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Publié parBernadette St-Jacques Modifié depuis plus de 8 années
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PLAN DE GESTION DES PLANTES AQUATIQUES EXOTIQUES ENVAHISSANTES À L’ÉCHELLE D’UN BASSIN VERSANT Mise en œuvre sur les Gardons (Gard-Lozère) Jean-Philippe REYGROBELLET Intervention ATEN Comps 18 avril 2014 Syndicat Mixte d’Aménagement et de Gestion Équilibrée des Gardons smage.jpr@les-gardons.com smage.jpr@les-gardons.com
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Le bassin versant des Gardons Bassin versant des Gardons Affluent du Rhône 2000 km² - 148 communes – 2 départements Environ 1800 Km de rivières EPTB porteur du SAGE et Contrat de Rivière 123 communes adhérentes + C.G. du Gard Equipe de 16 personnes Le SMAGE des Gardons :
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Rapide historique de la démarche Constat : Gestion efficace impossible sans plan de gestion global et mise en réseau. 2009 :Création comité de pilotage « espèces végétales invasives » sur le BV, 2010 : Réalisation d’un inventaire collectif sur 1 000 km de rivières, 2011 : Elaboration et financement du plan de gestion pluriannuel 2012-2017, 2012 : Début des travaux sur Ludwigia sp, 2013 : Début des travaux sur Fallopia japonica + poursuite des travaux sur Ludwigia sp + Intégration au GT-IBMA, 2014 : Début des actions de sensibilisation + réévaluation et poursuite des travaux engagés.
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Conception du plan de gestion : Inventaire participatif à l’échelle du BV (13 structures parcourent 1000 km de rivières en 4 mois). Intérêts : réactivité, faible coût, implication et formation des acteurs locaux, chiffrage du plan, Limites : fiabilité moyenne, faible précision. Ne permet pas le dimensionnement des travaux. Etat des lieux : un impératif Avant travaux : inventaires GPS exhaustifs. Intérêts : indispensable au chiffrage des travaux sur certaines espèces ( Fallopia japonica ), état des lieux précis, Contrainte: coût élevé ne permettant pas une couverture totale du BV. Résultat « renouées » de l’inventaire 2010 : 1 pt = 200 m de cours d’eau Un inventaire « renouées » 2012 : chaque pied recensé et renseigné
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Les raisons de ne pas engager de travaux ne manquent pas… Nécessité d’une approche par espèce : Les données sur les impacts sont elles suffisantes ? Les réponses techniques existantes sont elles satisfaisantes ? L’espèce est-elle trop largement implantée localement ? Les moyens techniques ou humains disponibles permettent-ils des travaux ? Gérer les EEE… pourquoi et dans quel(s) but(s) ? Les choix du plan de gestion des Gardons : Ne concerne que la flore invasive en zone humide, Travaux lourds : 2 espèces (Ludwigia sp., Fallopia j.), Travaux plus légers : 4 espèces (Buddleia d., Amorpha f., Heracleum m., Ambrosia a. ), Amélioration des connaissances : 3 espèces (Humulus j., Impatiens g., Pistia s.), Détection précoce : liste évolutive (Myriophyllum a., …).
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Détail des actions retenues (1/2) Travaux, des actions différenciées selon les espèces : Ludwigia sp. : arrachage partout où c’est encore possible, Fallopia japonica, Buddleia davidii, Amorpha fructicosa : traitement en début de colonisation ou sur atterrissements (dégagement du lit mineur) lorsque c’est encore possible, Heracleum mantegazzianum : détecté en 2007 puis arraché par le gestionnaire local et non observé depuis. Surveillance. Ambrosia artemisiifolia : gestion par les acteurs locaux sur les sites fréquentés. Renouée : exemple d’une situation irréversible à éviter
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Détail des actions retenues (2/2) Approfondissement des connaissances sur Humulus japonicus et Impatiens glandulifera : Convention avec l’ANSES en cours. Surveillance et détection précoce : Secteurs à risque : prospection régulière par des bureaux d’études, Territoire global : site internet cartographique dédié pour structurer la remontée d’infos d’acteurs locaux : www.invasives.les-gardons.com Communication et sensibilisation : Marché « Animation du plan de gestion », Réunions « presse et médias » régulières. Site internet + marché « animation » = démultiplication de la surveillance ?
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Surveillance des milieux naturels non colonisés (100 km) Secteurs « gérables »: travaux importants (50 km) Trop fortement colonisé : aucune action Présence en sites privés : recensement et sensibilisation Exemple de la gestion de Ludwigia sp. Bassin versant : Communication - sensibilisation
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Coûts et conditions de financement Financement sur 2013 : 30% Agence de l’Eau 50% Conseil général du Gard 20% autofinancement Conditions de financement : Bilans annuels et financement annuel, Communication large et aide aux porteurs locaux, Aide à la définition d’un cadre stratégique pour les financeurs. Interventions Coût moyen annuel € TTC (sur 3 années) Prévision coût annuel après 3 ans Arrachage Ludwigia sp. (50 km gérés) :300 000100 000 Traitement Fallopia j. (10 à 20 km traités par an) :330 000100 000 Autres espèces :30 00020 000 Détection précoce (prospections) :50 00020 000 Approfondissement des connaissances :4 0000 Animation du plan de gestion :10 0005 000 TOTAL :724 000245 000
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Bilan après 2 ans d’application du plan Travaux efficaces mais financièrement sous-estimés : l’ambition du plan est maintenue sur Ludwigia mais un recentrage géographique des travaux est nécessaire sur Fallopia. Certains secteurs seront exclus du plan. Ambitions du plan difficile à tenir techniquement et financièrement : réorientation envisagée de la stratégie générale d’intervention. Eradication impossible dans la plupart des cas : des travaux « légers » de maintien des acquis sont à inscrire sur le long terme. Animation et sensibilisation indispensable mais difficile à mettre en œuvre. Le marché à bons de commande peut se révéler très utile. Actions de surveillance des milieux non colonisés difficiles à pérenniser dans le temps sur un vaste territoire : l’organisation des acteurs locaux est indispensable. Importance d’un réseau technique et scientifique accessible aux gestionnaires.
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Diapos complémentaires
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Espèces concernées par le plan de gestion Travaux d’ampleur variable selon les sites et les espèces: jussies : Massivement présentes sur 2 secteurs et en progression très rapide sur l’ensemble de la plaine, renouées asiatiques : largement implantées en Cévennes, gérables sur d’autres secteurs, faux indigo : présent à la confluence avec le Rhône et ponctuellement sur la moyenne vallée, buddleïa de David : massivement présent en Cévennes et ponctuellement sur la moyenne vallée, berce du Caucase : 3 pieds observés en 2007 sur 1 site, disparu après 4 années d’arrachage. ambroisie : Massivement présente, gestion uniquement sur les secteurs fréquentés (plages). Amélioration des connaissances : houblon japonais : quelques foyers détectés en 2008, présence massive dans la plaine confirmée en 2012. impatience de l’Himalaya : présente sur un affluent des Cévennes, laitue d’eau: présente régulière depuis 2012 sur un contre canal du Rhône, Détection précoce : myriophylle du Brésil, élodées, … (liste évolutive)
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Comblement des annexes hydrauliquesColonisation des berges JUSSIES : illustration photographique Une gravière de 3 ha comblée en 10 ans Gestion par intervention manuelle et/ou mécanique : 1 km de rivière 50 km de rivière 100 km de rivière Surveillance:
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Exemple de situation irréversible : le Gardon de Mialet (48) 1- Eradication en début de colonisation, Arrachage manuel : Exceptionnel et en sous bois Stratégie d’intervention sur la Renouée du Japon Objectif du plan de gestion : 20 km de rivière en 2013 + ?? km en 2014 et au delà « Broyage – bâchage » dans les autres cas 2- Autres cas : maintien des missions du syndicat (traitement des atterrissements)
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Le COPIL « gestion des espèces invasives en milieux aquatiques – BV des Gardons » Liste de structures associées au COPIL – Ordre alphabétique (certaines ne participent pas mais toutes sont destinataires des comptes rendus) : Collectivités : Communauté d'Agglomération du Grand Alès, Communauté de communes de la Cévennes des Hauts Gardons, Conseil Général du Gard, Conseil Général de Lozère, Conseil Régional LR, EPCC du Pont du Gard, Syndicat Mixte des gorges du Gardon, Syndicat Mixte de la vallée du Galeizon, SMAGE des Gardons Etablissements publiques : Agence de l'Eau RMC de Montpellier, Conservatoire Botanique National Méditerranéen de Porquerolles, DDTM du Gard, DDT de Lozère, DREAL LR, ONEMA du Gard, ONEMA Lozère, ONF du Gard, ONF de Lozère, Parc National des Cévennes, Autres (Associations,…) : ALEPE, COGard, Chambre d'agriculture du Gard, Chambre d'agriculture de Lozère, Conservatoire des Espaces Naturels Languedoc Roussillon, FACEN, Fédération de pèche Gard, Fédération de pèche Lozère,Gard Nature, SPN,
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