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Publié parMichele Fortin Modifié depuis plus de 8 années
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LES REGISTRES DE LA LANGUE
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► manières différentes de s’exprimer ► Ces manières différentes de s’exprimer dépendent : a. de celui qui s’exprime en fonction de : son niveau d’éducation, sa culture (connaissances, milieu social, etc.) b. de l’interlocuteur auquel s’adresse celui qui s’exprime en fonction : du degré d’intimité, des rapports hiérarchiques, de l’importance numérique de l’auditoire, etc. Les caractéristiques de l’énonciation (qui ? quoi ? quand ? où ? pourquoi ?)
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Le registre familier ► On le rencontre principalement dans les situations de communication où il n’y a pas de contraintes importantes. ► spontanéité ► intimité ► situation professionnelle entre collègues sans rapport de pouvoir ; etc. Caractéristiques ► a. de : relâché, argotique, jargonnant (abréviations conventionnelles, etc.), grossier ► a. de vocabulaire : relâché, argotique, jargonnant (abréviations conventionnelles, etc.), grossier ► b. de : phrases juxtaposées, phrases sans verbes, concordance des temps non réalisée, négations sans " ne ", etc. ► b. de syntaxe : phrases juxtaposées, phrases sans verbes, concordance des temps non réalisée, négations sans " ne ", etc. ► le modèle du registre familier est clairement l'ORAL. ► Exemples 1 : T’es un p’tit garçon ! T’as fait quoi ? J’ voulais pas qu’i’vienne ! C’est super ! ► Exemple 2 : J' crèche dans c'te baraque pourrie...
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Le registre courant On le rencontre principalement dans les situations de communication où celui qui s’exprime ne connaît pas bien les personnes auxquelles il s’adresse. ► relations professionnelles occasionnelles, ou administratives ► relations quotidiennes accompagnées de transactions (courses, demande de renseignements, etc.) Caractéristiques ► a. : mots compris par tout le monde, mots qui paraissent " neutres " ► a. vocabulaire : mots compris par tout le monde, mots qui paraissent " neutres " ► b. : usage correct, phrases coordonnées, phrases complexes simples (relatives, subordonnées de temps, etc.) ► b. syntaxe : usage correct, phrases coordonnées, phrases complexes simples (relatives, subordonnées de temps, etc.) Employé à l’écrit comme à l’oral, le registre courant ne retient pas l’attention : il donne le sentiment d’un français correct, sans effort particulier. Employé à l’écrit comme à l’oral, le registre courant ne retient pas l’attention : il donne le sentiment d’un français correct, sans effort particulier. Exemples 1 : Tu es un p’tit garçon. Qu’est-ce que tu as fait ? ► Je ne voulais pas qu’il vienne ! C’est très bon ! Exemple 2 : J'habite dans cette vieille maison
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Le registre soutenu On le rencontre dans les situations de communication de contrainte : ► manifestation d'un effort, d'une recherche pour bien s'exprimer (le registre soutenu n'est pas ressenti comme spontané) ► environnement social cultivé, d’un très bon niveau d’éducation ► rapport hiérarchique où celui qui parle est en situation inférieure ; etc. Caractéristiques ► Il exige une connaissance approfondie des ressources de la langue, mais aussi met l’accent sur les références littéraires, culturelles, etc. C’est un style choisi, recherché, académique, souvent affecté, précieux ou même sophistiqué. ► Le registre soutenu comprend également les jargons professionnels ou propres à des groupes sociaux et les mots techniques. a. : recherché et / ou rare, littéraire, poétique, très précis (mots qui n’ont qu’un seul sens…) a. vocabulaire : recherché et / ou rare, littéraire, poétique, très précis (mots qui n’ont qu’un seul sens…) b. : phrases complexes (expression des relations logiques), concordance des temps rigoureusement appliquée (avec emploi des subj. imparfaits et plus- que-parfaits), subjonctif employé, dans certaines conditions, dans les phrases hypothétiques, etc. b. syntaxe : phrases complexes (expression des relations logiques), concordance des temps rigoureusement appliquée (avec emploi des subj. imparfaits et plus- que-parfaits), subjonctif employé, dans certaines conditions, dans les phrases hypothétiques, etc. ► le modèle du registre soutenu est clairement l'ÉCRIT.
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► ► Les anglicismes ► ► les emprunts ► :J'ai fait une application à un poste ► les faux amis :J'ai fait une application à un poste ► :Je suis sous l'impression que...» (I am under the impression that) ► les calques :Je suis sous l'impression que...» (I am under the impression that)
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Dans toutes les phrases suivantes, il est question d’une voiture. Imaginez la situation de communication et caractérisez le style. ► Je vais m’acheter une nouvelle voiture. ► Si vous voulez bien monter dans mon carrosse, chère amie. ► Tous les véhicules de plus de cinq ans doivent subir un contrôle technique. ► Allez, salut ! Je te laisse. Ma bagnole est garée juste à côté. ► Pas de problèmes pour traverser la montagne : j’ai un 4 x 4 ! ► Je suis bien emmerdé : ma tire est en panne. – Demande à Raymond s’il veut pas te prêter sa caisse.
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Dans chacun des groupes suivants les trois mots ont le même sens. Indiquez à quel style ils appartiennent (C= courant ; S= soutenu ou spécialisé ; F= familier ou populaire) ► les effets /…/ ; les fringues /…/ ; les vêtements /…/ ► une prise de bec /…/ ; une dispute /…/ ; une querelle /…/ ► le boulot /…/ ; le travail /…/ ; l’emploi /…/ ► se lasser /…/ ; s’ennuyer /…/ ; s’enquiquiner /…/ ► se cacher /…/ ; se dissimuler /…/ ; se planquer /…/ ► quel bruit ! /…/ ; quel boucan /…/ ; quel vacarme /…/ ► voler /…/ ; piquer /…/ ; dérober /…/ ► une piaule /…/ ; un appartement /…/ ; une habitation /…/
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indiquez pour le texte s’il s’agit de langue écrite ou de langue parlée et reportez des indices qui justifient votre choix. Dites quel est le registre dominant du texte. Depuis la mise en application de la Charte de la langue française[1] en 1977, les effets de l’intégration des élèves immigrants dans le système scolaire québécois de langue française se sont fait sentir progressivement. Dans les collèges de langue française, c’est surtout à partir de la fin des années 80 que la présence d’élèves allophones[2] est devenue marquée. Nous nous interrogeons ici sur leurs résultats en français : atteignent- ils les compétences exigées à l’ordre collégial aussi bien que les élèves francophones ? Les collèges francophones leur offrent-ils les mêmes chances de réussite en français qu’aux étudiants dont le français est la langue maternelle[3] ?[1][2][3] Dans ce premier chapitre, nous allons d’abord faire état de la proportion d’élèves allophones dans les collèges du Québec et de Montréal ; nous noterons la grande diversité des groupes linguistiques qui y sont représentés. Une fois ce portrait tracé, nous présenterons diverses mesures de leur réussite à l’ordre collégial, y compris celles de leur réussite dans les cours de français et à l’épreuve ministérielle et uniforme en langue d’enseignement. Par la suite, nous décrirons brièvement l’aide linguistique qu’offrent la plupart des collèges aux élèves en difficulté en français. Finalement, nous rappellerons les grandes orientations gouvernementale et ministérielle qui visent l’intégration linguistique[4] des immigrants au Québec, et ce, dans le but de vérifier dans quelle mesure les collèges de langue française contribuent à cette intégration linguistique des élèves allophones.[4] [1][1] Communément appelée « loi 101 », elle a pour objectif de protéger et de promouvoir la langue française. Elle oblige les immigrants, à quelques exceptions près, à fréquenter l’école de langue française aux ordres primaire et secondaire. [2][2] Nous entendons par allophones les personnes dont la langue maternelle n’est ni le français ni l’anglais. [3][3] La langue maternelle est la première langue apprise et encore comprise. [4][4] L’intégration linguistique comprend l’apprentissage et l’usage du français : QUÉBEC, Énoncé de politique en matière d’immigration et d’intégration, Ministère des Communautés culturelles et de l’Immigration, 1990, p. 45.
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Découvrez le sens des tournures ci-dessous et reformulez les propositions en français courant ► Je suis dans la dèche / fauché, je n’ai même pas de sous pour m’acheter des clopes. Peux-tu me prêter un peu de fric ? ► Arrête, tu ne penses quand même pas que je vais te donner du blé/pognon, tu ne m’as même pas rendu les 500 balles que tu m’as tapées la semaine passée. ► Tiens donc, tu en as des fringues ! Regarde cette jupe et ce jean ! Elles sont belles ces godasses, c’est quelle pointure ? 38, tu me les prêtes ? ► T’as vu le mec, là-bas avec sa tignasse rouge, il est mignon ! ► Ecoute, le gosse est malade, il faudrait appeler le toubib.
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