimenter la caisse du centre. Le centre élève aussi des lapins. L’expérience des poules de race a été un échec. Il élève aujourd’hui des poules ordinaires.
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Il est aussi prévu des frais scolaires s’élevant à 10 000 francs pour les parents non salariés et à 20 000 francs pour les parents salariés. Mais aucun des parents n’honore cet engagement. Ils versent à peine 1000 francs ou 2000 francs. Ils expliquent ce manquement par la vie chère. Mais il faut rappeler que les mêmes parents ont d’autres enfants dans des collèges privés où ils paient plus de 50 000 francs pour frais scolaires. C’est qu’en fait le sort des handicapés mentaux est négligé. Une négligence qui a l’effet de l’euthanasie où on aide l’enfant à mourir petit à petit. À Kara le centre emploie deux éducatrices, un directeur, un gardien. Un ancien pensionnaire de ce centre s’occupe du potager.
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Difficultés L’éloignement: certains enfants sont loin du centre et les parents ne peuvent pas les amener au centre. → Signer des contrats avec des taxis-motos qui s’occuperont du transport des enfants. Dans le meilleur des cas, disposer d’un bus scolaire. Le suivi dans les ateliers et dans les domiciles: les agents ne disposent pas de moyens de déplacement pour effectuer le suivi dans les ateliers et dans les domiciles surtout pendant les vacances. → Doter les éducateurs d’une ou de deux motos pour effectuer le suivis. La question salariale: la fourchette salariale est de 50 000 à 160 000 francs, pour quelques têtes couronnées. La santé des enfants: le centre soigne les enfants. Lorsqu’ils sont envoyés malades chez eux, aucun parent ne s’en occupe.
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