CM 2: sémiotricité; psychosémantique et décisionnel I- logique interne et APS sémiotrices. 1- Traits caractéristiques à considérer 2- Notion d’information.

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1 CM 2: sémiotricité; psychosémantique et décisionnel I- logique interne et APS sémiotrices. 1- Traits caractéristiques à considérer 2- Notion d’information et d’incertitude. 3- deux types d’incertitude 4-difficulté sémiotrice: complexité informationnelle et décisionnelle II- La fonction sémiotrice: justifications théoriques 1-Dans le modèle de traitement de l’information 2- La construction de l’espace 3- retour sur le fonctionnement du sujet III- La fonction psychosémantique. IV- La fonction décisionnelle V- Ressources nécessaires VI- Causes possibles relevant de ces 2 fonctions

2 I-1- Traits caractéristiques à considérer et classifications correspondantes Conditions environnementales: Présence d’incertitude: habileté ouverte (Knapp, Poulton). Incertitude en provenance du – Terrain homogène ou hétérogène: incertitude en provenance de l’environnement « naturel » – Milieu constant ou variable: variabilité en provenance du milieu naturel ou du milieu humain. Présence d’adversaire et/ou de partenaires : sociomotrice Sous-buts: alternatifs- successifs: l’engagement vers une alternative engage la suite des choix habileté alternative- stratégique simultanés: les alternatives et donc les sous-buts se présentent simultanément habileté stratégique Problèmes à résoudre: – S’informer pour lever l’incertitude – Identifier les événements – Apprécier pour comprendre et envisager des solutions – Décider parmi les alternatives – Communication avec les partenaires – Contre communication avec les adversaires

3 I-2- Deux types d’incertitude - en provenance du milieu naturel En provenance milieu humain.

4 I-1- Notion d’information et d’incertitude (à partir de fitts) Événement: quelque chose qui peut survenir ou que l’on doit considérer parmi plusieurs possibles Dès qu’il y a plusieurs événements possibles il y a incertitude - Tant qu’elle n’a pas été traitée, une information n’est pas encore un renseignement -information= 1 ou + événements possibles parmi un ensemble. Information d’autant plus intéressante qu’elle diminue l’incertitude. Ex X Acquérir une info c’est lever une incertitude

5 I-3- difficulté sémiotrice: complexité informationnelle sémantique et décisionnelle Complexité: relative à un système et à sa richesse (composants et interactions); dimension structurale. dépend de la quantité d’incertitudes à lever, de la difficulté à lever ces incertitudes: dimension informative des événements et organisation de ceux-ci du temps disponible pour les lever du nombre d’alternatives décisionnelles possibles Du nombre d’alternatives décisionnelles effectives du temps disponible pour prendre les décisions pour les activités avec partenaires et adversaires de la variété des réseaux de communication et de rôles possibles.(cf cours communication)

6 Ex d’analyse classique de la Complexité informationnelle (à partir de Famose, 1991 et Temprado, 1993) Éléments tâches descripteurs 01234difficulté buts clartéconcretabstraitdécision nombrepeuséquentiel s Peu simultan és Beaucoup simultanés décision Conditions environnemen tales Incertitude spatiale, oùObjet immobile Dplct 1 dim 2 dim3 dimIrrégulier 3 dim Information Incertitude temporelle,quand V cstAccélé ou frein uni Un des 2 irrégulier Les 2 irréguliers information Incertitude événementielle, quoi unepeubeaucoupinfo Clarté indicesprégnantinfo Durée présentation20 s et +- de 2sinfo Nombre stimuli0+++info Pression temporelle0+++Info et décision

7 II- La fonction sémiotrice: justifications théoriques 1- dans le modèle cybernétique 2- La construction de l’espace – A- rôles complémentaires des infos extéroceptives – B- espace des formes: identifier, reconnaître – C- espace des lieux idéomoteur et exocentré: espace de déplacement – D- 3 dimensions d’espaces à coordonner 3- retour sur le fonctionnement du sujet

8 1- Dans le modèle cybernétique a) La double fonction des informations extéroceptives pour lever l’incertitude – Fonction d’alerte et de reconnaissance – Fonction de localisation Mais elles ont aussi une plus fonction de guidage et de contrôle.

9 1- Modèle cybernétique: b- Individu comme un système de traitement de l’information (à partir de Welford, 1977, complété) Information sur l ’ environnement et sur soi Stade perceptif: Identification et appréciation Stade décisionnel : choix Stade effecteur: réalisation Mémoire sémantique; savoirs cognitifs Boucle extrinsèque: vue, (ouïe, toucher)

10 2- La construction de l’espace A- Fonction de localisation des infos extéroceptives (Ripoll, 1987; Paillard, 1986) B- Fonction d’identification des informations extéroceptives: construction de l’espace des formes ou espace identifié.(J Paillard, 1986). Les événements de l’espace sont reconnus et peuvent être nommés.

11 2- la construction de l’espace C- Espace des lieux idéomoteur et référentiel exocentré (ou allocentré) dominant : espace de déplacement Espace idéomoteur (Paillard, 1986): espace cognitif représenté dialogues indirects grâce aux représentations internes de l ’ environnement incorporées en mémoire, avant l ’ action. Espace de déplacement (Paillard, 1974): celui de l’action à venir qui permet de se projeter dans l’action à venir Référentiel exo-centré (Paillard, 1986, Berthoz,1997) : la construction d’un espace manipulable indépendant du sujet; le centre est en dehors.référence extérieur au sujet

12 Référentiel exo (ou allo)-centré (Paillard, Berthoz) Objets perçus d’un point de vue indépendant de la position de mon corps Relations réciproques entre objet perçues indépendamment de la position de mon corps. - implique un changement de point de vue càd de se situer en dehors de soi dans un point de l’espace pour le reconstruire d’ailleurs.

13 2- la construction de l’espace D- 3 espaces à coordonner (Berthoz, 1997) -espace personnel du corps et schéma corporel -espace proche ou extra personnel d’action -espace lointain et espace de jeu.

14 3- Retour sur le fonctionnement du sujet. Situation: Infos sur l ’ environne- ment et sur soi: construction de l ’ espace Stade perceptif: Identification et appréciation Localisation: se situer et situer dans l’espace Stade Décisionnel: choix Stade effecteur: Réalisation Mémoire sémantique; savoirs cognitifs

15 III- La fonction psychosémantique ( à partir de Ripoll, 1987) 1- chercher et repérer les informations 2- Identifier, analyser et interpréter 3- construction de l’espace des formes (identifié) 4- se situer: construction de l’espace des lieux, référentiel exocentré dominant 5- espace idéomoteur et projection de l’action future: construction de l’espace de déplacement; vers la décision

16 III-Fonction informationnelle sémiotrice: ce qu’il y a à faire et à construire Identification: information et (re)connaissance; espace des formes Appréciation: évaluation, interprétation subjective Localisation: situer, se situer; espace des lieux

17 III- Fonction informationnelle sémiotrice: fonctions processus Fonction psycho- sémantique Fonction d’assimilation Fonction de localisation

18 IV- La fonction décisionnelle (à partir de Berthoz, 2003) 1- comprendre ne se conçoit pas sans projet. 2- l’information est déjà une anticipation 3- l’affectivité en est le juge suprême 4- prédiction et simulation 5- émulation de l’action.

19 1-Comprendre ne se conçoit pas sans projet - on trouve ce qu’on cherche - On cherche en fonction de ce qu’on veut - On interprète en fonction de l’idée du but, de ses objectifs et du sens donné à ce qui se passe - On apprécie en fonction de son degré d’implication, de motivation

20 2- Information est déjà une anticipation On regarde là où on pense qu’il va arriver quelque chose On regarde en fonction du but qu’on se donne On va trouver l’information qu’on cherche. On prépare les récepteurs aux informations attendues Difficulté à changer à la fois d’attente et d’information.

21 3- l’affectivité en est le juge suprême Les émotions déterminent notre regard sur le monde Elles déterminent ce que nous acceptons de voir et même ce que nous pouvons voir La décision en tant qu’elle est inhibition, retarde l’action et permet d’en évaluer les risques subjectifs C’est la qualité affective de la décision qui, à tout le moins, si ce n’est détermine, au moins influence grandement les choix.

22 4) Prédiction et simulation Prédiction: Hypothèses sur le résultats. – Sujet se donne des objectifs, fait des hypothèses sur ses occurrences de réussite et les conditions de ses réussites càd les solutions envisageables et celles à retenir. Au besoin il construit des algorithmes décisionnels. – Il se donne une intention d’action Simulation: prédiction sur la succession des opérations pour atteindre le but – Sujet envisage le comment faire et les étapes nécessaires. Il se prépare mentalement en imaginant et en visualisant au besoin la succession d’opération (imagerie mentale de soi en train de faire; il se voit agir). – En cas d’algorithme il envisage mentalement quelques alternatives à réactualiser en fonction des évolutions prévisibles

23 5- émulation -préparation de l’organisme en anticipation de l’action à venir comme une projection de soi en action dans l’environnement et comme une intériorisation anticipée des effets de l’environnement. - préparation physiologique mais surtout sensorielle et sensitive; préprogrammation. Elle construit le monde de l’action comme dans un rêve (Berthoz, 2003)

24 Fonction décisionnelle Prédiction: hypothèses de résultats Simulation: hypothèses d ’ actions Émulation: préparation corporelle, neuronale et kinesthésique des réalisations envisagées

25 VI- ressources spécifiques nécessaires - bio-informationnelles – Aptitudes bio-informationnelles – Savoirs déclaratifs et procéduraux de recherche de l’information et d’interprétation - cognitives – Savoirs cognitifs et stratégiques – Connaissances sur le milieu et le matériel - affectives: savoir être et attitude face à l’incertitude et au risque correspondant.