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Publié parDominique Faubert Modifié depuis plus de 8 années
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ROLE ET IMPORTANCE DU DEVELOPPEMENT DU SITE D’INGA DANS LA POLITIQUE ENERGETIQUE DE LA RDC ATELIER DE LANCEMENT DE L’ETUDE DE DEVELOPPEMENT DU SITE HYDROELECTRIQUE D’INGA ET DES LIGNES D’INTERCONNEXION ASSOCIEES. ATELIER DE LANCEMENT DE L’ETUDE DE DEVELOPPEMENT DU SITE HYDROELECTRIQUE D’INGA ET DES LIGNES D’INTERCONNEXION ASSOCIEES. AU GRAND HOTEL KINSHASAAU GRAND HOTEL KINSHASA 1 REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO MINISTERE DE L’ENERGIE 5 CHANTIERS POUR CHANGER LE CONGO EAU ET ELECTRICITÉ : CHANTIER MOTEUR EN MARCHE S ociété N ationale d’ E lectricité REGIDESO REGIE DE DISTRIBUTION D’EAU KINSHASA, 09 MARS 2011
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1. L’importance du site d’Inga 1. L’importance du site d’Inga a)Le Gouvernement Congolais est conscient que le site d’Inga, par son potentiel naturel évalué à 44.000 MW, représente un atout majeur pour l’économie nationale et un facteur intégrateur régional. Pour l’exploiter, il faut une forte campagne de mobilisation des fonds auprès des bailleurs de fonds avec le concours des pays consommateurs potentiels ainsi qu’une ouverture à la participation des opérateurs privés, avec la création d’une structure de gestion de son développement placée sous la direction du Ministère ayant l’électricité dans ses attributions. b)Les études menées sur ce site dans les années 1950 et 1960 ont recommandé son aménagement progressif en quatre phases, à savoir Inga 1, Inga 2, Inga 3 et Grand Inga, ce qui a conduit à la construction d’Inga 1 en 1972 et Inga 2 en 1982. Plus de cinquante ans après les premières études et près de trente ans après la mise en service d’Inga 2, répondant à une sollicitation du Gouvernement Congolais, la Banque Africaine de Développement a accepté de financer, à hauteur de 14,5 millions USD, l’Étude de développement du site d’Inga et des interconnexions électriques associées, qui sera officiellement lancée ce jour avec le groupement de bureaux d’études RSW et EDF Intl. Elle devrait permettre de déterminer l’option optimale du développement de ce site et des lignes d’évacuation de l’énergie électrique.
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c)Le Gouvernement a, face au déficit énergétique national, opté pour la réhabilitation des centrales existantes et le développement d’autres sites énergétiques à travers le pays (215 sites hydroélectriques répertoriés de puissance supérieure à 500 kW). L’énergie du Grand Inga pourra servir à alimenter les industries nationales à haute consommation d’électricité, à relancer la Zone Franche d’Inga (ZOFI) et à couvrir la demande à l’exportation. d)Le Gouvernement congolais compte injecter les revenus d’Inga dans l’électrification du pays et autres projets de développement socio-économique. e)Dans l’exercice de son leadership pour la réalisation d’Inga 3 et Grand Inga, le Gouvernement entend s’appuyer essentiellement sur le Ministère chargé de l’électricité afin d’éviter la dispersion des efforts dans le traitement de ce projet si important et stratégique. f)Toute initiative se rapportant au développement d’Inga doit être pilotée par le Gouvernement de la République Démocratique du Congo, à travers le Ministère chargé de l’électricité.
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2) Participation aux projets d’intégration régionale en matière d’électricité2) Participation aux projets d’intégration régionale en matière d’électricité Le Gouvernement de la RDC entend faire de son secteur de l’électricité un facteur d’intégration, de développement et de paix, non seulement, pour le pays, mais aussi pour le Continent, car la RDC a vocation, par son énorme potentiel hydroélectrique, à exporter une partie de sa production vers les différentes sous- régions du Continent. L’atelier qui nous réunit ce jour participe de cette vision.L’atelier qui nous réunit ce jour participe de cette vision. 3) Prévisions de l’offre et de la demande3) Prévisions de l’offre et de la demande La demande d’électricité en RDC est caractérisée essentiellement par 2 centres principaux de consommation : Kinshasa et le Bas-Congo, qui ont actuellement une charge de 560 MW (les exportations de 60 MW vers le Congo Brazzaville ont cessé depuis juin 2010, avec la mise en service de la centrale hydroélectrique d’Imboulou). Il existe un nombre important de charges non alimentées à cause de nombreux étranglements sur le réseau. La société nationale d’électricité de la RDC, SNEL, estime que les besoins non satisfaits à Kinshasa sont de l’ordre de 140 MW. Ceci est confirmé par un facteur de charge hebdomadaire de 84 %, anormalement élevé pour une grande ville avec des industries limitées. Seul le renforcement des réseaux de distribution à Kinshasa et la construction de la nouvelle ligne à 400 kV Inga – Kinshasa (double terne) vont atténuer le problème.
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La province minière du Katanga où la charge est actuellement d’environ 420 MW et continue à croitre avec l’apparition de nouveaux projets miniers. La province minière du Katanga où la charge est actuellement d’environ 420 MW et continue à croitre avec l’apparition de nouveaux projets miniers. Les deux centres de consommation sont interconnectés par une ligne à courant continu de 1.750 km à 500 kV entre Inga au Bas-Congo et Kolwezi au Katanga, qui pour diverses raisons ne peut transférer aujourd’hui que 150 MW. La SNEL planifie, avec des fonds fournis principalement par la Banque Mondiale et les sociétés minières, de rétablir la capacité de 560 MW dans un proche avenir, et à un stade ultérieur, d’augmenter cette capacité jusqu’à 1.120 MW. Avec les nouveaux projets miniers en perspective, on s’attend à une augmentation de la charge dans la Province du Katanga de 421 MW en 2010 à 1.189 MW en 2014 et 1.560 MW en 2020. La charge à Kinshasa et dans le Bas-Congo augmentera de 620 MW en 2010 à 780 MW en 2014 et 1.071 MW en 2020 (SAF Energie prévoit l’exportation de 45 MW vers Cabinda dès 2012 et de 80 MW à partir de 2020). La Banque Mondiale finance la majeure partie des travaux de réhabilitation des machines d’INGA 1 et 2. En retour, elle souhaiterait que la SNEL exporte son énergie vers d’autres pays du Southern African Power Pool (projet SAPMP), Par conséquent, SNEL prévoit d’exporter environ 150 MW en 2010, 210 MW en 2014 et 450 MW en 2020 vers les pays du SAPP.
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Même si la réhabilitation d’Inga 1 (6 x 55 MW) et d’Inga 2 (8 x 160 MW), ainsi que le renforcement de la ligne d’interconnexion à 1.120 MW, financés par nos bailleurs de fonds traditionnels se déroulaient comme prévu, il y aura un déficit croissant en électricité en RDC. Dans le réseau du Katanga, malgré les mises en service de Busanga (4 x 60 MW) et Nzilo II (2 x 60 MW), prévues vers 2016, le déficit continuera à se creuser. Si INGA 3 a une capacité nominale d’environ 3 200 MW et si SNEL exporte quelque 450 MW vers la Zambie, on voit que ce n’est qu’à partir de 2 020, avec la mise en service de la 1 ère tranche de la centrale d’Inga 3, que le déficit existant dès 2 012 pourra être résorbé. Le tableau montre aussi qu’en 2020, la capacité excédentaire sur le réseau ouest dépasse la limite de transfert future (1 120 MW estimés et 560 MW garanti) de la ligne HT CC entre Inga et Kolwezi. Il est clair que, face au déficit énergétique croissant en RDC et à la rapidité de son aménagement, la construction, sans plus tarder, d’INGA 3 est d’une importance vitale pour la RDC.
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20102012201420162018202020222024 RÉSEAU OUESTRÉSEAU OUEST Offre (MW)Offre (MW) TOTAL sans Inga 3TOTAL sans Inga 3 Inga 1, Inga 2, Zongo, Sanga, Zongo 2, KakobolaInga 1, Inga 2, Zongo, Sanga, Zongo 2, Kakobola 1 0021 0021 0611 0611 1071 1071 1281 1281 3461 3461 8261 826 Inga 3 (16 x 200 MW)Inga 3 (16 x 200 MW)2001 4001 4003 2003 200 TOTAL AVEC Inga 3TOTAL AVEC Inga 31 0021 0021 0611 0611 1071 1071 1281 1281 5461 5463 2263 2265 0265 026 Demande (MW)Demande (MW) TOTAL sans BHP Billiton Kinshasa, Bas-Congo, Brazzaville, SAF Énergie 6207458259149721 1511 1511 2831 2831 5131 513 Fonderie BHP BillitonFonderie BHP Billiton8001 6001 600 TOTAL avec BHP BillitonTOTAL avec BHP Billiton6207458259149721 9511 9512 8832 8833 1133 113 EXCÉDENT AU RESEAU OUEST sans Inga 3 ni BHP Billiton 382316282214374675543313 EXCÉDENT AU RESEAU OUEST avec Inga 3 et BHP Billiton 3823162822145741 2751 2752 1432 1431 9131 913 Puissance transmissible par la ligne CCPuissance transmissible par la ligne CC2802805601 1201 120 RÉSEAU CENTRALRÉSEAU CENTRAL Offre Katende (MW)Offre Katende (MW)2040606060 Demande (MW)Demande (MW)76118124129129129 DÉFICIT AU RESEAU CENTRALDÉFICIT AU RESEAU CENTRAL769884696969 RESEAU DU KATANGARESEAU DU KATANGA Offre (MW)Offre (MW) TOTAL Nseke, Nzilo, Mwadingusha, Koni, Busanga, Nzilo 2Nseke, Nzilo, Mwadingusha, Koni, Busanga, Nzilo 2 314396445805805805805805 Demande (MW)Demande (MW) Actuelle, nouvelles minesActuelle, nouvelles mines4218291 1891 1891 3701 3701 4961 4961 5601 5601 5921 5921 6121 612 Exportations vers la ZambieExportations vers la Zambie150150210350450450450450 TOTAL5719791 3991 3991 7201 7201 9461 9462 0102 0102 0422 0422 0622 062 DEFICIT AU RESEAU DU KATANGADEFICIT AU RESEAU DU KATANGA2575839549151 1411 1411 2051 2051 2371 2371 2571 257 DEFICIT TOTAL sans Inga 3 ni BHP (MW)DEFICIT TOTAL sans Inga 3 ni BHP (MW) -1252677487998515997631 0131 013 DEFICIT TOTAL avec Inga 3 et BHP (MW)DEFICIT TOTAL avec Inga 3 et BHP (MW) -125267748799651-837-587
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