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Publié parFabrice Desroches Modifié depuis plus de 8 années
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Crises du capitalisme: Quelle crise? Tout Autre Chose 22 février 2015 R. Savage
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Plan 1.Introduction. Anciennes et Nouvelle crise 2.Formes particulières: la monté des déséquilibres fondamentaux – Déséquilibres internes (productivité, répartition, financiarisation) et externes (Chinamérique et Nord-Sud en Europe) 3.Contradictions intrinsèques au capitalisme et à sa variante néo-libérale financiarisée. a) Loi fondamentale et ralentissement des gains de productivité. b) Contradiction entre réduction des coûts et débouchés (réalisation). c) Exemples de la compétitivité (salariale) et de l’austérité. 2
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Les formes de la crise: la montée des déséquilibres et l’épuisement d’un « modèle » 1.Les 2 sources de croissance du capitalisme: croissance extensive (élargissement) et intensive (productivité). Ralentissement des gains de productivité. 2.Déséquilibre du partage des revenus et inégalités. Ex., Allemagne et Belgique (ex. baisse de la part salariale). 3.Financiarisation (quoi) et dictature de la « maximisation de la valeur pour l’actionnaire ». Les usages improductifs du surplus (Divid. (Gr) + OPA + Investiss. à l’étranger) 4.Changements dans la structure des revenus financiers – Le recul de la rente (intérêts) et la montée des dividendes. 5.Le « NAIRU » (taux de chômage dit non-inflationniste) comme outil idéologique de discipline salariale 3
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L’épuisement d’un régime de croissance (2) 5.La déconnexion depuis 1985 entre profits et investisse- ments productifs. Exemple belge 6.Déséquilibres externes: Mondialisation productive et « Chinamérique ». Les excédents commerciaux chinois financent la consommation américaine à crédit de produits chinois importés… 7.…et déséquilibres Nord-Sud intra-européens à la source de la crise de l’Euro. 8.La fuite en avant dans l’endettement (interne et externe) et dans l’assouplissement monétaire quantitatif (QE 9.Retards, court-termisme et alternoiements face à la montée des coûts et risques climatiques et écologiques 4
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Erosion des gains de productivité depuis 2007 5
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Ralentissement de la croissance 6
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Croissance belge en longue période 7
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Niveaux comparés de PIB réel: La rupture de 2007-2008, et une reprise lente très inégale 8
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Part salariale belge: l’érosion tendancielle 9
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Réductions de cotisations et subventions salariales en faveur des Entreprises 10
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Part salariale (en baisse) et Dividendes (en hausse): L’effet-ciseau! 11
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L’envolée des bénéfices distribués (Belgique) 12
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Profits – investissement: le grand décrochage et la financiarisation 13
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Revenus financiers: des évolutions inverses (Belg.): Recul des Intérêts (rente) et hausse des Dividendes (actionnaires) 14
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Déficit extérieur américain et surplus allemand 15
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Déséquilibres commerciaux intra-européens: des ajustements très asymétriques 16
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Des contradictions intrinsèques: 1.Loi fondamentale de maximisation des profits (rappel – 2 Sources). Masse croissante de capitaux à valoriser (car hausses boursières et envolée du capital fictif) 2.Ralentissement de l’extraction de plus-value (des gains de productivité) et tensions sur la répartition. Des revenus. Politiques contradictoires de réduction des salaires (faible productivité) et d’allongement du temps de travail 3.Contradiction entre logique de minimisation des coûts (qui augmente les marges bénéficiaires mais pèse sur la demande salariale et sociale) et logique d’extension des débouchés (réalisation). 17
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Impasses des politiques d’austérité salariale et budgétaire 1.Contradictions des logiques de compétitivité. Jeu à somme nulle. Excédents allemands financent les importations de produits allemands par les pays du Sud déficitaires. 2.Les politiques de compressions salariales (notamment par les réductions de cotisations sociales) et de défiscali- sation compétitive se neutralisent mutuellement et aggravent les déficits publics 3.Contradictions et inefficacité des politiques d’austérité budgétaires. La réduction des dépenses pèse sur la croissance et les recettes publiques. Le ralentissement de la croissance alourdit le poids de la dette.
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Conclusions Ces contradictions sont présentes depuis longtemps mais leur traduction en crise majeure a été retardée 1) d’abord par l’intensification de l’exploitation du travail (baisse de la part salariale malgré le ralentissement des gains de productivité) et 2) par l’exploitation de nouveaux débouchés (pays émergents, enrichissement des 1%, privatisations et marchandisation du vivant). Elles ont ensuite été reportées dans le temps par le développement du surendettement privé à bas coûts et d’une demande à crédit de substitution aux hausses salariales. Mais ce modèle a explosé en plein vol avec la crise financière, mettant à nu la supercherie. Les politiques monétaires expansionnistes sont une autre tentative pour reporter les échéances, surtout que les contraintes écologiques se dont pressantes et appellent à une révision déchirante du modèle de croissance dominant et du système de répartition des revenus et des richesses. 19
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