Cinéphilosophie. Faire de la philosophie sur grand écran à partir de quelques-unes des grandes œuvres que nous a léguées, depuis ses origines en 1895,

Présentation au sujet: "Cinéphilosophie. Faire de la philosophie sur grand écran à partir de quelques-unes des grandes œuvres que nous a léguées, depuis ses origines en 1895,"— Transcription de la présentation:

1 Cinéphilosophie

2 Faire de la philosophie sur grand écran à partir de quelques-unes des grandes œuvres que nous a léguées, depuis ses origines en 1895, le cinématographe – étymologiquement l’écriture du mouvement -, telle est l’ambition de cet atelier de cinéphilosophie, avec tout ce que le mot atelier comporte d’artisanal, d’expérimental, de tâtonnant. – Faire de la philosophie, oui, comme on pétrit la pâte ou forge le métal brûlant, voir se lever, dans l’atelier des images, les grandes questions que l’homme ne cesse de remettre sur le métier et dont nos élèves font l’âpre expérience, sans pour autant que le film soit réduit à une mise en scène caricaturale de la philosophie. - Se frayer un chemin dans l’épaisseur envoûtante des images, là où les concepts vibrent autrement, comme des sons, des couleurs, des intensités. – Donner donc à voir et à penser ce que l’immédiateté de la vie ne nous permet pas de percevoir, avec tout ce qu’une telle percée dans la forêt du réel peut charrier de sédiments, de blocs de sensations, d’usines à concepts, de complots amoureux, de plans sur la comète.

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5 Buñuel, Breton, Dali … De grands noms qui ont marqué une époque et qui resteront associés à une curieuse aventure de l’esprit humain. Une aventure qui prétend nous emporter au-delà du réalisme et de la réalité habituellement perçue : le surréalisme. Aventure qui n’est pas sans rapports avec l’objet de la psychanalyse : dévoiler l’inconscient. C’est justement là ce que nous nous proposons d’explorer dans notre prochaine séance de cinéphilosophie avec l’aide d’un invité spécial, le Dr. Gérard Guasch, médecin psychanalyste et psychosomaticien, grand amateur de Buñuel.

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7 Et pour rendre un juste hommage à la dimension surréaliste de l’œuvre de ce grand cinéaste, nous présenterons d’abord son premier film, Un chien andalou, court métrage en noir et blanc réalisé en 1928, en collaboration avec Salvador Dali, suivi de La vie criminelle d’Archibald de la Cruz ( Ensayo d'un crimen ), long-métrage, en noir et blanc aussi, réalisé à Mexico en 1955.

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9 L’histoire, adaptée du roman du dramaturge mexicain, Rodolfo Usigli, va nous faire rencontrer Archibald, héros buñuelien par excellence, qui depuis son enfance est persuadé qu'une boîte à musique lui permet d’exaucer ses vœux les plus morbides. Désirs infantiles, fantasmes, croyances irrationnelles, obsessions… seront ce jour-là au rendez-vous sur l’écran comme ils le sont bien souvent sur le divan !

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11 Le jeudi 10 mars 2016 de 17h30 à 20h30 (auditorium)