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Publié parConstance Brunelle Modifié depuis plus de 8 années
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Les entreprises et la production Yves Flückiger Economie et droit
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I. INTRODUCTION A. Définition La quantité offerte d’un bien ou d’un serviceunités une entrepriseoffre individuelle une industrieoffre du marché flux La quantité offerte d’un bien ou d’un service représente le nombre d’unités de ce bien ou service produites par une entreprise (offre individuelle) ou par une industrie (offre du marché) au cours d’une période donnée. Il s’agit donc d’un flux, comme pour la demande.
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I. INTRODUCTION A. Définition La quantité offerte dépend: prix du bien/service considéré du prix du bien/service considéré prix des biens intermédiaires du prix des biens intermédiaires nécessaires à la production des prix des facteurs de production des prix des facteurs de production utilisés (notamment le travail et le capital) technologie de la technologie
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A. Définition QAOQAO PAPA O sur le marché Quantité maximale que l’industrie est prête à offrir sur le marché pour un niveau de prix donné P1P1P1P1 Q1Q1Q1Q1
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A. Définition QAOQAO PAPA Offre sur le marché La fonction d’offre représente le prix minimum exigé par les entreprises pour offrir une certaine quantité du bien « A » P1P1P1P1 Q1Q1Q1Q1
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I. INTRODUCTION B. Hypothèses de comportement Les entreprises visent à maximiser leur profit total (symbolisé par ) Le profit total est défini comme la différence entre leur recette totale (RT), ou chiffre d’affaires, et leur coût total de production (CT)
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I. INTRODUCTION B. Hypothèses de comportement Objectif: Objectif: Déterminer la quantité particulière Q* que l ’entreprise devrait produire tel que: (Q*) = RT(Q*) – CT(Q*) soit maximum
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I. INTRODUCTION B. Hypothèses de comportement Cette hypothèse est suffisamment générale pour décrire le comportement de la plupart des entreprises, à l’exception des entreprises à but non lucratif prédation L’entreprise peut adopter parfois un autre comportement visant par exemple à maximiser sa place sur le marché (prédation)
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I. INTRODUCTION C. Notion de « surprofit » La notion de profit économique ou de « surprofit » diffère de la notion comptable à laquelle on fait généralement référence rémunération « normale » des fonds propres Elle se distingue par le fait qu’il faut inclure dans les coûts de production, une rémunération « normale » des fonds propres. Ce montant n’est pas aisé à déterminer
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I. INTRODUCTION D. Distinction entre court et long terme Court terme Court terme : période durant laquelle il y a au moins un facteur de production fixe, en général le capital physique Elle est déterminée par la période de temps nécessaire à une entreprise pour revendre ses équipements ou pour résilier son contrat de bail par exemple
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I. INTRODUCTION D. Distinction entre court et long terme La longueur de la période de court terme est donc variable selon le secteur économique considéré Long terme Long terme : période durant laquelle tous les facteurs de production deviennent variables, y compris les équipements et les infrastructures
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II. STRUCTURE DES COÛTS A. Les coûts fixes, les coûts irrécupérables et les coûts variables Les coûts fixes Les coûts fixes représentent les coûts qui ne varient pas en fonction de la quantité produite par l’entreprise Si l’entreprise cesse son activité, elle continue à supporter, à court terme, ces coûts fixes
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II. STRUCTURE DES COÛTS Les coûts fixes irrécupérables Les coûts fixes irrécupérables représentent une partie des coûts fixes que l’entreprise ne peut pas récupérer en vendant par exemple ses machines ou ses équipements Ils constituent des barrières éventuelles à la sortie du marché
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II. STRUCTURE DES COÛTS Les coûts variables Les coûts variables changent en fonction du volume de production réalisé Si la production cesse, les coûts variables deviennent nuls (exemple : salaires, matières premières, coûts énergétiques, impôt sur le bénéfice etc.) A long terme, tous les coûts sont variables
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II. STRUCTURE DES COÛTS B. La fonction de coût total à court terme Le coût total de production (CT) est formé, à court terme, de la somme des coûts fixes (F) et des coûts variables (CV) En l’occurrence, CT(Q) = F + CV(Q)
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II. STRUCTURE DES COÛTS Q CT F CV Dans la phase des rendements croissants, la quantité supplémentaire produite par heure de travail s’accroît au fur et à mesure que Q augmente Q1Q1Q1Q1
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II. STRUCTURE DES COÛTS Q CT F CV Dans la phase des rendements décroissants, la quantité supplémentaire produite diminue lorsque Q augmente Q1Q1Q1Q1
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II. STRUCTURE DES COÛTS Q CT F CT Q1Q1Q1Q1
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C. Le coût marginal et le coût moyen coût marginal Le coût marginal symbolise le coût supplémentaire lié à un accroissement (marginal) de la quantité produite: Cm = CT/ Q = CV/ Q
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II. STRUCTURE DES COÛTS C. Le coût marginal et le coût moyen coût moyen de production Le coût moyen de production est défini comme le coût total par unité produite: CM = CT/Q
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II. STRUCTURE DES COÛTS D. Exemple numérique
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III. Calcul d’un producteur individuel recette totale (RT = P.Q) Pour déterminer la quantité à produire pour maximiser le profit total, l’entreprise doit confronter sa fonction de coût total à celle de la recette totale (RT = P.Q) condition d’atomicité En situation de concurrence, l’entreprise n’est pas en mesure de se comporter de manière indépendante; le prix fixé sur le marché est une donnée qu’elle ne peut influencer (condition d’atomicité)
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III. Calcul d’un producteur individuel L’entreprise peut procéder par « tâtonnement » pour déterminer la quantité qui maximise son profit total (Cf graphique) recette marginale est égale à son coût marginal de production Si elle connaît parfaitement ses fonctions de coût et de recette, elle peut y parvenir plus simplement en cherchant la quantité pour laquelle, sa recette marginale est égale à son coût marginal de production
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III. Calcul d’un producteur individuel fonction d’offre d’une entreprise seuil de rentabilité La fonction d’offre d’une entreprise se confond avec sa fonction de coût marginal à partir de son seuil de rentabilité Le seuil de rentabilité correspond au niveau de prix pour lequel le volume de production choisi par l’entreprise lui permet de réaliser une recette totale qui couvre tout juste son coût total de production (P 1 )
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q P Fonction d’offre d’une entreprise Que se passe- t-il si le prix sur le marché varie ? Cm CM P0P0P0P0 P1P1P1P1 q1q1q1q1 q2q2q2q2 q3q3q3q3 P2P2P2P2 P3P3P3P3 OFFRE
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III. Calcul d’un producteur individuel Le seuil de fermeture Le seuil de fermeture représente le niveau de prix à partir duquel une entreprise préfère quitter le marché car elle ne parvient même plus à couvrir ses coûts fixes de production Le seuil de fermeture est inférieur au seuil de rentabilité sortie; d’entrée Le seuil de fermeture est un seuil de sortie; le seuil de rentabilité est un point d’entrée
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III. Calcul d’un producteur individuel Déplacement de la fonction d’offre individuelle q P Cm: O de l’entreprise Hausse des coûts variables Baisse des coûts variables ou progrès technique O ’ ’ O ’
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IV. Offre de l’industrie A. Offre à court terme Agrégation des offres individuelles pour chaque niveau de prix Une hausse de prix provoque une augmentation de la quantité produite (réaction des entreprises en place) l’industrie L’offre agrégée correspond au coût marginal de production de l’industrie
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IV. Offre de l’industrie Q P Offre de l ’industrie A PAPAPAPA A: seuil de rentabilité de l’entreprise la plus efficace P1P1P1P1 Q1Q1Q1Q1 Surprofit
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IV. Offre de l’industrie B. A long terme Les “ surprofits ” obtenus attirent de nouveaux concurrents S’il n’y a pas de barrières à l’entrée, de nouvelles entreprises vont pénétrer sur le marché et les “ surprofits ” vont tendre progressivement à diminuer
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IV. Offre de l’industrie Ce processus élimine les entreprises “marginales” La courbe d’offre à long terme devient “ horizontale ” et elle se fixe à la hauteur du seuil de rentabilité de l’entreprise la plus efficace Ce processus devrait conduire à l’élimination de tout “ surprofit ”. A long terme, tous les secteurs dégagent la même rentabilité pour leurs fonds propres
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V. Elasticité-prix de l’offre A. Définition
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V. L’élasticité prix de l’offre B. Comparaison O1O1O1O1 O2O2O2O2 P Q La fonction d’offre O 1 est plus élastique que la fonction d’offre O 2 fonction d’offre O 2 NB: la comparaison devrait se faire par rapport à un point donné « A » A
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