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« S.E.S » Sciences économiques et sociales
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Introduction : Qu’est ce que le fait social ? TD introductif : qu’est ce que le fait social : le cas du football au Brésil 1. Le fait social selon Emile Durkheim a. Définition sont des faits sociaux tous les phénomènes, tous les comportements, toutes les représentations idéologiques, religieuses, esthétiques suffisamment fréquents dans la société pour être dits réguliers et suffisamment étendus pour être qualifiés de collectifs Durkheim définit donc un fait social comme étant : "toute manière de faire, fixée ou non, susceptible d'exercer sur l'individu une contrainte extérieure" (Les règles de la méthode sociologique).
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2. Le questionnaire : le football au Brésil
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Chap. 1 : Le Diplôme, un passeport pour l’emploi ? 1. Quelles études pour quel emploi ? Cf doc 1et 2 p 98, a. Les modalités d’accès à l’emploi Les modalités d’accès à l’emploi des jeunes qui entrent sur le marché du travail varient selon le niveau de diplôme. Etre diplômé du supérieur augmente fortement la probabilité d’accéder à un emploi stable et qualifié. Les jeunes sans diplôme ont moins de chance d’obtenir un emploi stable et enchaînent des emploi peu qualifiés. Le Marché du travail est marqué par un clivage fort entre ceux qui bénéficient de contrats de travail protecteurs et ceux qui subissent la « précarité de l’emploi » et le temps partiel non choisis
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b. La qualification La grande majorité des emplois exigent en effet une qualification élevée qui s’acquiert principalement lors de la formation initiale des individus, Le choix de la spécialité de la formation a aussi une influence sur la qualité de l’insertion professionnelle et la probabilité d’accéder à un emploi qualifié : depuis 1968 l’accés au bac augmente, de même pour les études supérieures. Définitions Emploi : activité professionnelle rémunérée et déclarée qui donne accès à un revenu et à des droits sociaux. L’emploi est l’institutionnalisation concrète du travail. Qualification : ensemble des compétences professionnelles requises pour un emploi. Précarité de l’emploi : situation d’insécurité économique engendrée par l’occupation d’emplois instables.
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2. Les diplômes protègent-ils du chômage ? Intro Doc 1 p 100 a. Le diplôme comme protecteur. Doc 2 p 100 Les jeunes furent particulièrement touchés par la crise de 2008-2009. Le diplôme a cependant continué à jouer son rôle protecteur : il n’offre pas une protection absolue face au chômage mais plus une personne a un diplôme élevé, plus elle a de chances d’être protégée du chômage. Pour les diplômés du supérieur, les effets de la crise sont donc atténués. b. La vulnérabilité du non diplômé. Doc 3 p 101 Les jeunes qui quittent le système éducatif sans diplôme ( prés d’1 sur 6) sont très exposés au chômage et la précarité. Ils connaissent des périodes de chômage beaucoup plus longues que les diplômés. De plus le chomage des jeunes s’est encore accentué ces dernières années : les jeunes sans diplôme ne sont plus absorbé par un monde du travail beaucoup plus restreint.
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c. la précarité à différentes échelles. La précarité n’a pas la même signification pour tout le monde : certains contrats à durée déterminée correspondent à des tickets d’entrée dans le monde du travail et servent de tremplin vers un emploi durable. D’autres, en revanche, souvent ceux occupés par les moins diplômés, installent durablement les jeunes dans l’insécurité de l’emploi notamment par le biais de CDD renouvelés. d. Le diplôme,pas une garantie absolue contre l’instabilité de l’emploi Le diplôme élevé peut s’accompagner de précarité. En 2008 21% des diplômes de l’enseignement supérieur long ont commencé par un emploi temporaire; certaines filières professionnelles, plus courtes, recherchées par les employeurs débouchent sur une insertion rapide : ainsi les titulaires d’un BTS ou d’un DUT ont plus de facilité à entrer dans le monde du travail à l’issu de leur études que les titulaires dune Licence. De plus leur taux de chômage 3 ans après avoir eu leur diplôme et 2 à 4 fois inférieur à celui d’une Licence. Cela prouve que certains diplômes ne sont pas en adéquation avec le marché du travail et que donc le diplôme élevé peut s’accompagner de chômage.
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3. Les études comme un investissement pour l’avenir. a. Les études comme capital humain. Doc 2 et 3 p102-103 La poursuite d’étude supérieures constitue un investissement en capital humain. En effet, ces études représentent un cout mais elles permettent aussi d’accroitre les compétences professionnelles et donc les capacités productives d’un individu. Il faut savoir que l a dépense éducative moyenne par élève assumée par l’Etat est de 11600€ par an. ( à l’école primaire 5780€, au collège 8330€ et 11430€ dans le supérieur) Ce dernier pourra contribuer plus efficacement à la production et il obtiendra en contrepartie un salaire plus élevé
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b. Le lien étude – salaire. Doc 4 p 103 Si l’on raisonne en tant compte des bénéfices économiques que l’on peut escompter d’in investissement, il est donc rationnel pour un individu comme pour un Etat d’accumuler du capital humain, Chaque année d’éducation supplémentaire induit pour un individu une augmentation de revenu d’environ 8%, Au niveau d’un pays, cela entraine une augmentation du PIB qui participe à la croissance économique.. Dépenses en éducation Accumulation de capital humain hausse productivité hausse Salaire. Définitions Capital Humain : Théorie selon laquelle les individus font des choix en matière d’éducation en comparant les coutes à supporter et les revenus futurs qu’ils peuvent espérer en contrepartie de cet investissement qui augmente leu productivité
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4. Comment le milieu social influe-t-il sur la poursuite d’études ? a. L’impact de la socialisation familiale Pour l’école le défi est de faire réussir les enfants qui ne sont pas placé sur la même ligne de départ. La socialisation, processus d’apprentissage des normes et des valeurs au sien de la famille, conditionne des apprentissages fondamentaux comme lire écrire compter, les valeurs et les comportements et les lien à la culture. Dans une société divisée socialement il n’est pas étonnant que les enfants des catégories supérieurs bénéficient d’un héritage culturel plus important que ceux des autres catégories. Cet héritage est un mélange de façon de parler, de se tenir, de fonds documentaires, de fréquentations de lieux culturels et enfin de diplômes qui font que les enfant sont les aptitudes socialement reconnues à occuper les « bons » emplois. De fait plus le niveau de diplôme du parent qui suit la scolarité de l’enfant est développé, plus l’impact sur la destinée scolaire de l’enfant, son niveau de diplôme et la probabilité de reussite scolaire est importante. On parle de REPRODUCTION SCOLAIRE dans certains cas.
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b. Le diplôme comme une arme pour les plus faibles pour s’en sortir. Nous sommes dans une période de fortes concurrence sur le marché du travail pour les postes d’encadrement et intellectuels : les jeunes générations scoloarisées connaissent une remise ne cause de leur position économique: il ne suffit plus de produire des diplomes pour créer de l’emploi au niveau de salaire respectif. La structure socioprofessionnelle se déplace donc moins vite vers le haut que celle des niveaux d’éducation. Le diplôme a donc une valeur marchande moins importante et les actifs fraichement diplômés occupent des postes inférieur à leur niveau de qualification acquis. On parle de processus de DECLASSEMENT qui pose la question de faire des études supérieures. Les étude supérieures restent pour les étudiants issus des classes populaires une arme car ils doivent dépasser leur handicap d’origine ( cf sociabilisation). Ils doivent faire preuve d’une motivation hors du commun pour s’imposer dans la vie active et de fait le haut niveau de diplôme sera un gage d’emploi : la quasi-totalité des diplômés de 3eme cycle deviennent cadre ce qui n’est plus le cas avec une licence.
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